18-12-2003, 21:36
(Modification du message : 18-12-2003, 22:21 par boeuf mode.)
Noël au tison, Pâques au balcon ?
"Auprès de mon arbre, je virais heureux, j'aurais jamais du m'éloigner de mon arbre " Ce standard du vieux Georges, Mombaerts pourrait se le repasser en boucle sur son Teppaz à piles après chaque déconvenue du Téfécé. Faut dire, jouer les premiers de la classe dans la cour de récréation de la Ligue 2 et se retrouver en deux coulées gros et sans coup férir (personne au demeurant ne s'esclaffe), cancre au fond de la salle tout près du radiateur à l'étage supérieur, ça fait mauvais genre. Ça filerait même des boutons façon poussée d'urticaire
Deux victoires en dix huit prestations, ça représente pas bézef. Une défense aussi perméable qu'un bac à sable avec pas moins de 29 buts dans la musette, ça rassure pas plus que ça. Même la ligne Maginot était mieux sécurisée antan. Quant à l'attaque, elle affiche au compteur 13 réalisations point barre. On peut sans problème piquer un roupillon au stade municipal, on va pas louper beaucoup d'occases. Bref, un bilan calamiteux avec bonnet d'âne dans toutes les matières.
Pour couronner le tout, il a fallu se débarrasser d'un Prunier. Le vieil arbuste était devenu gênant dans le paysage défensif de la Ville Rose. On l'a déraciné avant qu'il ne produise de mauvais fruits. De la secousse, il a mis les adjas, le vétéran pas content. Pendant ce temps-là, coach Erick essaie vaille que vaille de recoller les morcifs. Entre nous et la place du Capitole, on a vraiment pas affaire ici à un gang de cadors.
Remarque, ça tombe bien biscotte l'OM de ce millésime n'en est vraiment pas un non plus. Depuis le 1er novembre, il a gagné un seul match toutes compétitions confondues. Et encore c'était contre des Dogues inoffensifs. A part ça, un nul chez les yougos et sept défaites dont quatre à domicile. Le Vélodrome est devenu un lieu de villégiature pour clubs huppés. Un endroit à la mode pour ceusses qui veulent prendre trois points, les doigts de pied en éventail
Alors l'Alain évoque plus souvent qu'à son tour une terrible malchance. Elle a bon dos la poisse. Comme dirait Labiche, "les chanceux sont ceux qui arrivent à tout." La baraka, ça se provoque. Le chat noir, c'est juste un canular pour jeunes filles pré-pubères. On va quand même pas convoquer un marabout pour exorciser la chose. Encore moins planter des aiguilles dans une poupée vaudou à l'effigie de Perrin
A son propos, tout et son contraire circulent sur la Canebière. Il se dit ça et là que Baup a récemment traîné ses guêtres pas très loin du Vieux Port. En rab, il vient d'être libéré de toute obligation rapport à ses anciens tauliers girondins. La casquette à la place du costar-cravate, ça vous changerait un OM, ça monsieur. L'élégance n'est plus ce qu'elle était même sur l'échelle de Richter en short et crampons
M'enfin, là, avec la venue de Toulouse, c'est le moment où jamais de relancer la chaudière. Pas besoin d'allumer un cierge pour la réception d'un premier communiant. Faut l'accueillir comme il se doit. Faudrait qu'il garde un souvenir de chez nous, sézigue. Un cortège de buts plus qu'une procession. Un chemin de croix en somme. Qu'il reparte de là, la queue basse et les valises pleines
Avec la prolifération des blessures en tout genre dans l'effectif phocéen, la problématique initiale va déjà être de composer un onze de départ. La seconde sera d'insuffler à tout ce petit monde un esprit conquérant qui semble faire défaut depuis un moment de temps. Il ferait tellement bon samedi voir du beau jeu. Les aminches, y'a pas d'âge pour croire au père Noël !
boeuf mode
"Auprès de mon arbre, je virais heureux, j'aurais jamais du m'éloigner de mon arbre " Ce standard du vieux Georges, Mombaerts pourrait se le repasser en boucle sur son Teppaz à piles après chaque déconvenue du Téfécé. Faut dire, jouer les premiers de la classe dans la cour de récréation de la Ligue 2 et se retrouver en deux coulées gros et sans coup férir (personne au demeurant ne s'esclaffe), cancre au fond de la salle tout près du radiateur à l'étage supérieur, ça fait mauvais genre. Ça filerait même des boutons façon poussée d'urticaire
Deux victoires en dix huit prestations, ça représente pas bézef. Une défense aussi perméable qu'un bac à sable avec pas moins de 29 buts dans la musette, ça rassure pas plus que ça. Même la ligne Maginot était mieux sécurisée antan. Quant à l'attaque, elle affiche au compteur 13 réalisations point barre. On peut sans problème piquer un roupillon au stade municipal, on va pas louper beaucoup d'occases. Bref, un bilan calamiteux avec bonnet d'âne dans toutes les matières.
Pour couronner le tout, il a fallu se débarrasser d'un Prunier. Le vieil arbuste était devenu gênant dans le paysage défensif de la Ville Rose. On l'a déraciné avant qu'il ne produise de mauvais fruits. De la secousse, il a mis les adjas, le vétéran pas content. Pendant ce temps-là, coach Erick essaie vaille que vaille de recoller les morcifs. Entre nous et la place du Capitole, on a vraiment pas affaire ici à un gang de cadors.
Remarque, ça tombe bien biscotte l'OM de ce millésime n'en est vraiment pas un non plus. Depuis le 1er novembre, il a gagné un seul match toutes compétitions confondues. Et encore c'était contre des Dogues inoffensifs. A part ça, un nul chez les yougos et sept défaites dont quatre à domicile. Le Vélodrome est devenu un lieu de villégiature pour clubs huppés. Un endroit à la mode pour ceusses qui veulent prendre trois points, les doigts de pied en éventail
Alors l'Alain évoque plus souvent qu'à son tour une terrible malchance. Elle a bon dos la poisse. Comme dirait Labiche, "les chanceux sont ceux qui arrivent à tout." La baraka, ça se provoque. Le chat noir, c'est juste un canular pour jeunes filles pré-pubères. On va quand même pas convoquer un marabout pour exorciser la chose. Encore moins planter des aiguilles dans une poupée vaudou à l'effigie de Perrin
A son propos, tout et son contraire circulent sur la Canebière. Il se dit ça et là que Baup a récemment traîné ses guêtres pas très loin du Vieux Port. En rab, il vient d'être libéré de toute obligation rapport à ses anciens tauliers girondins. La casquette à la place du costar-cravate, ça vous changerait un OM, ça monsieur. L'élégance n'est plus ce qu'elle était même sur l'échelle de Richter en short et crampons
M'enfin, là, avec la venue de Toulouse, c'est le moment où jamais de relancer la chaudière. Pas besoin d'allumer un cierge pour la réception d'un premier communiant. Faut l'accueillir comme il se doit. Faudrait qu'il garde un souvenir de chez nous, sézigue. Un cortège de buts plus qu'une procession. Un chemin de croix en somme. Qu'il reparte de là, la queue basse et les valises pleines
Avec la prolifération des blessures en tout genre dans l'effectif phocéen, la problématique initiale va déjà être de composer un onze de départ. La seconde sera d'insuffler à tout ce petit monde un esprit conquérant qui semble faire défaut depuis un moment de temps. Il ferait tellement bon samedi voir du beau jeu. Les aminches, y'a pas d'âge pour croire au père Noël !
boeuf mode