05-01-2004, 08:04
(Modification du message : 24-01-2004, 09:09 par boeuf mode.)
Gare aux prédateurs !
Voilà bien une rencontre à hauts risques. Un déplacement difficile où l'assurance de ramener de là-bas un résultat positif ne sera jamais pris en charge ni par les AGF ni même par une quelconque mutuelle. Les aminches, croyez-moi, ça sent le traquenard pour phocéens en vadrouille. L'attrape-la caution Marseillaise pour Perrin susceptible de tomber en désuétude. Le chant du cygne pour coach sur siège éjectable. Une mélodie en sous-sol un tantinet volcanique...
Faut dire, un passage sur les terres du renard Roux, ça n'a jamais rassuré personne. L'animal est opportuniste et comme tout prédateur qui se respecte, ses proies sont d'abord les animaux affaiblis par la maladie ou tout autre handicap. Et si les rongeurs demeurent traditionnellement les victimes préférées du carnivore auburn, les rongés par le doute peuvent faire l'affaire à l'occasion. Or, à ce niveau-là, notre OM s'avère être un bon client. Un brin souffrant du bulbe, au bas mot, convalescent. L'avenir immédiat se chargera d'éclaircir la chose.
Dans sa tanière, maître Guy a su élever bon nombre de renardeaux vifs et agiles. Ils aiment à évoluer dans leur moitié de terrain laissant à l'adversaire le soin de faire le jeu. Ils profitent alors des espaces pour lancer leurs éléments les plus rapides à l'assaut des cages ennemies. Et, là, bonjour les dégâts. Ils excellent dans l'art de voler dans les plumes et mettent illico le feu à la basse-cour du voisin d'en face. Le présumé dominant se révèle alors souvent être le dindon de la farce...
Bon, trêve de zoologie rudimentaire, et concentrons-nous sur les forces en présence. A ma gauche, un ensemble bien équilibré qui malgré des débuts de championnat quelque peu poussifs semble trouver ses marques. Une attaque explosive avec l'inévitable Cissé déjà auteur de 14 buts en cette exercice 2003-2004. Le goleador peroxydé reste quoiqu'on en dise un sacré phénomène doté d'une frappe de mule et d'une pointe de vitesse supersonique tandis qu'il affiche en sus une confiance et une spontanéité à toute épreuve.
Il reçoit le soutien précieux d'un certain Bonaventure Kalou en provenance de Rotterdam qui, malgré son drôle de petit nom, préfère cent fois lire dans les lignes de défense adverse que dans celles de la main d'une mamie crédule. Dans les couloirs, ça va pas mal non plus. On y trouve à gauche tantôt Kapo plus ou moins sur le départ tantôt Akalé, l'ancien zurichois. A droite, c'est le métronome Lachuer qui s'y colle quand il ne joue pas les maestros dans l'axe.
Ajoutons deux récupérateurs inlassables, Violeau de retour à ses anciennes amours et Tainio, le marathonien finnois. On n'oubliera pas Mathis, qui même s'il cire plus souvent le banc cette saison, est vraiment tout sauf un peintre. Derrière, on fait dans le solide aussi avec ni plus ni moins qu'une charnière centrale 100% internationale Boumsong-Mexes épaulée par le très affûté Radet en latéral droit et par Jaurès, son homologue à gauche. Enfin, dans les buts, comme dirait ma sémillante voisine de palier, punaise c'est super-Cool, les mecs !
En face, à ma droite, bien évidemment notre Olympique de Marseille. Un collectif ballotté en fin d'année dernière entre une spirale de défaites et un climat orageux en interne. M'enfin, me direz-vous, l'une entraîne l'autre et lycée de Versailles, c'est comme la question de l'oeuf et de la poule. Depuis l'Alain a causé aux joueurs. Le grand déballage, ils ont déposé tout sur la table. Les bleus à l'âme, les mots qui fâchent, les choses qui mettent colère.
Soyons pas naïfs, on ne fait jamais vraiment table rase du passé sauf dans les romans à l'eau de rose pour midinettes en socks. On s'aime, on s'adore, on sème, on s'abhorre, on se saborde mais on se réconcilie rarement deux lignes avant la fin. Bon, si y'a l'amorce d'un simili de paix des braves à la Commanderie, c'est quasiment Byzantin ! On va pas être plus royaliste que le roi encore moins se moucher dans la soie.
