25-11-2003, 07:53
(Modification du message : 06-12-2003, 09:29 par boeuf mode.)
Cheveux blancs en perspective
Le Real, parce que je le vaux bien Dans sa Ford intérieure, c'est le genre de slogan qui le turlupine, l'Alain. Dans son paddock en plume d'oie, ça le fait se retourner la nuit façon galette de blé noir. Bon, faut pas se tromper de pub, là, il va pas avoir affaire mercredi à une équipe de garçons coiffeurs. Question zizique, ibériques obligent, ça va plus sonner barbier de Séville. L'opéra, c'est l'apanage des ténors
Droit au but. Telle est la devise du club. Pas la peine de couper les cheveux en quatre, regarder évoluer les mangeurs de poulpe serait une grave erreur. Vouloir arracher en fin de partie la coupe au bol contre ces fous furieux en serait une autre. Surtout ne pas subir le match. Privilégier plutôt l'arrêt au milieu. Muscler l'entre-jeu pour éviter l'asphyxie et bloquer les couloirs pour prévenir des coups de froid.
A l'aller, le moins qu'on puisse dire, est que ça avait été venteux dans cette zone de jeu. L'ami Beye s'était fait enrhumé grave par un divin chauve prénommé Roberto. Notre lion sénégalais ne s'en était du reste jamais remis. Depuis ce jour, il passe le plus clair de son temps à squatter l'infirmerie ou à cirer le banc de touche. Quand on lui cause de Carlos, ça le fait pas rire du tout. Ça évoque plus un terrible cauchemar qu'un gros barbu rieur à chemise hawaïenne.
Perrin l'a dit, le Real c'est l'Everest. Alors autant se lâcher façon sherpa tibétain plutôt que se la jouer une fois de plus randonneur du dimanche. On va pas se refaire le coup de l'attentisme ni de la peur au ventre. Finis, les comptes d'apothicaire et les calculs de marchand de tapis. Y'a rien à perdre, tout à prouver. On aimerait voir des conquérants de l'impossible, des faiseurs de miracle, des fabricants de rêve. Demain on rase gratis, ça commence à lasser.
Une énergie décuplée, une rage de vaincre, un pressing de tous les instants, tels devraient être les ingrédients du succès. Avec notre duo d'attaque Drogba-Mido enfin reconstitué, avec un tandem prometteur Christanval-Van Buyten en défense centrale, avec un Meriem inspiré, l'OM possède des arguments qui décoiffent.
A ce propos, faudra peut-être pas le laisser végéter sur le flanc droit comme à Lille, le chameau. A Bordeaux, c'est dans cette position qu'il avait effectué sa traversée du désert. Il aime rien de plus qu'à évoluer dans l'axe comme à Sochaux. En relayeur ou mieux en vrai numéro 10 derrière les deux africains, ça aurait de la gueule. Faire jouer les gens à leur poste, c'est pas une idée qu'elle est bonne ?
M'enfin, au moins nos comptes sont sains. Merci au garçon Bouchet. C'est pas comme au Real. Paraît qu'ils sont au bord de la faillite. Leur fameux terrain d'entraînement de la Ciudad Deportiva dont la vente à elle toute seule (374 millions d'euros) avait épongé les dettes pharaoniques du club merengue, se révèle être depuis 1955 un espace réservé exclusivement à un usage sportif.
Leur nabab Florentino Perez pourrait se voir obliger de rembourser le pactole aux joyeux promoteurs qui voulaient y édifier quatre gratte-ciels. Bonjour le retour de manivelle. Adieu veaux, vaches, cochons, Zizou et autre Beckham. Exit Ronaldo, Figo et compagnie. Faudra qu'il apprenne à collectionner des boites de camembert, le président spagouin, ça coûte moins cher que des gravures de mode.
