29-12-2003, 10:44
(Modification du message : 24-01-2004, 09:11 par boeuf mode.)
Chauve qui peut !
Nouvel an, nouvelle résolution. La trêve des confiseurs s'achève à peine, laissant sur le carreau son cortège de gueules de bois. Question bulles, l'Alka-Seltzer a désormais enterré la Veuve Cliquot dans nos cerveaux embués. Mais déjà l'effervescence quitte nos flûtes et autres verres à pied pour se focaliser sur une autre forme de Coupe. Une vieille chose bientôt séculaire, légende authentique depuis ce jour de 1918 où l'Olympique de Pantin avait atomisé le football club de Lyon 3 à 0.
Marseille l'aime ce trophée. A dix reprises pas moins, ses divers capitaines l'ont déjà brandi. Mais le temps s'écoule inexorablement et il va bientôt y avoir quinze ans que l'OM échoue dans cette respectable épreuve. Il serait pour le moins urgentissime que cette série noire se termine. Encore bien éloignées d'un éventuel ticket pour le Stade de France, les hostilités commencent samedi avec la réception d'un gros morceau en 32ème de finale.
Strasbourg ni plus ni moins. Un bien mauvais souvenir d'automne pour nos couleurs. Un drôle de passage à l'Est où ce diable de Ljuboja avait ridiculisé avec son complice Niang l'arrière garde phocéenne. Faut dire, la formation alsacienne a bien évolué depuis l'arrivée cette saison de coach Antoine. Le néo-calédonien n'a pas renié ses premiers amours et se remémore son séjour dans le grand ouest. Du jeu, toujours du jeu, rien que du jeu...
Décidément, le cercle des poètes nantais pas vraiment disparus, de Deschamps à Amisse en passant par Le Guen, Lacombe, Denoueix et autre Halilhodzic s'agrandit encore. Certes, tous ces éducateurs, pas vrai Vahid, ne sont pas restés fidèles aux vénérables préceptes dispensés jadis par maître Arribas, le vieux gourou de la maison jaune. Mais Kombouaré, pour sa part, a bien connu Coco, le disciple de feu José. Le spectacle aujourd'hui s'en ressent. On ne s'ennuie plus à la Meinau...
Ce Racing modern style n'échappe pourtant pas à des difficultés financières manifestes. Egon Gindorf, le nouveau président l'a révélé la mort dans l'âme, il se doit de vendre quelques éléments-clés. Ce sera Ljuboja, le buteur franco-serbe convoité du côté de Pantruche ou alors le colosse Bassila pressenti à l'Espanyol du bossu en même temps qu'à Everton. Dans les deux cas, Tonio perdrait gros. "S'il n'y avait que moi, ce serait niet" qu'il disait y'a peu. M'enfin, la raison supérieure des caisses alsaciennes passe avant le challenge strictement sportif.
Quoiqu'il en soit, le natif de Nouméa garde des atouts dans sa manche à l'instar de Niang auteur de huit buts cette saison ou encore de Le Pen étincelant avant Noël contre la bande à Loulou. Curiosité, l'arlésienne du Vieux Port, Alexander Farnerud a rejoint au mercato d'hiver son frangin Pontus. Avec Dorsin en sus, Strasbourg propose désormais un intérieur aux allures un tantinet Ikea.
A la Commanderie, y'en a un qui fait déjà partie des meubles. Il est chauve et son prénom c'est Fabien. L'Alain va enfin pouvoir le sortir du camp de training et l'exposer au Vel. Le moins que l'on puisse dire est que ce ne sera pas trop tôt. Outre sa compétence, il devrait apporter sa gnack. Depuis le départ du ruminant qatari, l'OM manque cruellement de leader. Drogba fait ce qu'il peut mais, coincé aux avant-postes, ce n'est pas toujours fastoche de mobiliser les troupes arrières.
A l'évidence, Barthez symbolise ce supplément d'âme dont causait notre garçon Bouchet. Son charisme et son expérience sont capables de galvaniser nos chérubins. Il a l'étoffe des héros et sa présence dans les cages olympiennes pourrait transcender l'équipe toute entière. Puisse-t-il être aligné dès ce match de reprise. Il faudra faire fissa et besogner dur pour homologuer son contrat. Deux jours pas plus, on subodore des relations en haut lieu...
