14-03-2004, 21:48
OM 4 – Strasbourg 0 : Quand trépassent les cigognes…
«A bout de souffle» scandait fiévreusement Nougaro sur l’air du Blue Rondo a la Turk. A bout de souffle, voilà le risque pour les Marseillais au terme d’une rude semaine qui aura vu nos zéros devenir héros en passant d’une île à l’autre. Certes, le superbe nul ramené d’Anfield a apporté un peu de réconfort au c½ur des supporters après l’affront de Furiani,mais le combat intense de Liverpool a probablement laissé des traces dans les organismes. Alors, si certains attendent une large victoire contre le Racing pour effacer le camouflet récolté à l’aller, d’autres, plus sages, se contenteraient volontiers des trois points pour ce troisième face-à-face de la saison. Trois points indispensables pour rester dans la course à l’UEFA, l’objectif Ligue des Champions étant sans doute à ranger définitivement au rayon souvenirs depuis la victoire du PSG au Mans.
Echaudé par le couac bastiais, Joselito s’est cette fois décidé à faire tourner, tout en restant fidèle à son 3-5-2. L’équipe mise en place diffère ainsi sensiblement de celle alignée à Anfield puisque Sommeil, Skacel, Celestini et Meriem remplacent Meité, Dos Santos, N’Diaye et Batlles. A contrario, Steve Marlet est confirmé aux côtés de Drogba en lieu et place de Mido. L’attaquant Egyptien va même quitter ostensiblement le Vélodrome juste avant le coup d’envoi, soudainement frappé par une gastro-entérite aiguë (un excès de fish and chips peut-être, ou plus sûrement la frustration de sa non-titularisation à Liverpool). Le début de la fin de l’aventure marseillaise pour le bouillant pharaon ? Côté Strasbourgeois, le redoutable Mamadou Niang, insuffisamment remis, est finalement contraint de rester sur le banc au coup d’envoi mais le potentiel offensif du squad de Kombouaré reste intéressant, avec les talentueux Farnerud Brothers, le virevoltant Le Pen voire l’ombrageux Cyril Chapuis, lauréat à vie du prix Marionnaud et attaquant de soutien à ses heures.
A ce stade du compte rendu, je dois vous rappeler qu’il s’agit d’une grande première ce soir dans la fumerie, puisque je suis convié chez Pixie pour commenter avec lui cet OM-Strasbourg pour OpiOM.net (merci Grégoire !). Flash back obligatoire.
17h50. Après de longues heures de marche dans la campagne hostile, j’arrive enfin devant le manoir du Calife. Impeccable dans son éternel gilet sans manches en poils de chèvre, le Vizir m’attend devant le perron, me salue chaleureusement - d’autant que je lui ai apporté des Kinder Bueno, son péché mignon - et me conduit au salon ("Mazette, ce canapé trois places en peau de zébu pleine fleur… Il se refuse rien le Calife depuis qu’il bosse à la radio !", songé-je). D’une exemplaire discrétion, Maame Pixie a préféré nous laisser seuls pour cet événement, mais, épouse modèle, elle a mis les petits plats dans les grands avant de s’éclipser : Pringles Hot Spicy, Chipster fromage, pitites olives piquantes, Fanta Citron et Panach à volonté, le grand jeu quoi. Je prends place aux côtés du Calife ("Ralala, c’est vrai qu’il est pas très virulent physiquement"), juste sous le poster géant de Philippe Christanval qui trône au-dessus du canapé. Mais alors que je m’apprête à savourer le spectacle télévisuel, je m’aperçois que mon champ de vision est totalement obstrué à cause des sombreros du Calife, surtout celui du dessus. Rendu oculairement inapte par cet obstacle inattendu, me voilà contraint de laisser la parole au Vizir. A vous, mon ptit Jean-Pixie…
‘’Et bien merci, mon cher Campanuche... Voui, une ambiance des grands soirs boulevard Michelet, où l’on déplore seulement l’absence inexplicable de Philippe Christanval...’’
