07-01-2004, 14:05
Ben voila à 92 ans Mario Zatelli est mort :tristebl:
07-01-2004, 14:05
Ben voila à 92 ans Mario Zatelli est mort :tristebl:
07-01-2004, 14:11
Palmarès : Doublé Coupe/Championnat en 1972 (entraineur), Champion de France 1937, 1948 (joueur) et 1971 (entraineur), Champion de France Zone Sud 1943, Vainqueur de la Coupe de France 1938 (joueur), 1952 et 1969 (entraineur)
Carrière : Avant-centre mobile, agile, rapide, spécialiste de la reprise de volée, il ne resta qu'un an au Racing juste assez pour gagner sa première (et seule en tant que joueur) Coupe de France. Il enrichit considérablement son palmarès par une superbe carrière d'entraineur qui le conduit de Nancy à Marseille en passant par Nice. Paix à son âme... :(
"Chevalier, tu as dit que tu crois en un monde où les frères nés sous une mauvaise étoile peuvent vivre ensemble et que tu te battrais pour le construire. Aujourd'hui, sache que moi aussi je partage ton rêve." Bud d'Alcor
07-01-2004, 15:23
(Modification du message : 08-01-2004, 06:22 par cabotdelaceze.)
Mathildien75 a écrit :Palmarès : Doublé Coupe/Championnat en 1972 (entraineur), Champion de France 1937, 1948 (joueur) et 1971 (entraineur), Champion de France Zone Sud 1943, Vainqueur de la Coupe de France 1938 (joueur), 1952 et 1969 (entraineur) Scuse Mathidien mais Mario Zatelli a gagné la coupe de France comme joueur avec l'OM. Celle de 1938, qu' il a jouée avec 40° de fièvre. Il a gagné deux autres coupes avec l'OM (69 et 72, doublé) comme entraîneur mais rien avec le Racing de Paris qui joua la finale 40 (contre l'OM) sans lui. Il était aussi remplaçant en équipe de France lors de la Coupe du Monde 38. Mais ce n'est pas très important. Je l'ai bien connu et je peux vous dire que c'était un monsieur charmant, un grand bonhomme qui avait l'OM chevillé au coeur.
07-01-2004, 15:34
cabotdelaceze a écrit :Scuse Mathidien mais Mario Zatelli a gagné la coupe de France comme joueur avec l'OM. Celle de 1938, qu' il a jouée avec 40° de fièvre. Il a gagné deux autres coupes avec l'OM (69 et 72, doublé) comme entraîneur mais rien avec le Racing de Paris qui joua la finale 40 (contre l'OM) sans lui. Il était aussi remplaçant en équipe de France lors de la Coupe du Monde 38. Mais ce n'est pas très important. Je l'ai bien connu et je peux vous dire que c'était un monsieur charmant, un grand bonhomme qui avait l'OM chevillé au coeur.Merci pour ces précisons Théophile... Je m'incline :lprostern !!! En tous cas nous sommes d'accord pour dire que c'était un grand monsieur (même si je ne l'ai pas connu !)...
"Chevalier, tu as dit que tu crois en un monde où les frères nés sous une mauvaise étoile peuvent vivre ensemble et que tu te battrais pour le construire. Aujourd'hui, sache que moi aussi je partage ton rêve." Bud d'Alcor
07-01-2004, 19:20
Paix à son âme
Salomon Olembe
Homonyme de l'international camerounais, S.Olembe est arrivé à l'OM en temps que geste commercial lors de la fusion-acquisition Adidas-Salomon réalisée par RLD. Depuis il a réalisé l'exploit de pousser sur la touche le champion du monde B.Lizarazu, Troussier préférant un latéral gauche qui fait des passes décisives à l'adversaire
07-01-2004, 19:24
Pixie a écrit :Ben voila à 92 ans Mario Zatelli est mort :tristebl: Et moi je ne me sens pas très bien...
nOMen est OMen @ nemOmen
07-01-2004, 21:04
beepees a écrit :Et moi je ne me sens pas très bien... "Messieurs, Molière est mort, Shakespeare est mort....et moi je ne me sens pas très bien !" Beepees, est-ce que je me trompe si je dis que cette phrase est de Louis Jouvet, s'adressant à ses élèves comédiens ? L'Ohème mène à tout, même à la culture
07-01-2004, 21:13
cabotdelaceze a écrit :"Messieurs, Molière est mort, Shakespeare est mort....et moi je ne me sens pas très bien !" Bizarre, comme c'est bizarre, cet OpiOM qui mène à tout... Bingo, oui c'est bien Louis Jouvet qui comme Sacha Guitry étaient les maîtres d'un humour, hum, que j'affectionne...
nOMen est OMen @ nemOmen
07-01-2004, 21:14
Messieurs, allez ! Je ne vous hais point...
Chapeau bas en tous cas !
