Les comptes dapothicaire
Basé sur tableau comparatif rédigé par un journal si cher à certains dentre vous, on constate rapidement que le bilan comptable à la même période de la saison nest pas plus mauvais que lors de la saison passée. Il faut dailleurs souligner que lOM compte deux matchs de retard, ce qui conforte lidée que notre première moitié de championnat est bien plus positif, ou bien moins négatif, cest selon, quil ny paraît. Alors, sommes-nous devenus myopes voire complètement aveugles ou simplement beaucoup plus exigeants avec notre équipe ?
Je me garderais bien de répondre à cette question à votre place et vous laisse seul juge après la lecture des quelques lignes qui suivent. Les points positifs et négatifs seront respectivement étiquetés dun + et dun - pour une analyse visuelle plus rapide.
Tout dabord, sur la position au classement, après vingt journées en 2002, lOM se positionnait en leader de la Ligue 1 avec 34 pts. Actuellement, nous occupons seulement une peu reluisante 6ème place (30 pts) au bout de 19 journées, moins les deux matchs à lextérieur face à Metz et Montpellier qui pourraient changer la donne.
Le rythme auquel Marseille a engrangé les points est en revanche légèrement meilleur en 2003, 1,76 pts/match contre 1,75 pts à pareille époque.
Concernant la moyenne à domicile, elle est supérieure cette saison avec 2,1 pts marqués alors que lon tournait à 2 pts/match au cours de lannée 2002. Malgré trois défaites daffilées face à Lyon, Monaco et Paris, lOM a obtenu bizarrement un meilleur rendement grâce notamment à labsence de matchs ponctués par un score de parité.
A linverse, on observe une très nette baisse de la moyenne de points pris à lextérieur, les phocéens ont perdu la bagatelle de 0,16 pts par rapport à lannée dernière, 1,44 pts en 2002 et 1,28 pts en 2003. Il nous faudra être plus solide loin du Vélodrome car cest en partie là que le bas blesse.
Passons désormais aux victoires, rien à redire, les compteurs sont bloqués au même niveau, à savoir 10 victoires. Est-ce suffisant ? On le saura uniquement en fin de saison.
Si on se penche sur les matchs nuls, le constat est également extrêmement rapide, car lOM cuvée 2003 nen compte aucun, alors quen 2002, les Olympiens en possédaient déjà cinq à leur actifs. On peut légitiment classer cela au rayon des avantages.
Quant aux défaites concédées par les hommes de Perrin, deux supplémentaires viennent sajouter aux cinq défaites de lannée 2002, ce qui fait quon en totalise sept actuellement. Lorsque lon estime pourvoir prétendre à un titre de champion, ce nombre important de défaites est un énorme handicap.
Le recrutement de nos joueurs offensifs, avec un Drogba 4ème au classement des goaleadors français, a semble-t-il porté ses fruits dans cette 1ère partie de championnat puisque la moyenne de buts marqués par rencontre est en augmentation passant ainsi de 1,05 à 1,41. On ne peut que sen réjouir pour le spectacle.
Le revers de la médaille, lorsque lon attaque plus et que lon sexpose évidemment plus aux attaques adverses, se ressent sensiblement dans le nombre de buts encaissés. Notre défense devenue plus friable a pris un but par match contre 0,95 buts la saison passée. Labsence de latéraux de qualités vient peut-être justifier cette mauvaise statistique.
Et pour finir, logiquement lié à notre force offensive, on remarque une amélioration de notre différence de buts en cette trêve hivernale (+7). A pareille époque, lOM devait se contenter dun maigre +2 au classement de la Ligue 1.
Résultats de course : 5 + contre 4 -, comme dit plus haut dans lintroduction de cet édito, je vous laisse seul juge de ce bilan mi-figue, mi-raisin.
En guise de conclusion, je ne vous chanterais pas le refrain habituel du « tout est rose », mais je vous préciserais que notre début de saison moyen en apparence, nest peut-être pas le simple fait dun OM faible, mais il est aussi dû à un resserrement des valeurs en tête de la Ligue 1, certaines équipes locomotives de notre championnat ont pris à premières vues un bien meilleur départ que la saison passée, laissant ainsi croire à tort (?) que notre bilan est moins bon. Les autres raisons, on les connaît : affaire Barthez, ligue des champions, blessures à répétition, incapacité à battre les « gros », changements perpétuels
Vodevil.
