12-01-2004, 07:51
(Modification du message : 24-01-2004, 09:06 par boeuf mode.)
Manchots, les pingouins ?
A la lecture des récents résultats des palmipèdes, cette interrogation zoologique peut légitimement se poser dans un recoin de nos ciboulots. Rendez-vous compte. Pas le moindre petit but dans les quatre derniers matchs. Une attaque plus stérile qu'une chambre de réanimation. Pas la peine de se mettre Martel en tête, le secteur offensif nordique marque manifestement le pas...de Calais, ça va de soi !
Qu'est donc devenue l'efficacité d'antan ? Cette arme fatale venue du froid qui glaçait toutes les défenses de France et de Navarre. Cette marque sang et or qu'imprimaient les chtimis sur toutes les arrière-gardes adverses. Pas grand-chose assurément. Lens pointe désormais parmi les cancres de la Ligue 1 sur le plan des buts inscrits. 16 en 20 rencontres, on s'ennuie désormais à Bollaert...
Certes, Sibierski, maestro et meilleur élément du lot, a été cédé aux rosbeefs de Manchester City pour renflouer les caisses. Mais l'Antoine n'a pas été remplacé loin s'en faut. Désormais, sitôt passé la ligne médiane, on tergiverse, on fait tourner, on tricote. On évolue désormais dans la lenteur et le stéréotype. Pendant ce temps-là, l'adversaire a tout le temps de se regrouper pour contrer des assauts plus téléphonés que véritablement dangereux...
A ce propos, ce manque de spontanéité patent n'est pas sans rappeler une autre formation. Une équipe si proche de nos coeurs. Un collectif qui balbutie son football plus souvent qu'à son tour et, qui même quand il monopolise le ballon, se révèle souffrir d'un manque d'efficacité chronique devant les cages. C'est bien évidemment de notre OM que l'on cause. Malgré les bonnes résolutions exprimées pour l'an neuf, les prestations séduisantes ne sont toujours pas de mise...
Incapacité à produire du jeu en mouvement, manque d'explosibilité dans les trente derniers mètres, milieu de terrain aussi créatif qu'un troupeau de mouflons et principe du kick and rush, telles sont les tendances phocéennes en ce début 2004. Mais, s'il n'y avait que des problèmes d'animation... c'est désormais la ligne défensive qui prend l'eau. Un axe central d'une lenteur crasse. Un Christanval visiblement à court de condition physique et un Van Buyten plus pataud cette année qu'un canidé à sa mémère.
Et l'Alain dans tout ça, me direz-vous ? A court de solutions voire en rupture de médecine crédible, il invoque désormais les convalescents. "Il nous manque encore quelques pièces maîtresses comme Dos Santos et Marlet. Leur retour nous fera le plus grand bien." déclare-t-il à qui veut bien l'entendre. Ainsi on nous aurait menti, les absents n'ont pas toujours tort ! En attendant on va faire avec ce qu'on a. A priori sans Mido parti rejoindre les Pharaons en Coupe d'Afrique des Nations mais, espérons-le, avec un prompt renfort en stratège...
Quoiqu'il en soit dimanche au Vélodrome, face aux troupes lensoises privées de leur importante légion africaine, six unités au bas mot, l'essentiel est de prendre trois points. Pour continuer si ce n'est à rêver, du moins à espérer. Des jours meilleurs et des joueurs aussi. De ceusses qui ne s'ennuient pas sur un terrain. Des guerriers capables de transcender leurs conflits internes avec le coach. Des motivés plus que des émotifs. Des forçats du rond de cuir, pas des rond-de-cuir accouchés aux forceps.
