03-03-2004, 23:00
Heureux, qui comme Ulysse…
A l’heure où les ambitions de l’OM se cantonnent à une sixième place, la coupe d’Europe arrive à point nommé pour redonner un peu de baume au c½ur, à une saison jusqu’alors bien terne. A l’aube de cette confrontation, le navire marseillais est ballotté par les tempêtes. Certes l’équipe ne perd plus mais paradoxalement, elle n’arrive pas non plus à engendrer quelques victoires. Et ce n’est pas la prestation du match aller qui va dissiper nos doutes, les Marseillais ayant réalisé le minimum syndical avec un penalty burlesque de Didier Drogba. L’odyssée européenne est donc loin d’être acquise, le premier craintif étant d’ailleurs le commandant de bord, José la caution Marseillaise qui qualifiait ce match de « traquenard ».
Pour arracher la qualification en Ukraine, le coach Marseillais compte donc sur une équipe de 11 guerriers qui auront pour première vocation de défendre. Le traditionnel 5-3-2 est donc de rigueur, avec Barthez dans les cage, trois stoppeurs au centre avec Meité, Beye et Hemdami, Dos Santos en milieu défensif gauche et Ferreira à droite. Au milieu, on retrouve le petit jeune qui monte Mathieu Flamini, épaulé par N’Diaye, et enfin Battles dans un rôle d’organisateur du jeu. En attaque, Drogba étant laissé au repos, le tandem est composé de Mido et Marlet.
Le descriptif :
A la 22eme minute, sur un centre de Dos Santos, Mido réalise une tête sans danger pour Kernozenko qui était bien placé.
A la 26eme minute, sur un corner tiré par Battles, Beye effectue une belle tête mais un ukrainien arrive à sauver le ballon sur la ligne.
A la 43eme minute, Rotan tente une frappe qui passe largement a coté.
Dans un match terne et sans véritables occasions, seul la vodka permet de se réchauffer et les supporters ukrainiens s’en donnent à c½ur joie.
A la 46eme minute, Rotan échappe à Meité et tente une frappe, c’est loin du but.
A la 47eme minute, Flamini s’excentre sur son coté droit et délivre un bon ballon pour N’Diaye qui réalise un tir cadré mais trop mou pour inquiéter le portier ukrainien.
A la 55eme minute, sur une action menée par Battles et Mido, Flamini hérité un ballon à l’entrée de la surface, il tente la frappe mais Kernozenko réalise une belle parade. C’est la plus belle occasion du match.
A la 60eme minute, Maksimyuk réalisé une agression sur Ferreira qui se tord de douleur et qui sera contraint de céder sa place. Le défenseur Ukrainien ne récolte que d’un carton jaune.
A la 62eme minute, Beye est poussé violemment, le défenseur phocéen ne se laisse pas faire et en dit deux mots à l’ukrainien, qu’il saisit par le coup.
A la 67eme minute, Nazarenko, seul au second poteau, loupe sa reprise qui part loin des cages de Fabien Barthez. Il faut faire quelque chose pour les pigeons du stade Meteor, c’est un véritable massacre…
A la 84eme minute, Drogba effectue une passe latérale vers Meriem. Ce dernier, s’avance et effectue une belle frappe pleine lucarne, mais le gardien repousse en corner.
A la 89eme minute, sur un coup de pied arrêté, un Ukrainien effectue une frappe de l’extérieur du pied dans la surface de réparation. C’était une belle opportunité mais apparemment c’est la saison des vendanges en Ukraine.
L’analyse :
Dans ce difficile périple en Ukraine, il y a pas mal de points positifs à retenir. On peut déjà dire qu’la caution Marseillaise était tactiquement parfait. En effet, les Marseillais ont effectué un pressing haut et constant, obligeant les Ukrainiens à jouer en passes longues et cela a permis une bonne récupération du ballon. Du point de vue de l’esprit, les Phocéens étaient présents et n’ont rien lâché, ils ont eu davantage d’occasions que leur adversaire du soir et n’ont pas hésité à prendre le jeu à leur compte.
En ce qui concerne l’animation offensive, nous n’avons pas vu grand-chose, quelques frappes de temps en temps et puis c’est tout. On a tout de même vu quelques opportunités intéressantes lorsque Battles ou Flamini s’excentraient. A noter qu’il faut quand même saluer la performance des attaquants Ukrainiens, sans doute ensorceler par Circé pour faire preuve d’autant de maladresse…
Dans ce genre d’aventure incertaine, il y a toujours un héros et ce soir, c’est Beye qui endosse ce rôle. Il fut parfait défensivement, où il s’est acquitté de sa tâche avec brio, et offensivement, il a fallu d’un rien pour qu’il marque un but. La défense marseillaise a trouvé son patron. Dans cette partie où le collectif a primé sur le reste, il est difficile de trouver des individualités qui se sont distinguées, mais on peut citer Battles qui par sa conservation du ballon a permis d’organiser les relances offensives et Flamini qui s’est donné sans compter…
Nul doute que l’odyssée européenne de l’Olympique de Marseille aura d’autres obstacles bien plus ardus que celui là sur sa route, mais en attendant, nous partageons le sort du roi d’Ithaque qui comme l’a si bien dit Du Bellay « Heureux qui, comme Ulysse a fait un bon voyage ».