Un qui nous a fait éternuer de bonheur, c'est le divin chauve. Ni une deux, il a pas attendu les calendes grecques pour s'imposer dans les cages phocéennes. Le manager général a eu le nez creux de l'appeler pour l'ultime tir aux buts contre les mangeurs de bretzel. Alors le valeureux guerrier s'est élancé, vêtu de noir et mort de froid, puis sans trembler il a logé du gauche la sphère dans les filets de son homologue alsacien. Mental, vous avez dit mental ? Quel retour après six mois de jeun ! Et dire que l'appétit vient en mangeant nous rappelle Gargantua...
boeuf mode
Voilà bien une rencontre à hauts risques. Un déplacement difficile où l'assurance de ramener de là-bas un résultat positif ne sera jamais pris en charge ni par les AGF ni même par une quelconque mutuelle. Les aminches, croyez-moi, ça sent le traquenard pour phocéens en vadrouille. L'attrape-la caution Marseillaise pour Perrin susceptible de tomber en désuétude. Le chant du cygne pour coach sur siège éjectable. Une mélodie en sous-sol un tantinet volcanique...
Faut dire, un passage sur les terres du renard Roux, ça n'a jamais rassuré personne. L'animal est opportuniste et comme tout prédateur qui se respecte, ses proies sont d'abord les animaux affaiblis par la maladie ou tout autre handicap. Et si les rongeurs demeurent traditionnellement les victimes préférées du carnivore auburn, les rongés par le doute peuvent faire l'affaire à l'occasion. Or, à ce niveau-là, notre OM s'avère être un bon client. Un brin souffrant du bulbe, au bas mot, convalescent. L'avenir immédiat se chargera d'éclaircir la chose.
Dans sa tanière, maître Guy a su élever bon nombre de renardeaux vifs et agiles. Ils aiment à évoluer dans leur moitié de terrain laissant à l'adversaire le soin de faire le jeu. Ils profitent alors des espaces pour lancer leurs éléments les plus rapides à l'assaut des cages ennemies. Et, là, bonjour les dégâts. Ils excellent dans l'art de voler dans les plumes et mettent illico le feu à la basse-cour du voisin d'en face. Le présumé dominant se révèle alors souvent être le dindon de la farce...
Bon, trêve de zoologie rudimentaire, et concentrons-nous sur les forces en présence. A ma gauche, un ensemble bien équilibré qui malgré des débuts de championnat quelque peu poussifs semble trouver ses marques. Une attaque explosive avec l'inévitable Cissé déjà auteur de 14 buts en cette exercice 2003-2004. Le goleador peroxydé reste quoiqu'on en dise un sacré phénomène doté d'une frappe de mule et d'une pointe de vitesse supersonique tandis qu'il affiche en sus une confiance et une spontanéité à toute épreuve.
Il reçoit le soutien précieux d'un certain Bonaventure Kalou en provenance de Rotterdam qui, malgré son drôle de petit nom, préfère cent fois lire dans les lignes de défense adverse que dans celles de la main d'une mamie crédule. Dans les couloirs, ça va pas mal non plus. On y trouve à gauche tantôt Kapo plus ou moins sur le départ tantôt Akalé, l'ancien zurichois. A droite, c'est le métronome Lachuer qui s'y colle quand il ne joue pas les maestros dans l'axe.
Ajoutons deux récupérateurs inlassables, Violeau de retour à ses anciennes amours et Tainio, le marathonien finnois. On n'oubliera pas Mathis, qui même s'il cire plus souvent le banc cette saison, est vraiment tout sauf un peintre. Derrière, on fait dans le solide aussi avec ni plus ni moins qu'une charnière centrale 100% internationale Boumsong-Mexes épaulée par le très affûté Radet en latéral droit et par Jaurès, son homologue à gauche. Enfin, dans les buts, comme dirait ma sémillante voisine de palier, punaise c'est super-Cool, les mecs !
En face, à ma droite, bien évidemment notre Olympique de Marseille. Un collectif ballotté en fin d'année dernière entre une spirale de défaites et un climat orageux en interne. M'enfin, me direz-vous, l'une entraîne l'autre et lycée de Versailles, c'est comme la question de l'oeuf et de la poule. Depuis l'Alain a causé aux joueurs. Le grand déballage, ils ont déposé tout sur la table. Les bleus à l'âme, les mots qui fâchent, les choses qui mettent colère.
Soyons pas naïfs, on ne fait jamais vraiment table rase du passé sauf dans les romans à l'eau de rose pour midinettes en socks. On s'aime, on s'adore, on sème, on s'abhorre, on se saborde mais on se réconcilie rarement deux lignes avant la fin. Bon, si y'a l'amorce d'un simili de paix des braves à la Commanderie, c'est quasiment Byzantin ! On va pas être plus royaliste que le roi encore moins se moucher dans la soie.
Un qui nous a fait éternuer de bonheur, c'est le divin chauve. Ni une deux, il a pas attendu les calendes grecques pour s'imposer dans les cages phocéennes. Le manager général a eu le nez creux de l'appeler pour l'ultime tir aux buts contre les mangeurs de bretzel. Alors le valeureux guerrier s'est élancé, vêtu de noir et mort de froid, puis sans trembler il a logé du gauche la sphère dans les filets de son homologue alsacien. Mental, vous avez dit mental ? Quel retour après six mois de jeun ! Et dire que l'appétit vient en mangeant nous rappelle Gargantua...
boeuf mode