Bon, l'amour du maillot n'existe plus que dans les contes pour minots crédules, bredouillés au coin du feu par papi tombé à la fois en désuétude et en charentaises. Mais dame, le respect des anciens, ça compte ! A ce sujet, le beau Mario , la légende du siècle dernier, nous a quittés la semaine passée. Tout un symbole... Esprit, es-tu las ??? Allez Perrin, fais du feu dans la cheminée, je reviens chez nous chantait la Nana du Pirée...
boeuf mode
A la lecture des récents résultats des palmipèdes, cette interrogation zoologique peut légitimement se poser dans un recoin de nos ciboulots. Rendez-vous compte. Pas le moindre petit but dans les quatre derniers matchs. Une attaque plus stérile qu'une chambre de réanimation. Pas la peine de se mettre Martel en tête, le secteur offensif nordique marque manifestement le pas...de Calais, ça va de soi !
Qu'est donc devenue l'efficacité d'antan ? Cette arme fatale venue du froid qui glaçait toutes les défenses de France et de Navarre. Cette marque sang et or qu'imprimaient les chtimis sur toutes les arrière-gardes adverses. Pas grand-chose assurément. Lens pointe désormais parmi les cancres de la Ligue 1 sur le plan des buts inscrits. 16 en 20 rencontres, on s'ennuie désormais à Bollaert...
Certes, Sibierski, maestro et meilleur élément du lot, a été cédé aux rosbeefs de Manchester City pour renflouer les caisses. Mais l'Antoine n'a pas été remplacé loin s'en faut. Désormais, sitôt passé la ligne médiane, on tergiverse, on fait tourner, on tricote. On évolue désormais dans la lenteur et le stéréotype. Pendant ce temps-là, l'adversaire a tout le temps de se regrouper pour contrer des assauts plus téléphonés que véritablement dangereux...
A ce propos, ce manque de spontanéité patent n'est pas sans rappeler une autre formation. Une équipe si proche de nos coeurs. Un collectif qui balbutie son football plus souvent qu'à son tour et, qui même quand il monopolise le ballon, se révèle souffrir d'un manque d'efficacité chronique devant les cages. C'est bien évidemment de notre OM que l'on cause. Malgré les bonnes résolutions exprimées pour l'an neuf, les prestations séduisantes ne sont toujours pas de mise...
Incapacité à produire du jeu en mouvement, manque d'explosibilité dans les trente derniers mètres, milieu de terrain aussi créatif qu'un troupeau de mouflons et principe du kick and rush, telles sont les tendances phocéennes en ce début 2004. Mais, s'il n'y avait que des problèmes d'animation... c'est désormais la ligne défensive qui prend l'eau. Un axe central d'une lenteur crasse. Un Christanval visiblement à court de condition physique et un Van Buyten plus pataud cette année qu'un canidé à sa mémère.
Et l'Alain dans tout ça, me direz-vous ? A court de solutions voire en rupture de médecine crédible, il invoque désormais les convalescents. "Il nous manque encore quelques pièces maîtresses comme Dos Santos et Marlet. Leur retour nous fera le plus grand bien." déclare-t-il à qui veut bien l'entendre. Ainsi on nous aurait menti, les absents n'ont pas toujours tort ! En attendant on va faire avec ce qu'on a. A priori sans Mido parti rejoindre les Pharaons en Coupe d'Afrique des Nations mais, espérons-le, avec un prompt renfort en stratège...
Quoiqu'il en soit dimanche au Vélodrome, face aux troupes lensoises privées de leur importante légion africaine, six unités au bas mot, l'essentiel est de prendre trois points. Pour continuer si ce n'est à rêver, du moins à espérer. Des jours meilleurs et des joueurs aussi. De ceusses qui ne s'ennuient pas sur un terrain. Des guerriers capables de transcender leurs conflits internes avec le coach. Des motivés plus que des émotifs. Des forçats du rond de cuir, pas des rond-de-cuir accouchés aux forceps.
Bon, l'amour du maillot n'existe plus que dans les contes pour minots crédules, bredouillés au coin du feu par papi tombé à la fois en désuétude et en charentaises. Mais dame, le respect des anciens, ça compte ! A ce sujet, le beau Mario , la légende du siècle dernier, nous a quittés la semaine passée. Tout un symbole... Esprit, es-tu las ??? Allez Perrin, fais du feu dans la cheminée, je reviens chez nous chantait la Nana du Pirée...
boeuf mode