Première mi-temps
5ème Coup franc de Drogba repoussé dans l’axe sur Skacel dont la reprise est contrée par le dos de Flamini.
6ème Flamini, Celestini et Ferreira effectuent un beau mouvement en triangle coté droit ponctué par une tête peu dangereuse de Drogba.
8ème Chapuis râle
13ème Contre de Camadini qui se joue de la défense Marseillaise décale parfaitement Le Pen qui trompe de manière imparable Barthez mais le Grandissime Chapuis était en position de hors jeu de position. Un grand merci à Mr Lannoy pour cette décision aberrante mais bien utile pour nous. Denis Balbir ne s’en est visiblement toujours pas remis.
14ème Marlet à la limite de la surface servit par Drogba effectue quelques jongles et frappe en pivot.
16ème Grosse faute de Sommeil et carton mérité… Que de fautes, que de nervosité !!
20ème Meriem effectue une longue ouverture pour Drogba qui contrôle parfaitement puis s’effondre avant même qu’Ehret ne le touche Penalty et carton rouge pour le strasbourgeois qui avait bel et bien récupéré le ballon.
Drogba transforme sans soucis. (1-0)
22ème Meriem encore lui lance Marlet en profondeur qui s’effondre après un léger coup d’épaule.
24ème Ferreira-Meriem-Flamini, encore un joli mouvement coté droit mais le centre du jeune Marseillais ne peut être repris par Drogba un peu court
27ème Encore Meriem pour Drogba qui centre en retrait mais prend Marlet à contre-pied.
38ème Marlet rate un contrôle puis rate son dribble et se retrouve seul devant Fernandez, il tire sur le gardien qui ne peut que détourner le ballon sans l’empêcher de rentrer.
« Un but magnifique » selon l’imbuvable Luc Sonor…(2-0)
Seconde mi-temps
46ème Drogba blessé à laissé sa place à Dos Santos et Meriem dès la reprise traverse latéralement le terrain à hauteur de la surface Strasbourgeoise pour décaler intelligemment Ferreira sur son aile qui s’avance pour tromper avec calme et sang froid le portier Alsacien. (3-0)
56ème Flamini auteur d’un match sobre laisse sa place à N’Diaye.
66ème Frappe de Skacel au ras du poteau.
68ème Johansen remplace Skacel
71ème Centre de Johansen pour Marlet dans le dos des défenseurs strasbourgeois qui tacle avec rage mais le ballon passe à coté
93ème N’Diaye ouvre magnifiquement pour Ferreira qui inscrit la copie conforme de son premier but. (4-0)
Le jeu et les joueurs
Barthez : Pas grand-chose à faire et quelques dégagements dans les tribunes une soirée tranquille.
Ferreira : Au four et au moulin le Brésilien à oublié Le Pen une seule fois mais on ne lui en tiendra pas rigueur (merci encore Mr Lannoy) tant son apport offensif à été convaincant. Un match plein.
Skacel : Sans adversaire direct dans sa zone, n’a eu aucun travail défensif à effectuer et s’en est contenté pendant 66 minutes moment choisi par le Tchèque pour apporter un énorme plus offensif en frappant du gauche au raz du poteau. Un tout petit match, remplacé une minute après sa seule action de la rencontre par Johansen qui dans un contexte très favorable a effectué son boulot sobrement.
Hemdani : On ne l’a pas vu et ce n’est pas de sa faute, les Alsaciens n’ayant eu qu’une seule occasion en marquant un but certes tout à fait valable (sur cette action non plus, on ne l’a pas vu).
Sommeil : Bon avoir Cyril Chapuis comme attaquant à surveiller, il y a pire en L1. David s’en est donc tiré très facilement même s’il s’est essuyé les crampons sur la cheville de Farnerud dans un premier quart d’heure très agressif (pour les chevilles adverses) des Marseillais. Il s’est également essayé aux transversales de 40 mètres dans les pieds avec succès.