Dav_ :canotier:
A l’heure où les ambitions de l’OM se cantonnent à une sixième place, la coupe d’Europe arrive à point nommé pour redonner un peu de baume au c½ur, à une saison jusqu’alors bien terne. A l’aube de cette confrontation, le navire marseillais est ballotté par les tempêtes. Certes l’équipe ne perd plus mais paradoxalement, elle n’arrive pas non plus à engendrer quelques victoires. Et ce n’est pas la prestation du match aller qui va dissiper nos doutes, les Marseillais ayant réalisé le minimum syndical avec un penalty burlesque de Didier Drogba. L’odyssée européenne est donc loin d’être acquise, le premier craintif étant d’ailleurs le commandant de bord, José la caution Marseillaise qui qualifiait ce match de « traquenard ».
Pour arracher la qualification en Ukraine, le coach Marseillais compte donc sur une équipe de 11 guerriers qui auront pour première vocation de défendre. Le traditionnel 5-3-2 est donc de rigueur, avec Barthez dans les cage, trois stoppeurs au centre avec Meité, Beye et Hemdami, Dos Santos en milieu défensif gauche et Ferreira à droite. Au milieu, on retrouve le petit jeune qui monte Mathieu Flamini, épaulé par N’Diaye, et enfin Battles dans un rôle d’organisateur du jeu. En attaque, Drogba étant laissé au repos, le tandem est composé de Mido et Marlet.
Le descriptif :
A la 22eme minute, sur un centre de Dos Santos, Mido réalise une tête sans danger pour Kernozenko qui était bien placé.
A la 26eme minute, sur un corner tiré par Battles, Beye effectue une belle tête mais un ukrainien arrive à sauver le ballon sur la ligne.
A la 43eme minute, Rotan tente une frappe qui passe largement a coté.
Dans un match terne et sans véritables occasions, seul la vodka permet de se réchauffer et les supporters ukrainiens s’en donnent à c½ur joie.
A la 46eme minute, Rotan échappe à Meité et tente une frappe, c’est loin du but.
A la 47eme minute, Flamini s’excentre sur son coté droit et délivre un bon ballon pour N’Diaye qui réalise un tir cadré mais trop mou pour inquiéter le portier ukrainien.
A la 55eme minute, sur une action menée par Battles et Mido, Flamini hérité un ballon à l’entrée de la surface, il tente la frappe mais Kernozenko réalise une belle parade. C’est la plus belle occasion du match.
A la 60eme minute, Maksimyuk réalisé une agression sur Ferreira qui se tord de douleur et qui sera contraint de céder sa place. Le défenseur Ukrainien ne récolte que d’un carton jaune.
A la 62eme minute, Beye est poussé violemment, le défenseur phocéen ne se laisse pas faire et en dit deux mots à l’ukrainien, qu’il saisit par le coup.
A la 67eme minute, Nazarenko, seul au second poteau, loupe sa reprise qui part loin des cages de Fabien Barthez. Il faut faire quelque chose pour les pigeons du stade Meteor, c’est un véritable massacre…
A la 84eme minute, Drogba effectue une passe latérale vers Meriem. Ce dernier, s’avance et effectue une belle frappe pleine lucarne, mais le gardien repousse en corner.
A la 89eme minute, sur un coup de pied arrêté, un Ukrainien effectue une frappe de l’extérieur du pied dans la surface de réparation. C’était une belle opportunité mais apparemment c’est la saison des vendanges en Ukraine.
L’analyse :
Dans ce difficile périple en Ukraine, il y a pas mal de points positifs à retenir. On peut déjà dire qu’la caution Marseillaise était tactiquement parfait. En effet, les Marseillais ont effectué un pressing haut et constant, obligeant les Ukrainiens à jouer en passes longues et cela a permis une bonne récupération du ballon. Du point de vue de l’esprit, les Phocéens étaient présents et n’ont rien lâché, ils ont eu davantage d’occasions que leur adversaire du soir et n’ont pas hésité à prendre le jeu à leur compte.
En ce qui concerne l’animation offensive, nous n’avons pas vu grand-chose, quelques frappes de temps en temps et puis c’est tout. On a tout de même vu quelques opportunités intéressantes lorsque Battles ou Flamini s’excentraient. A noter qu’il faut quand même saluer la performance des attaquants Ukrainiens, sans doute ensorceler par Circé pour faire preuve d’autant de maladresse…
Dans ce genre d’aventure incertaine, il y a toujours un héros et ce soir, c’est Beye qui endosse ce rôle. Il fut parfait défensivement, où il s’est acquitté de sa tâche avec brio, et offensivement, il a fallu d’un rien pour qu’il marque un but. La défense marseillaise a trouvé son patron. Dans cette partie où le collectif a primé sur le reste, il est difficile de trouver des individualités qui se sont distinguées, mais on peut citer Battles qui par sa conservation du ballon a permis d’organiser les relances offensives et Flamini qui s’est donné sans compter…
Nul doute que l’odyssée européenne de l’Olympique de Marseille aura d’autres obstacles bien plus ardus que celui là sur sa route, mais en attendant, nous partageons le sort du roi d’Ithaque qui comme l’a si bien dit Du Bellay « Heureux qui, comme Ulysse a fait un bon voyage ».
Dav_ :canotier: