30-01-2004, 08:57
(Modification du message : 30-01-2004, 18:53 par boeuf mode.)
Si chaud à Sochaux sans chichi et sans Sytchev. A peu près aussi facile à prononcer que les chaussettes de l'archi-duchesse et leur éventuelle sécheresse. Gagner sans coup férir à Auguste-Bonal A peu près aussi envisageable que de déceler un zeste d'intelligence sur le plateau du Big Deal ou dans le creux d'une des pupilles de Van Damme, initiales JC, rien à voir avec les pâtisseries homonymes...
Même si le grand maître du plat pays et des arts martiaux réunis assure toujours "qu'un biscuit, ça n'a pas de spirit, c'est juste un biscuit", réussir un bon résultat en terre doubiste, ça ne va vraiment pas être du gâteau. Si la joyeuse troupe du nigaud nous ramène trois points du grand Est, on risque bien d'en rester comme deux ronds de flan. Primo, il faut bien reconnaître que le José manque encore de brioche en tant que coach de haut-niveau. Deuxio, le jeu dispensé par ses joueurs est actuellement aussi digeste qu'un Paris-Brest...
Étrange histoire au demeurant ! Qui l'eut cru en début de saison ? Pas grand monde à dire vrai, tellement les espoirs fondés sur notre OM new look étaient immenses. Chacun pensait dans sa Ford intérieure que Marseille allait écraser du Peugeot, le réduire à l'état d'épave pour casse péri-urbaine.Que nenni ! Force est de constater qu'après l'euphorie de l'ivresse, voici venu le temps des gueules de bois.
Faut dire, le petit père Lacombe derrière ses bacchantes d'une époque révolue, entre Lech Walesa et Claude Bez, il a réussi à concocter un football sacrément spectaculaire avec cette génération sochalienne bénie des dieux. A la houlette, il a intronisé Benoît, si peu playboy mais véritable gentil organisateur du jeu franc-comtois. Et là, on n'est pas au club Med à se bronzer la couenne sur la plage de Djerba la douce ou de Mykonos. Ici, on est entre soi, à peine 5000 habitants, on s'amuse comme on peu...
Une des rares bonnes nouvelles de la soirée, c'est l'absence de leur attaquant carioca Santos qui flambe en Afrique avec la sélection tunisienne de Roger la carpe. M'enfin, il reste Pierre-Alain Frau, PAF pour les intimes, et lui, ce n'est vraiment pas de la petite bière. Avec son comparse Pagis, ils risquent encore de mettre le feu au lac ou plus précisément à l'arrière-garde phocéenne.
Bon, contre Metz, y'a eu un début de mieux avec une défense à trois dans l'axe et un Dany le Rouge un tantinet plus concerné par les débats. Ferreira, le nouvel arrivant, a laissé entrevoir des choses prometteuses sur son flanc droit. Mais faudrait voir à produire du jeu. Du vrai pas un ersatz de baballe, où on balance systématiquement loin devant sur l'ivoirien, désormais connu comme le loup blanc par toutes les défenses gauloises.
Alterner passe courte et longue relance, service millimétré et centre au cordeau. Évoluer en triangle au lieu de tourner en rond. Investir le rectangle adverse en oubliant les pieds carrés. Certes, la géométrie dans l'espace, ça se travaille au tableau noir mais faut quand même disposer d'un premier de la classe pour la dessiner sur le gazon vert. Prions la Bonne-Mère que Batlles soit cet homme-là. Le moins que l'on puisse dire est qu'il bénéficie d'un temps d'adaptation bien minime...
Allez. Soyons fous. Et si le temps des vaches maigres était désormais révolu. Et si notre OM relevait soudain la tête et retrouvait un fond de jeu au pays du vin jaune. Et si les onze guerriers d'la caution Marseillaise, rescapés des blessures et de la coupe d'Afrique, se décidaient enfin à nous offrir samedi un spectacle digne du rang du grand OM. Je sais, avec des si, on mettrait Paris en bouteille et Marseille en amphore...
boeuf mode
Même si le grand maître du plat pays et des arts martiaux réunis assure toujours "qu'un biscuit, ça n'a pas de spirit, c'est juste un biscuit", réussir un bon résultat en terre doubiste, ça ne va vraiment pas être du gâteau. Si la joyeuse troupe du nigaud nous ramène trois points du grand Est, on risque bien d'en rester comme deux ronds de flan. Primo, il faut bien reconnaître que le José manque encore de brioche en tant que coach de haut-niveau. Deuxio, le jeu dispensé par ses joueurs est actuellement aussi digeste qu'un Paris-Brest...
Étrange histoire au demeurant ! Qui l'eut cru en début de saison ? Pas grand monde à dire vrai, tellement les espoirs fondés sur notre OM new look étaient immenses. Chacun pensait dans sa Ford intérieure que Marseille allait écraser du Peugeot, le réduire à l'état d'épave pour casse péri-urbaine.Que nenni ! Force est de constater qu'après l'euphorie de l'ivresse, voici venu le temps des gueules de bois.
Faut dire, le petit père Lacombe derrière ses bacchantes d'une époque révolue, entre Lech Walesa et Claude Bez, il a réussi à concocter un football sacrément spectaculaire avec cette génération sochalienne bénie des dieux. A la houlette, il a intronisé Benoît, si peu playboy mais véritable gentil organisateur du jeu franc-comtois. Et là, on n'est pas au club Med à se bronzer la couenne sur la plage de Djerba la douce ou de Mykonos. Ici, on est entre soi, à peine 5000 habitants, on s'amuse comme on peu...
Une des rares bonnes nouvelles de la soirée, c'est l'absence de leur attaquant carioca Santos qui flambe en Afrique avec la sélection tunisienne de Roger la carpe. M'enfin, il reste Pierre-Alain Frau, PAF pour les intimes, et lui, ce n'est vraiment pas de la petite bière. Avec son comparse Pagis, ils risquent encore de mettre le feu au lac ou plus précisément à l'arrière-garde phocéenne.
Bon, contre Metz, y'a eu un début de mieux avec une défense à trois dans l'axe et un Dany le Rouge un tantinet plus concerné par les débats. Ferreira, le nouvel arrivant, a laissé entrevoir des choses prometteuses sur son flanc droit. Mais faudrait voir à produire du jeu. Du vrai pas un ersatz de baballe, où on balance systématiquement loin devant sur l'ivoirien, désormais connu comme le loup blanc par toutes les défenses gauloises.
Alterner passe courte et longue relance, service millimétré et centre au cordeau. Évoluer en triangle au lieu de tourner en rond. Investir le rectangle adverse en oubliant les pieds carrés. Certes, la géométrie dans l'espace, ça se travaille au tableau noir mais faut quand même disposer d'un premier de la classe pour la dessiner sur le gazon vert. Prions la Bonne-Mère que Batlles soit cet homme-là. Le moins que l'on puisse dire est qu'il bénéficie d'un temps d'adaptation bien minime...
Allez. Soyons fous. Et si le temps des vaches maigres était désormais révolu. Et si notre OM relevait soudain la tête et retrouvait un fond de jeu au pays du vin jaune. Et si les onze guerriers d'la caution Marseillaise, rescapés des blessures et de la coupe d'Afrique, se décidaient enfin à nous offrir samedi un spectacle digne du rang du grand OM. Je sais, avec des si, on mettrait Paris en bouteille et Marseille en amphore...
boeuf mode