"Chevalier, tu as dit que tu crois en un monde où les frères nés sous une mauvaise étoile peuvent vivre ensemble et que tu te battrais pour le construire. Aujourd'hui, sache que moi aussi je partage ton rêve." Bud d'Alcor
07-01-2004, 21:32
beepees a écrit : Bizarre, comme c'est bizarre, cet OpiOM qui mène à tout... Là je suis battu ! :-/
"Chevalier, tu as dit que tu crois en un monde où les frères nés sous une mauvaise étoile peuvent vivre ensemble et que tu te battrais pour le construire. Aujourd'hui, sache que moi aussi je partage ton rêve." Bud d'Alcor
07-01-2004, 23:18
Un grand homme nous quitte, il fait partit des gens qui ont construit un palmares à notre club....
Regrets éternels, rien d'autre à dire là dessus.
08-01-2004, 05:46
C'est triste, c'est un monumet de l'OM qui est parti :(
08-01-2004, 06:59
Mario Zatelli
De Forbach à l'Ajax loria, Zatelli, Goethals, Courbis aujourd'hui... Ces quatre entraîneurs-là ont au moins un point en commun : l'humour, et cette faculté d'être sérieux sans se prendre au sérieux. Si précieuse, puisque tant d'entre nous ne la possèdent pas... La bonne humeur, Mario y a baigné dès son enfance. Un don de son père, cafetier romain exilé en Algérie puis au Maroc avant d'atterrir à Marseille, sur les traces d'un rejeton devenu célèbre. Au point que, comme pour l'antériorité entre l'oeuf et la poule, se pose la question: est-ce parce qu'on a la baraka que l'on est un éternel siffloteur, ou bien l'inverse...? La chance en tout cas, Mario l'a toujours eue, apprivoisée, à portée des crampons. A Casablanca où très tôt il s'illustra en compagnie d'un certain Larbi Ben Barek sous le maillot rouge et bleu de l'US Marocaine qui, plus tard, serait également le premier club de Just Fontaine. A Marseille où après quelques mois difficiles - à cause des pelouses et du mistral auxquels il n'était pas habitué - il eut le bonheur d'éclater au sein d'une équipe de très haute valeur qui enlevait coupe et championnat. Et durant presque toute sa carrière d'éducateur, amorcée sous le signe de la réussite avec, lors du stage d'entraîneur dont il allait sortir major, une question tirée au sort sur le jeu de l'avant-centre. Joueur, le beau Mario était un peu la coqueluche du public. Avec son regard de latin lover, ses savantes ondulations, ses flottants courts dont il avait "importé" la mode à Paris et son impressionnante garde-robe (forte de dix-huit costumes à la déclaration de guerre dont il ne retrouva évidemment pas trace à son retour) il était un buteur efficace et spectaculaire, spécialiste de la volée et de la remise instantanée. 13 buts pour sa première demi-saison marseillaise, 28 la suivante (O.M. champion), 20 la troisième avec une finale de coupe victorieuse disputée malgré une fièvre de cheval, le tout débouchant sur un transfert record (380.000 F.) au Racing Club de Paris en juillet 1938 : sa carrière était partie sur les chapeaux de roue - même s'il vécut la Coupe du Monde française en touriste- remplaçant, parmi des Tricolores qui ne se préoccupèrent guère de lui. La guerre et une mauvaise blessure au genou devaient hélas en infléchir le cours, sans qu'il perde sa bonne humeur pour autant. D'ailleurs il était encore là, au crépuscule de sa vie de joueur, pour prendre une petite part à la conquête du second titre olympien en 1948. Et puis surtout, le métier d'entraîneur, qu'il abordait par la base à Saint- André, Hussein-Dey, La Voulte et Draguignan, était fait pour lui et son coup d'oeil rarement abusé. A Nice ainsi, pour le doublé 52, il formait avec Numa Andoire un sacré tandem de joyeux drilles. A Nancy, malgré de tout petits moyens, il devait obtenir des résultats étonnants. A Marseille enfin où, de son propre aveu, il serait revenu "même pour entraîner des pupilles", il devait vivre l'éprouvante mais enivrante aventure du renouveau impulsé par Marcel Leclerc. Avec des hauts, des bas, des mises à l'écart suivies de retours mais aussi et surtout d'extraordinaires tranches de vie sportives. Mario et son fameux "bâton de pèlerin" (qu'il reprenait régulièrement dans les journaux sitôt qu'il n'était plus en première ligne) ont tout connu de cette époque mouvementée : les clameurs d'O.M. - Ajax, celles du doublé et du titre un an plus tôt reconquis, du retour de la Coupe à Marseille après 26 ans d'absence, les exploits de Skoblar et Magnusson, l'ivresse initiale de la remontée dans le berceau originel de l'Huveaune, mais aussi les 434 spectateurs d'O.M.- Forbach et la désespérance d'une humiliante élimination contre les amateurs du Gazelec Ajaccio (1-5), sans parler des foucades d'un président entreprenant mais pas si facile à vivre au quotidien. "L'O.M., c'est le cap des Tempêtes" a-t-il toujours aimé dire. Une formule qui colle bien à l'image d'un club où l'on est toujours passé du rire aux larmes en un instant-Le cap des Tempêtes n'est-il pas l'autre nom du cap de Bonne Espérance ? Ca vient du site off pour ceux qui ne le connaisse pas trop.. |