A part ça, comme l'a déclaré l'équarrisseur en chef rapport au mercato, "Historiquement, on le sait, il ne se passe rien la première semaine. Les choses vont bouger à partir du 10 janvier." Alors pas de précipitation même si la rumeur bat son plein tant au sujet des départs et des arrivées qu'à celui d'une éventuelle réorganisation du staff technique. "La patience est l'art d'espérer" disait Vauvenargues. "Nos vrais ennemis sont en nous-mêmes" eut ajouté Bossuet.
boeuf mode
Nouvel an, nouvelle résolution. La trêve des confiseurs s'achève à peine, laissant sur le carreau son cortège de gueules de bois. Question bulles, l'Alka-Seltzer a désormais enterré la Veuve Cliquot dans nos cerveaux embués. Mais déjà l'effervescence quitte nos flûtes et autres verres à pied pour se focaliser sur une autre forme de Coupe. Une vieille chose bientôt séculaire, légende authentique depuis ce jour de 1918 où l'Olympique de Pantin avait atomisé le football club de Lyon 3 à 0.
Marseille l'aime ce trophée. A dix reprises pas moins, ses divers capitaines l'ont déjà brandi. Mais le temps s'écoule inexorablement et il va bientôt y avoir quinze ans que l'OM échoue dans cette respectable épreuve. Il serait pour le moins urgentissime que cette série noire se termine. Encore bien éloignées d'un éventuel ticket pour le Stade de France, les hostilités commencent samedi avec la réception d'un gros morceau en 32ème de finale.
Strasbourg ni plus ni moins. Un bien mauvais souvenir d'automne pour nos couleurs. Un drôle de passage à l'Est où ce diable de Ljuboja avait ridiculisé avec son complice Niang l'arrière garde phocéenne. Faut dire, la formation alsacienne a bien évolué depuis l'arrivée cette saison de coach Antoine. Le néo-calédonien n'a pas renié ses premiers amours et se remémore son séjour dans le grand ouest. Du jeu, toujours du jeu, rien que du jeu...
Décidément, le cercle des poètes nantais pas vraiment disparus, de Deschamps à Amisse en passant par Le Guen, Lacombe, Denoueix et autre Halilhodzic s'agrandit encore. Certes, tous ces éducateurs, pas vrai Vahid, ne sont pas restés fidèles aux vénérables préceptes dispensés jadis par maître Arribas, le vieux gourou de la maison jaune. Mais Kombouaré, pour sa part, a bien connu Coco, le disciple de feu José. Le spectacle aujourd'hui s'en ressent. On ne s'ennuie plus à la Meinau...
Ce Racing modern style n'échappe pourtant pas à des difficultés financières manifestes. Egon Gindorf, le nouveau président l'a révélé la mort dans l'âme, il se doit de vendre quelques éléments-clés. Ce sera Ljuboja, le buteur franco-serbe convoité du côté de Pantruche ou alors le colosse Bassila pressenti à l'Espanyol du bossu en même temps qu'à Everton. Dans les deux cas, Tonio perdrait gros. "S'il n'y avait que moi, ce serait niet" qu'il disait y'a peu. M'enfin, la raison supérieure des caisses alsaciennes passe avant le challenge strictement sportif.
Quoiqu'il en soit, le natif de Nouméa garde des atouts dans sa manche à l'instar de Niang auteur de huit buts cette saison ou encore de Le Pen étincelant avant Noël contre la bande à Loulou. Curiosité, l'arlésienne du Vieux Port, Alexander Farnerud a rejoint au mercato d'hiver son frangin Pontus. Avec Dorsin en sus, Strasbourg propose désormais un intérieur aux allures un tantinet Ikea.
A la Commanderie, y'en a un qui fait déjà partie des meubles. Il est chauve et son prénom c'est Fabien. L'Alain va enfin pouvoir le sortir du camp de training et l'exposer au Vel. Le moins que l'on puisse dire est que ce ne sera pas trop tôt. Outre sa compétence, il devrait apporter sa gnack. Depuis le départ du ruminant qatari, l'OM manque cruellement de leader. Drogba fait ce qu'il peut mais, coincé aux avant-postes, ce n'est pas toujours fastoche de mobiliser les troupes arrières.
A l'évidence, Barthez symbolise ce supplément d'âme dont causait notre garçon Bouchet. Son charisme et son expérience sont capables de galvaniser nos chérubins. Il a l'étoffe des héros et sa présence dans les cages olympiennes pourrait transcender l'équipe toute entière. Puisse-t-il être aligné dès ce match de reprise. Il faudra faire fissa et besogner dur pour homologuer son contrat. Deux jours pas plus, on subodore des relations en haut lieu...
A part ça, comme l'a déclaré l'équarrisseur en chef rapport au mercato, "Historiquement, on le sait, il ne se passe rien la première semaine. Les choses vont bouger à partir du 10 janvier." Alors pas de précipitation même si la rumeur bat son plein tant au sujet des départs et des arrivées qu'à celui d'une éventuelle réorganisation du staff technique. "La patience est l'art d'espérer" disait Vauvenargues. "Nos vrais ennemis sont en nous-mêmes" eut ajouté Bossuet.
boeuf mode