:meuh
Basé sur tableau comparatif rédigé par un journal si cher à certains dentre vous, on constate rapidement que le bilan comptable à la même période de la saison nest pas plus mauvais que lors de la saison passée. Il faut dailleurs souligner que lOM compte deux matchs de retard, ce qui conforte lidée que notre première moitié de championnat est bien plus positif, ou bien moins négatif, cest selon, quil ny paraît. Alors, sommes-nous devenus myopes voire complètement aveugles ou simplement beaucoup plus exigeants avec notre équipe ?
Je me garderais bien de répondre à cette question à votre place et vous laisse seul juge après la lecture des quelques lignes qui suivent. Les points positifs et négatifs seront respectivement étiquetés dun + et dun - pour une analyse visuelle plus rapide.
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Tout dabord, sur la position au classement, après vingt journées en 2002, lOM se positionnait en leader de la Ligue 1 avec 34 pts. Actuellement, nous occupons seulement une peu reluisante 6ème place (30 pts) au bout de 19 journées, moins les deux matchs à lextérieur face à Metz et Montpellier qui pourraient changer la donne.
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Le rythme auquel Marseille a engrangé les points est en revanche légèrement meilleur en 2003, 1,76 pts/match contre 1,75 pts à pareille époque.
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Concernant la moyenne à domicile, elle est supérieure cette saison avec 2,1 pts marqués alors que lon tournait à 2 pts/match au cours de lannée 2002. Malgré trois défaites daffilées face à Lyon, Monaco et Paris, lOM a obtenu bizarrement un meilleur rendement grâce notamment à labsence de matchs ponctués par un score de parité.
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A linverse, on observe une très nette baisse de la moyenne de points pris à lextérieur, les phocéens ont perdu la bagatelle de 0,16 pts par rapport à lannée dernière, 1,44 pts en 2002 et 1,28 pts en 2003. Il nous faudra être plus solide loin du Vélodrome car cest en partie là que le bas blesse.
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Passons désormais aux victoires, rien à redire, les compteurs sont bloqués au même niveau, à savoir 10 victoires. Est-ce suffisant ? On le saura uniquement en fin de saison.
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Si on se penche sur les matchs nuls, le constat est également extrêmement rapide, car lOM cuvée 2003 nen compte aucun, alors quen 2002, les Olympiens en possédaient déjà cinq à leur actifs. On peut légitiment classer cela au rayon des avantages.
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Quant aux défaites concédées par les hommes de Perrin, deux supplémentaires viennent sajouter aux cinq défaites de lannée 2002, ce qui fait quon en totalise sept actuellement. Lorsque lon estime pourvoir prétendre à un titre de champion, ce nombre important de défaites est un énorme handicap.
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Le recrutement de nos joueurs offensifs, avec un Drogba 4ème au classement des goaleadors français, a semble-t-il porté ses fruits dans cette 1ère partie de championnat puisque la moyenne de buts marqués par rencontre est en augmentation passant ainsi de 1,05 à 1,41. On ne peut que sen réjouir pour le spectacle.
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Le revers de la médaille, lorsque lon attaque plus et que lon sexpose évidemment plus aux attaques adverses, se ressent sensiblement dans le nombre de buts encaissés. Notre défense devenue plus friable a pris un but par match contre 0,95 buts la saison passée. Labsence de latéraux de qualités vient peut-être justifier cette mauvaise statistique.
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Et pour finir, logiquement lié à notre force offensive, on remarque une amélioration de notre différence de buts en cette trêve hivernale (+7). A pareille époque, lOM devait se contenter dun maigre +2 au classement de la Ligue 1.
Résultats de course : 5 + contre 4 -, comme dit plus haut dans lintroduction de cet édito, je vous laisse seul juge de ce bilan mi-figue, mi-raisin.
En guise de conclusion, je ne vous chanterais pas le refrain habituel du « tout est rose », mais je vous préciserais que notre début de saison moyen en apparence, nest peut-être pas le simple fait dun OM faible, mais il est aussi dû à un resserrement des valeurs en tête de la Ligue 1, certaines équipes locomotives de notre championnat ont pris à premières vues un bien meilleur départ que la saison passée, laissant ainsi croire à tort (?) que notre bilan est moins bon. Les autres raisons, on les connaît : affaire Barthez, ligue des champions, blessures à répétition, incapacité à battre les « gros », changements perpétuels
Vodevil.
:meuh