Beye : Moins en vue que lors de ses dernières sorties, Habib n’a pas eu grand-chose à faire mais il l’a fait proprement.
Flamini : Si l’on excepte les 20 premières minutes, les Marseillais ont à 11 contre 10 pris constamment le dessus sur leurs homologues Strasbourgeois ; dans ce contexte. Flamini a apporté sa pierre à l’édifice offensif Olympien avec quelques phases de jeu magnifiques sur le côté droit en compagnie de Meriem, Celestini ou Ferreira.
Celestini : Placé dans l’axe du milieu Marseillais, il a parfaitement joué son rôle de récupérateur relayeur.
Meriem : On va lui attribuer deux passes décisives tant l’ouverture vers Drogba était lumineuse. Camel à apporté le plus technique que l’on attendait… si seulement il pouvait être constant !
Drogba : « J’ai du jus, je voulais rester sur le terrain », on à du mal à comprendre celui qui voulait souffler il y a à peine dix jours, à moins que sa blessure aux adducteurs ne soit qu’une énième démonstration de ses talents de comédien. Ceci mis à part Didier Drogba à encore une fois débloqué la situation grâce à sa puissance et sa technique vraiment hors du commun.
Marlet : Un début de match poussif puis une seconde période esseulé en pointe, Steeve à quand même trouvé le moyen d’inscrire un drôle de but et s’est quand même battu jusqu’au bout, de là à parler de prestation de qualité internationale il n’y a que Luc Sonor pour le penser…
In fine
4-0 au Vel’, la plus large victoire à domicile depuis pfffiou…, des joueurs concernés et concentrés, une bonne dose de confiance pour les joutes à venir, le vieux compte du match aller définitivement enterré, alors merci les Olympiens, merci Cyril Chapuis, merci Monsieur Lannoy, et merci Maame Pixie pour cette belle soirée !
CampaPix
:mf_doctor :Pixie
«A bout de souffle» scandait fiévreusement Nougaro sur l’air du Blue Rondo a la Turk. A bout de souffle, voilà le risque pour les Marseillais au terme d’une rude semaine qui aura vu nos zéros devenir héros en passant d’une île à l’autre. Certes, le superbe nul ramené d’Anfield a apporté un peu de réconfort au c½ur des supporters après l’affront de Furiani,mais le combat intense de Liverpool a probablement laissé des traces dans les organismes. Alors, si certains attendent une large victoire contre le Racing pour effacer le camouflet récolté à l’aller, d’autres, plus sages, se contenteraient volontiers des trois points pour ce troisième face-à-face de la saison. Trois points indispensables pour rester dans la course à l’UEFA, l’objectif Ligue des Champions étant sans doute à ranger définitivement au rayon souvenirs depuis la victoire du PSG au Mans.
Echaudé par le couac bastiais, Joselito s’est cette fois décidé à faire tourner, tout en restant fidèle à son 3-5-2. L’équipe mise en place diffère ainsi sensiblement de celle alignée à Anfield puisque Sommeil, Skacel, Celestini et Meriem remplacent Meité, Dos Santos, N’Diaye et Batlles. A contrario, Steve Marlet est confirmé aux côtés de Drogba en lieu et place de Mido. L’attaquant Egyptien va même quitter ostensiblement le Vélodrome juste avant le coup d’envoi, soudainement frappé par une gastro-entérite aiguë (un excès de fish and chips peut-être, ou plus sûrement la frustration de sa non-titularisation à Liverpool). Le début de la fin de l’aventure marseillaise pour le bouillant pharaon ? Côté Strasbourgeois, le redoutable Mamadou Niang, insuffisamment remis, est finalement contraint de rester sur le banc au coup d’envoi mais le potentiel offensif du squad de Kombouaré reste intéressant, avec les talentueux Farnerud Brothers, le virevoltant Le Pen voire l’ombrageux Cyril Chapuis, lauréat à vie du prix Marionnaud et attaquant de soutien à ses heures.