En attendant, ils seront tous là au Vélodrome. Tout frais en plus, car Queiroz, leur coach, a fait tourné l'effectif dimanche contre Albacete. Le divin tonsuré a eu beau dire qu'il allait levé le pied contre sa ville natale, personne n'est dupe. Du reste, il a aussitôt démenti la chose. Il pense mieux avec ses pieds qu'avec son cervelet, celui-là. Remarque bien, c'est pas parce qu'on a rien à dire, qu'il faut fermer sa gueule
Quoiqu'il en soit, le stade sera plein comme un uf pour la réception de ce grand d'Espagne. Nul doute que nos onze olympiens auront besoin du soutien inconditionnel du public face à cette invincible armada. Qu'on se le dise, assister à un match rasoir serait la pire des déconvenues. Mais seule compte la victoire ! Même tirée par les cheveux
boeuf mode
:drapeau_c
Le Real, parce que je le vaux bien Dans sa Ford intérieure, c'est le genre de slogan qui le turlupine, l'Alain. Dans son paddock en plume d'oie, ça le fait se retourner la nuit façon galette de blé noir. Bon, faut pas se tromper de pub, là, il va pas avoir affaire mercredi à une équipe de garçons coiffeurs. Question zizique, ibériques obligent, ça va plus sonner barbier de Séville. L'opéra, c'est l'apanage des ténors
Droit au but. Telle est la devise du club. Pas la peine de couper les cheveux en quatre, regarder évoluer les mangeurs de poulpe serait une grave erreur. Vouloir arracher en fin de partie la coupe au bol contre ces fous furieux en serait une autre. Surtout ne pas subir le match. Privilégier plutôt l'arrêt au milieu. Muscler l'entre-jeu pour éviter l'asphyxie et bloquer les couloirs pour prévenir des coups de froid.
A l'aller, le moins qu'on puisse dire, est que ça avait été venteux dans cette zone de jeu. L'ami Beye s'était fait enrhumé grave par un divin chauve prénommé Roberto. Notre lion sénégalais ne s'en était du reste jamais remis. Depuis ce jour, il passe le plus clair de son temps à squatter l'infirmerie ou à cirer le banc de touche. Quand on lui cause de Carlos, ça le fait pas rire du tout. Ça évoque plus un terrible cauchemar qu'un gros barbu rieur à chemise hawaïenne.
Perrin l'a dit, le Real c'est l'Everest. Alors autant se lâcher façon sherpa tibétain plutôt que se la jouer une fois de plus randonneur du dimanche. On va pas se refaire le coup de l'attentisme ni de la peur au ventre. Finis, les comptes d'apothicaire et les calculs de marchand de tapis. Y'a rien à perdre, tout à prouver. On aimerait voir des conquérants de l'impossible, des faiseurs de miracle, des fabricants de rêve. Demain on rase gratis, ça commence à lasser.
Une énergie décuplée, une rage de vaincre, un pressing de tous les instants, tels devraient être les ingrédients du succès. Avec notre duo d'attaque Drogba-Mido enfin reconstitué, avec un tandem prometteur Christanval-Van Buyten en défense centrale, avec un Meriem inspiré, l'OM possède des arguments qui décoiffent.
A ce propos, faudra peut-être pas le laisser végéter sur le flanc droit comme à Lille, le chameau. A Bordeaux, c'est dans cette position qu'il avait effectué sa traversée du désert. Il aime rien de plus qu'à évoluer dans l'axe comme à Sochaux. En relayeur ou mieux en vrai numéro 10 derrière les deux africains, ça aurait de la gueule. Faire jouer les gens à leur poste, c'est pas une idée qu'elle est bonne ?
M'enfin, au moins nos comptes sont sains. Merci au garçon Bouchet. C'est pas comme au Real. Paraît qu'ils sont au bord de la faillite. Leur fameux terrain d'entraînement de la Ciudad Deportiva dont la vente à elle toute seule (374 millions d'euros) avait épongé les dettes pharaoniques du club merengue, se révèle être depuis 1955 un espace réservé exclusivement à un usage sportif.
Leur nabab Florentino Perez pourrait se voir obliger de rembourser le pactole aux joyeux promoteurs qui voulaient y édifier quatre gratte-ciels. Bonjour le retour de manivelle. Adieu veaux, vaches, cochons, Zizou et autre Beckham. Exit Ronaldo, Figo et compagnie. Faudra qu'il apprenne à collectionner des boites de camembert, le président spagouin, ça coûte moins cher que des gravures de mode.
En attendant, ils seront tous là au Vélodrome. Tout frais en plus, car Queiroz, leur coach, a fait tourné l'effectif dimanche contre Albacete. Le divin tonsuré a eu beau dire qu'il allait levé le pied contre sa ville natale, personne n'est dupe. Du reste, il a aussitôt démenti la chose. Il pense mieux avec ses pieds qu'avec son cervelet, celui-là. Remarque bien, c'est pas parce qu'on a rien à dire, qu'il faut fermer sa gueule
Quoiqu'il en soit, le stade sera plein comme un uf pour la réception de ce grand d'Espagne. Nul doute que nos onze olympiens auront besoin du soutien inconditionnel du public face à cette invincible armada. Qu'on se le dise, assister à un match rasoir serait la pire des déconvenues. Mais seule compte la victoire ! Même tirée par les cheveux
boeuf mode
:drapeau_c