01-02-2004, 22:35
(Modification du message : 01-02-2004, 22:43 par boeuf mode.)
Il est pas verni Loulou. Son double-quintal accumule les pontages coronariens relatifs aux performances de son team intime. Il a beau suer (et non pas Bossuet) sang et eau sur le banc au côté de son coach, rien n'y fait. Sa formation truste les bides. Un point en sept matchs. On frôle la correctionnelle. Je dirais même plus, on touche des fonds abyssaux. La relégation, ça lui pend au nez au gravos. C'est dommage, on l'aime bien, le Loulou de ces dames, avec son air bougon et sa vue basse.
Bon dans l'Hérault, c'est pas encore au niveau de l'attaque que ça pêche le plus. 28 buts dont 19 pour son tandem de pointe, l'international espoir Bamogo et le lusitanien Rui Pataca, on a vu pire. Après tout, chez nous, on en est jamais qu'à 29. Y'a pas de quoi jouer au mariole. Nan, le gros hic se situe en défense. 37 pions dans la musette, c'est ni plus ni moins que le bonnet d'âne de la joyeuse troupe de Ligue 1. Si l'on osait une métaphore fromagère, l'arrière-garde montpelliéraine ressemblerait plus à un emmenthal suisse qu'à un solide Pélardon, le petit chèvre local. J'ai pas parlé des chèvres…
Le père Nicollin, il avait bien penser à renforcer au mercato sa formation chérie. Avec Bernardet, le sauveur de l'an passé, celui qu'avait fait le pèlerinage à Lourdes, ils avaient zieuté sur Bertin et aussi sur Delaye. Pas des cadors, me direz-vous, mais on fait ce qu'on peut avec les moyens qu'on a. Remarque bien, ça devait être déjà trop dispendieux biscotte telle s½ur Anne, on a rien vu venir du côté de la Mosson.
Quand on a pas le sou, on est réduit à investir dans le jeune. La classe biberon. Les chiards du centre de formation. Mais, faut pas croire, on tire pas à tous les coups le gros lot façon Laurent Blanc. Aujourd'hui, les générations d'exception, on en trouve surtout en Bourgogne ou encore en Franche-Comté dans les écuries des deux Guy. Sans vouloir être vexant, le MHSC, c'est pas la fiancée la plus sexy pour un gamin qui veut faire ses classes.
Pis, il en a marre de cracher au bassinet, Loulou. Marre que sa collecte de poubelles serve à entretenir des danseuses ou des peintres. Les arts majeurs, ça a jamais été sa tasse de thé à l'énorme. Finie la flambe, adieu veau, vache, cochon et autre Valderrama. L'heure est désormais aux éconocroques. Pas question d'hypothéquer l'entreprise pour frimer dans les soirées mondaines. A ce tarif-là, faut pas s'étonner si on trouve du déchet partout, y compris dans le jeu héraultais…
A propos d'ordure, on se gardera bien de taxer ainsi le susnommé Bré, homme en noir de sinistre mémoire. Mais, du côté de l'OM, on y songe quand même. Pour une fois qu'on commençait à développer un football plus construit, on tombe sur un gars hostile qui fait rien qu'à flasher sur la maison Peugeot. A ce stade, on peut plus parler de scoumoune. Ça frise l'acharnement thérapeutique…
M'enfin, là, c'est un match en retard. Une rencontre reportée pour cause de gros temps. A l'époque, la rupture d'une digue sur la rivière Mosson, proche du stade éponyme, avaient entraîné l'inondation de l'enceinte languedocienne. Quoiqu'il en soit, l'OM n'a plus le choix. Ce rendez-vous, nos olympiens ne peuvent plus le manquer s'ils veulent croire encore un tout petit poil à l'Europe. Ils se doivent de retrouver fissa cohésion et efficacité et ce, malgré le grand chambardement du marché d'hiver…
Un recrutement somme toute en demi-teinte dont le point d'orgue semble bel et bien être Batlles, le Zidane du pauvre comme le surnomme les mauvaises langues. En attendant, contre Sochaux, il a déjà essayé de remettre de l'ordre dans la maison. Mais comme dirait le mage de Solutré, il faut laisser du temps au temps. Question défense, outre le carioca Ferreira, un nouvel arrivant en la personne de Sommeil, a posé ses valises sur le Vieux Port. Sa vitesse de jaillissement tentera de faire oublier la puissance de Dany le Rouge. D'autant que Christanval suspendu ne sera pas du voyage non plus. Mais, est-ce vraiment un handicap ?