A ce stade du compte rendu, je dois vous rappeler qu’il s’agit d’une grande première ce soir dans la fumerie, puisque je suis convié chez Pixie pour commenter avec lui cet OM-Strasbourg pour OpiOM.net (merci Grégoire !). Flash back obligatoire.
17h50. Après de longues heures de marche dans la campagne hostile, j’arrive enfin devant le manoir du Calife. Impeccable dans son éternel gilet sans manches en poils de chèvre, le Vizir m’attend devant le perron, me salue chaleureusement - d’autant que je lui ai apporté des Kinder Bueno, son péché mignon - et me conduit au salon ("Mazette, ce canapé trois places en peau de zébu pleine fleur… Il se refuse rien le Calife depuis qu’il bosse à la radio !", songé-je). D’une exemplaire discrétion, Maame Pixie a préféré nous laisser seuls pour cet événement, mais, épouse modèle, elle a mis les petits plats dans les grands avant de s’éclipser : Pringles Hot Spicy, Chipster fromage, pitites olives piquantes, Fanta Citron et Panach à volonté, le grand jeu quoi. Je prends place aux côtés du Calife ("Ralala, c’est vrai qu’il est pas très virulent physiquement"), juste sous le poster géant de Philippe Christanval qui trône au-dessus du canapé. Mais alors que je m’apprête à savourer le spectacle télévisuel, je m’aperçois que mon champ de vision est totalement obstrué à cause des sombreros du Calife, surtout celui du dessus. Rendu oculairement inapte par cet obstacle inattendu, me voilà contraint de laisser la parole au Vizir. A vous, mon ptit Jean-Pixie…
‘’Et bien merci, mon cher Campanuche... Voui, une ambiance des grands soirs boulevard Michelet, où l’on déplore seulement l’absence inexplicable de Philippe Christanval...’’
Première mi-temps
5ème Coup franc de Drogba repoussé dans l’axe sur Skacel dont la reprise est contrée par le dos de Flamini.
6ème Flamini, Celestini et Ferreira effectuent un beau mouvement en triangle coté droit ponctué par une tête peu dangereuse de Drogba.
8ème Chapuis râle
13ème Contre de Camadini qui se joue de la défense Marseillaise décale parfaitement Le Pen qui trompe de manière imparable Barthez mais le Grandissime Chapuis était en position de hors jeu de position. Un grand merci à Mr Lannoy pour cette décision aberrante mais bien utile pour nous. Denis Balbir ne s’en est visiblement toujours pas remis.
14ème Marlet à la limite de la surface servit par Drogba effectue quelques jongles et frappe en pivot.
16ème Grosse faute de Sommeil et carton mérité… Que de fautes, que de nervosité !!
20ème Meriem effectue une longue ouverture pour Drogba qui contrôle parfaitement puis s’effondre avant même qu’Ehret ne le touche Penalty et carton rouge pour le strasbourgeois qui avait bel et bien récupéré le ballon.
Drogba transforme sans soucis. (1-0)
22ème Meriem encore lui lance Marlet en profondeur qui s’effondre après un léger coup d’épaule.
24ème Ferreira-Meriem-Flamini, encore un joli mouvement coté droit mais le centre du jeune Marseillais ne peut être repris par Drogba un peu court
27ème Encore Meriem pour Drogba qui centre en retrait mais prend Marlet à contre-pied.
38ème Marlet rate un contrôle puis rate son dribble et se retrouve seul devant Fernandez, il tire sur le gardien qui ne peut que détourner le ballon sans l’empêcher de rentrer.
« Un but magnifique » selon l’imbuvable Luc Sonor…(2-0)
Seconde mi-temps
46ème Drogba blessé à laissé sa place à Dos Santos et Meriem dès la reprise traverse latéralement le terrain à hauteur de la surface Strasbourgeoise pour décaler intelligemment Ferreira sur son aile qui s’avance pour tromper avec calme et sang froid le portier Alsacien. (3-0)
56ème Flamini auteur d’un match sobre laisse sa place à N’Diaye.
66ème Frappe de Skacel au ras du poteau.
68ème Johansen remplace Skacel
71ème Centre de Johansen pour Marlet dans le dos des défenseurs strasbourgeois qui tacle avec rage mais le ballon passe à coté
93ème N’Diaye ouvre magnifiquement pour Ferreira qui inscrit la copie conforme de son premier but. (4-0)
Le jeu et les joueurs
Barthez : Pas grand-chose à faire et quelques dégagements dans les tribunes une soirée tranquille.
Ferreira : Au four et au moulin le Brésilien à oublié Le Pen une seule fois mais on ne lui en tiendra pas rigueur (merci encore Mr Lannoy) tant son apport offensif à été convaincant. Un match plein.
Skacel : Sans adversaire direct dans sa zone, n’a eu aucun travail défensif à effectuer et s’en est contenté pendant 66 minutes moment choisi par le Tchèque pour apporter un énorme plus offensif en frappant du gauche au raz du poteau. Un tout petit match, remplacé une minute après sa seule action de la rencontre par Johansen qui dans un contexte très favorable a effectué son boulot sobrement.
Hemdani : On ne l’a pas vu et ce n’est pas de sa faute, les Alsaciens n’ayant eu qu’une seule occasion en marquant un but certes tout à fait valable (sur cette action non plus, on ne l’a pas vu).
Sommeil : Bon avoir Cyril Chapuis comme attaquant à surveiller, il y a pire en L1. David s’en est donc tiré très facilement même s’il s’est essuyé les crampons sur la cheville de Farnerud dans un premier quart d’heure très agressif (pour les chevilles adverses) des Marseillais. Il s’est également essayé aux transversales de 40 mètres dans les pieds avec succès.
Beye : Moins en vue que lors de ses dernières sorties, Habib n’a pas eu grand-chose à faire mais il l’a fait proprement.
Flamini : Si l’on excepte les 20 premières minutes, les Marseillais ont à 11 contre 10 pris constamment le dessus sur leurs homologues Strasbourgeois ; dans ce contexte. Flamini a apporté sa pierre à l’édifice offensif Olympien avec quelques phases de jeu magnifiques sur le côté droit en compagnie de Meriem, Celestini ou Ferreira.
Celestini : Placé dans l’axe du milieu Marseillais, il a parfaitement joué son rôle de récupérateur relayeur.
Meriem : On va lui attribuer deux passes décisives tant l’ouverture vers Drogba était lumineuse. Camel à apporté le plus technique que l’on attendait… si seulement il pouvait être constant !
Drogba : « J’ai du jus, je voulais rester sur le terrain », on à du mal à comprendre celui qui voulait souffler il y a à peine dix jours, à moins que sa blessure aux adducteurs ne soit qu’une énième démonstration de ses talents de comédien. Ceci mis à part Didier Drogba à encore une fois débloqué la situation grâce à sa puissance et sa technique vraiment hors du commun.
Marlet : Un début de match poussif puis une seconde période esseulé en pointe, Steeve à quand même trouvé le moyen d’inscrire un drôle de but et s’est quand même battu jusqu’au bout, de là à parler de prestation de qualité internationale il n’y a que Luc Sonor pour le penser…
In fine
4-0 au Vel’, la plus large victoire à domicile depuis pfffiou…, des joueurs concernés et concentrés, une bonne dose de confiance pour les joutes à venir, le vieux compte du match aller définitivement enterré, alors merci les Olympiens, merci Cyril Chapuis, merci Monsieur Lannoy, et merci Maame Pixie pour cette belle soirée !
CampaPix
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Ana flamoute ?