Que dire de plus de ce match ? Que rajouter de plus aux multiples analyses et descriptions ?
On a décidé de faire partager l’émotion ressentie par plusieurs opiomans, chacun voyant ce match de manière différente mais tous s’accordant à dire que ce fut un match de légende.
Au lendemain de soir magique, honneur aux matinaux. Les coqs se lèvent tôt dans le Nord et c’est donc notre Lillois Lx Here qui est chargé de lancer les débats.
Ainsi donc les anglais n'aiment pas le pâturage marseillais. Les Reds ont connu le même sort que leurs valeureux prédécesseurs MU et Chelsea. Pourtant je n'avait pas fier allure quand au bout d'un quart d'heure, sur une énième faute défensive, le gros Heskey nous en plante 1. Il fallait 2 buts et Biscan, ainsi que ce sévère, mais juste, arbitre nous ont bien aidé. Un scénario olympien comme on les aime avec un buteur sauveur venu d'ailleurs. Du stress quand cette foutue équipe ne remonte plus en fin de match, et la délivrance jubilatoire au coup de sifflet final, tout les ingrédients d'un grand soir pour un grand match.
Comme le dit la chanson, il est 6h Paris s'éveille et c’est au tour de Dav_ tout fraîchement revenu du Virage sud qu’incombe la tache de poursuivre la discussion…
Apres l’avantage pris au match aller, une question restait en suspens. Quelle stratégie adoptée ? Jouer le jeu mais se risquer à des contres rapides des Anglais ou bien jouer en contre en essayant de conserver le précieux avantage pris à Anfield ? Heskey mis fin aux discussions très vite en inscrivant un but dans des circonstances litigieuses. Désormais les questions laissèrent place à un OM prenant enfin le jeu à son compte. Il est ensuite question de penalty, de but de Meité et de toute une foule d’événements inattendus qui ont permis de réaliser l’exploit. L’OM est en quart. Dans les travées du stade, après le match, on pouvait entendre une foule ivre de bonheur entonné des « Milan va f'enculo ». Nul doute que malgré la « saison bien terne » lisible sur la banderole des Ultras, tous les espoirs sont désormais tournés vers San Siro ou tous les rêves sont possibles.
C’est au tour d’Ernesto, d’apporter sa vision de l’événement. Lui qui dans l’ivresse n’a pas hésiter à comparer la tête de Meité avec celle de Boli, a sans doute une vision particulière de l’événement.
Cela faisait plus de deux ans que l'on attendait que l'OM fasse trébucher un grand club...
Hier, ce fut chose faite, avec un OM des grands soirs malgré un début de match difficile.
Mais les marseillais eurent le mérite de ne jamais abdiqué et après avoir égalisé en fin de première mi-temps, ils se sont logiquement imposés grâce à un superbe coup de boule de Meité servi par un non moins excellent Ferreira !
Pour finir, Kalamata présent au stade, finira par une touche on ne peut plus émotionnel, afin de clôturer cet edito de la plus belle façon qui soit.
L'OM ne pouvait que se qualifier hier...Un public de folie qui m'a donné des frissons par procuration, une équipe soudée et solidaire ...et un brin de chance sur l'action qui amène l'égalisation. Dans l'euphorie ambiante, il ne faut pas oublier le début du match, où les Olympiens ont été ballottés par de fringants Reds. La faute est certes indiscutable, le rouge l'est aussi mais le penalty est peut-être plus litigieux...Et tout ça conditionne la fin de la partie, car je reste persuadé que face à des Reds à 11, la tâche aurait été autrement plus rude...
Mais c'est le foot, tant pis pour Biscan et ses potes! Car la suite n'est que pur bonheur, entre le but de Meité (qui se joue une Thuram toutes proportions gardées), le suspense final et la communion avec le public. J'ai vraiment pris mon pied, tout était trop beau...
Dans une saison en demi-teinte, un tel rayon de soleil fait vraiment chaud au coeur et réconcilie tout un peuple avec ses joueurs.
Merci à tous: de Drogba et Meité au dernier supporter de Jean-Bouin, en passant par l'arbitre, les fabuleux "viragistes" et le flair-play des supporters british.