En cerise sur le gâteau, on hérite d'un obscur attaquant ibérique du nom de Sergio Contreras Pardo, sans lien de parenté aucun avec l'aboyeur Nanard. Vingt ans et toutes ses dents ou presque, il est affublé du curieux sobriquet de Koke. Gageons que ce quidam pourra évoluer le long de sa ligne et qu'il saura nous refiler autre chose que de la poudre aux yeux. Nous, on veut respirer de l'air frais. Les gars de la narine, on a déjà donné ! Entre le sommeil et la coke, il ne nous reste que la rêverie...
boeuf mode
Bon dans l'Hérault, c'est pas encore au niveau de l'attaque que ça pêche le plus. 28 buts dont 19 pour son tandem de pointe, l'international espoir Bamogo et le lusitanien Rui Pataca, on a vu pire. Après tout, chez nous, on en est jamais qu'à 29. Y'a pas de quoi jouer au mariole. Nan, le gros hic se situe en défense. 37 pions dans la musette, c'est ni plus ni moins que le bonnet d'âne de la joyeuse troupe de Ligue 1. Si l'on osait une métaphore fromagère, l'arrière-garde montpelliéraine ressemblerait plus à un emmenthal suisse qu'à un solide Pélardon, le petit chèvre local. J'ai pas parlé des chèvres…
Le père Nicollin, il avait bien penser à renforcer au mercato sa formation chérie. Avec Bernardet, le sauveur de l'an passé, celui qu'avait fait le pèlerinage à Lourdes, ils avaient zieuté sur Bertin et aussi sur Delaye. Pas des cadors, me direz-vous, mais on fait ce qu'on peut avec les moyens qu'on a. Remarque bien, ça devait être déjà trop dispendieux biscotte telle s½ur Anne, on a rien vu venir du côté de la Mosson.
Quand on a pas le sou, on est réduit à investir dans le jeune. La classe biberon. Les chiards du centre de formation. Mais, faut pas croire, on tire pas à tous les coups le gros lot façon Laurent Blanc. Aujourd'hui, les générations d'exception, on en trouve surtout en Bourgogne ou encore en Franche-Comté dans les écuries des deux Guy. Sans vouloir être vexant, le MHSC, c'est pas la fiancée la plus sexy pour un gamin qui veut faire ses classes.
Pis, il en a marre de cracher au bassinet, Loulou. Marre que sa collecte de poubelles serve à entretenir des danseuses ou des peintres. Les arts majeurs, ça a jamais été sa tasse de thé à l'énorme. Finie la flambe, adieu veau, vache, cochon et autre Valderrama. L'heure est désormais aux éconocroques. Pas question d'hypothéquer l'entreprise pour frimer dans les soirées mondaines. A ce tarif-là, faut pas s'étonner si on trouve du déchet partout, y compris dans le jeu héraultais…
A propos d'ordure, on se gardera bien de taxer ainsi le susnommé Bré, homme en noir de sinistre mémoire. Mais, du côté de l'OM, on y songe quand même. Pour une fois qu'on commençait à développer un football plus construit, on tombe sur un gars hostile qui fait rien qu'à flasher sur la maison Peugeot. A ce stade, on peut plus parler de scoumoune. Ça frise l'acharnement thérapeutique…
M'enfin, là, c'est un match en retard. Une rencontre reportée pour cause de gros temps. A l'époque, la rupture d'une digue sur la rivière Mosson, proche du stade éponyme, avaient entraîné l'inondation de l'enceinte languedocienne. Quoiqu'il en soit, l'OM n'a plus le choix. Ce rendez-vous, nos olympiens ne peuvent plus le manquer s'ils veulent croire encore un tout petit poil à l'Europe. Ils se doivent de retrouver fissa cohésion et efficacité et ce, malgré le grand chambardement du marché d'hiver…
Un recrutement somme toute en demi-teinte dont le point d'orgue semble bel et bien être Batlles, le Zidane du pauvre comme le surnomme les mauvaises langues. En attendant, contre Sochaux, il a déjà essayé de remettre de l'ordre dans la maison. Mais comme dirait le mage de Solutré, il faut laisser du temps au temps. Question défense, outre le carioca Ferreira, un nouvel arrivant en la personne de Sommeil, a posé ses valises sur le Vieux Port. Sa vitesse de jaillissement tentera de faire oublier la puissance de Dany le Rouge. D'autant que Christanval suspendu ne sera pas du voyage non plus. Mais, est-ce vraiment un handicap ?
En cerise sur le gâteau, on hérite d'un obscur attaquant ibérique du nom de Sergio Contreras Pardo, sans lien de parenté aucun avec l'aboyeur Nanard. Vingt ans et toutes ses dents ou presque, il est affublé du curieux sobriquet de Koke. Gageons que ce quidam pourra évoluer le long de sa ligne et qu'il saura nous refiler autre chose que de la poudre aux yeux. Nous, on veut respirer de l'air frais. Les gars de la narine, on a déjà donné ! Entre le sommeil et la coke, il ne nous reste que la rêverie...
boeuf mode