22-01-2004, 20:25
Depuis la fin des années 1980, les confrontations OM-PSG, PSG-OM ont une toute autre saveur. Alors que leurs histoires respectives sont diamétralement opposées voire incomparables, des points communs ont commencé à germer ces derniers temps. Outre une logique passion pour les clubs représentatifs des deux grandes villes de France et le conflit bipolaire Nord Sud, ce sont aussi par leurs résultats et leur jeu - bons ou mauvais - que ces deux clubs se rapprochent.
Alors que le grand OM survolait le championnat de France et même l'Europe à la fin des années 80 et début 90, la France pensait être orphelin après l'incroyable année 1993, sommet et fin réciproque d'une belle époque. Mais le Paris Saint-Germain de Canal+ - au mauvais acronyme PSG - saisi honorablement sa chance de leader français. La réussite ne fut pas équivalente, mais le succès était bel et bien présent. Avec un titre de champion de France, quelques coupes nationales, trois demi-finales et deux finales de coupe des coupes dont certains matches d'anthologies, et bien sûr la victoire contre Vienne dans cette même compétition.
Marseille et Paris ont ainsi dominé le paysage footballistique français et européen durant une décennie, avec quelques années communes terriblement alléchantes médiatiquement. Le parcours du premier a cependant bien plus marqué que celui du second, les résultats prestigieux de la ville du sud étant des arguments suffisants pour expliquer sa cote incontestable. Mais la bonne image de la capitale et ses succès d'une durée quinquennale lui ont permis d'être à l'image de sa ville, aimé et détesté de tous les quidams.
Ces deux clubs, aux supporters les plus chauvins de France et de Navarre, ont aussi comme point commun peu glorieux d'une vitrine de trophées vide depuis six ans pour l'un et onze ans pour l'autre. Un manque de victoire en phase finale qui exaspére les supporters, surtout les olympiens, nostalgiques d'une époque aujourd'hui révolue.
Et enfin autre caractéristique bien plus récente et utopique il y a encore quelques années, Paris reste sur quatre victoires d'affilée sur son rival. Une cinquième défaite, même aux tirs au but, pourrait donner des envies de boycott aux 44 415 abonnés au stade où les roues tournent quelques fois trop souvent.
Ce match de coupe entre les deux frères ennemis aura donc de multiple conséquences. Non seulement il lavera l'affront fait par ces parisiens se croyant dorénavant en terre conquise. Non seulement il permettra à l'OM de glaner potentiellement enfin un titre si cher à son coeur et à son histoire (déjà dix à son actif).
Mais une victoire marseillaise lui donnera l'occasion de rebondir sur le succès mitigé contre les lensois, et de pourquoi pas rêver mieux en championnat. Les deux matches en retard gagnés et une victoire parisienne sur Monaco pourraient transformer une équipe malade en machine à gagner, comme l'espéraient les supporters au mois de juillet dernier.
Le sort olympien lié au sort parisien, voici une bien belle anecdocte.
Alors que le grand OM survolait le championnat de France et même l'Europe à la fin des années 80 et début 90, la France pensait être orphelin après l'incroyable année 1993, sommet et fin réciproque d'une belle époque. Mais le Paris Saint-Germain de Canal+ - au mauvais acronyme PSG - saisi honorablement sa chance de leader français. La réussite ne fut pas équivalente, mais le succès était bel et bien présent. Avec un titre de champion de France, quelques coupes nationales, trois demi-finales et deux finales de coupe des coupes dont certains matches d'anthologies, et bien sûr la victoire contre Vienne dans cette même compétition.
Marseille et Paris ont ainsi dominé le paysage footballistique français et européen durant une décennie, avec quelques années communes terriblement alléchantes médiatiquement. Le parcours du premier a cependant bien plus marqué que celui du second, les résultats prestigieux de la ville du sud étant des arguments suffisants pour expliquer sa cote incontestable. Mais la bonne image de la capitale et ses succès d'une durée quinquennale lui ont permis d'être à l'image de sa ville, aimé et détesté de tous les quidams.
Ces deux clubs, aux supporters les plus chauvins de France et de Navarre, ont aussi comme point commun peu glorieux d'une vitrine de trophées vide depuis six ans pour l'un et onze ans pour l'autre. Un manque de victoire en phase finale qui exaspére les supporters, surtout les olympiens, nostalgiques d'une époque aujourd'hui révolue.
Et enfin autre caractéristique bien plus récente et utopique il y a encore quelques années, Paris reste sur quatre victoires d'affilée sur son rival. Une cinquième défaite, même aux tirs au but, pourrait donner des envies de boycott aux 44 415 abonnés au stade où les roues tournent quelques fois trop souvent.
Ce match de coupe entre les deux frères ennemis aura donc de multiple conséquences. Non seulement il lavera l'affront fait par ces parisiens se croyant dorénavant en terre conquise. Non seulement il permettra à l'OM de glaner potentiellement enfin un titre si cher à son coeur et à son histoire (déjà dix à son actif).
Mais une victoire marseillaise lui donnera l'occasion de rebondir sur le succès mitigé contre les lensois, et de pourquoi pas rêver mieux en championnat. Les deux matches en retard gagnés et une victoire parisienne sur Monaco pourraient transformer une équipe malade en machine à gagner, comme l'espéraient les supporters au mois de juillet dernier.
Le sort olympien lié au sort parisien, voici une bien belle anecdocte.