Dans une rencontre capitale en vue d'une survie Européenne, Alain Perrin a vu grand, très grand ! Il a remis en cause son système de jeu. Cela pourrait être une bonne chose si ce n'était pas lors d'un match d'une telle importance et avec une équipe qui est déjà forte déficiente au point de vue des automatismes. Première apparition de la charnière « Christanval-Van Buyten », nomination de Meité comme latéral Droit, de Perez comme milieu Droit !
Il y avait trop de nouveautés tactiques dans un match ou il fallait baser sur du concret, imposer une certaine sérénité. Malheureusement à cause de cela, les Marseillais vont avoir du mal à trouver leurs marques et le scénario tournera au tragique.
Alain Perrin a tablé sur un 4-3-2-1, système pyramidale sans pharaon en pointe. La défense centrale est composée de Van Buyten et Christanval. Ecker en latéral gauche, Meité en latéral droit. Il y a trois milieux centres, Hemdami à gauche, Meriem au centre et Perez à droite. Enfin les milieux offensifs sont Vachousek à gauche, Marlet à droite. Et enfin seul en pointe Drogba. La première analyse qui découle de cette formation est emprunte d'incompréhension. En effet comment percevoir la titularisation d'Abdoulaye Meité, en latéral droit. Lui qui a tant de mal à soigner ses relances en raison d'une déficience technique, comment pourra t-il apporter quelque chose offensivement ? La surprise du chef en est la réponse. En effet Alain Perrin a voulu faire forte sensation, son costard Armani n'étant sans doute pas assez flamboyant. Il place Sébastien Perez comme milieu Droit. On peut tirer la même conclusion que pour notre ami Abdoulaye, comment un joueur compensant son manque de technique par une très forte présence physique, peut-il être placé dans un rôle d'animation offensive ?
Enfin comment dans un match ou la victoire semble être la seule issue favorable pour une qualification, peut-on placer un Drogba sans Attaquant de soutien pour le servir ?
Cette analyse va par la suite du match, se confirmer puisque les Marseillais vont être dominés de la tête et des épaules pendant la première mi temps. Durant les dix premières minutes, ils ne dépasseront même pas la ligne médiane. Les montées offensives de Perez et de Meité, coté droit, se solderont dans la plupart des cas, par une perte de ballons. Cette déficience est mise en opposition avec l'aisance technique des Portugais, qui quand un Marseillais peine à effectuer une passe horizontale, réalisent avec décontraction une belle transversale. Mais les Marseillais ne peineront pas seulement offensivement. Bien que la défense centrale a fait un bon match, tant dans les situations défensives que dans les relances pleines axe, les latéraux, eux, n'ont pas le droit au même constat. Ecker et Meité se feront souvent prendre de vitesse par des Portugais plus vifs et plus rapide. Si vous ajoutez à cela, un marquage plus que laxistes sur les milieux excentrés, vous obtenez un but portugais à la 20em minute. Derlei a décalé Alenitchev sur la gauche, ce dernier lobe Runje, trop avancé, Mac Carty prolonge la balle qui était déjà rentré dans les cages. Van Buyten étant déjà au marquage de Derlei, Meité aurait du se charger d'Alenitchev mais ce ne fut pas le cas. Marseille qui peine à trouver ses joueurs, va alourdir cela en multipliant les centres aériens, comme le témoigne par exemple, les multiples relances au pied de Runje, qui ne serviront à rien sinon à perdre plus rapidement le ballon.
Les milieux dans l'axe multiplieront les pertes de balles, face à des Portugais mieux armés et effectuant un pressing plus important. Le manque de créativité au milieu de terrain scellera le sort de l'Attaque Olympienne. Vachousek fut inexistant, Marlet qui aime que l'on fasse jouer dans la profondeur, n'aura pas l'occasion de s'illustrer. Enfin Drogba, bien que virevoltant et rempli de hargne, ne pourra rien contre le manque de ballon exploitables et la malchance lorsque la transversale repoussa son coup franc à l'ultime seconde de jeu.
Les seuls sentiments qui dominent après ce match, c'est la tristesse. Nous n'aurons pas vu l'OM jouer. L'OM traverse une mauvaise phase, manque de chance, c'est pendant une période capitale pour l'avenir de notre saison. De plus en coupe d'Europe, certains joueurs ont montré leurs limites. L'équipe est trop déséquilibrée entre des bons joueurs et des joueurs moyens de Ligue 1. Cracher sur Perrin, ne servirait à rien, il n'est pas responsable si les joueurs manquent de combativité et n'applique pas ses consignes. L'OM est une grande équipe, et elle le restera tant que dans nos coeurs, nous ferons vivre les instants passés. Mais le passé s'oublie et il faudra une relève aux anciennes légendes. En attendant, seule la tristesse et la déception prédomine dans cette sale soirée qui fut la notre.
Il y avait trop de nouveautés tactiques dans un match ou il fallait baser sur du concret, imposer une certaine sérénité. Malheureusement à cause de cela, les Marseillais vont avoir du mal à trouver leurs marques et le scénario tournera au tragique.
Alain Perrin a tablé sur un 4-3-2-1, système pyramidale sans pharaon en pointe. La défense centrale est composée de Van Buyten et Christanval. Ecker en latéral gauche, Meité en latéral droit. Il y a trois milieux centres, Hemdami à gauche, Meriem au centre et Perez à droite. Enfin les milieux offensifs sont Vachousek à gauche, Marlet à droite. Et enfin seul en pointe Drogba. La première analyse qui découle de cette formation est emprunte d'incompréhension. En effet comment percevoir la titularisation d'Abdoulaye Meité, en latéral droit. Lui qui a tant de mal à soigner ses relances en raison d'une déficience technique, comment pourra t-il apporter quelque chose offensivement ? La surprise du chef en est la réponse. En effet Alain Perrin a voulu faire forte sensation, son costard Armani n'étant sans doute pas assez flamboyant. Il place Sébastien Perez comme milieu Droit. On peut tirer la même conclusion que pour notre ami Abdoulaye, comment un joueur compensant son manque de technique par une très forte présence physique, peut-il être placé dans un rôle d'animation offensive ?
Enfin comment dans un match ou la victoire semble être la seule issue favorable pour une qualification, peut-on placer un Drogba sans Attaquant de soutien pour le servir ?
Cette analyse va par la suite du match, se confirmer puisque les Marseillais vont être dominés de la tête et des épaules pendant la première mi temps. Durant les dix premières minutes, ils ne dépasseront même pas la ligne médiane. Les montées offensives de Perez et de Meité, coté droit, se solderont dans la plupart des cas, par une perte de ballons. Cette déficience est mise en opposition avec l'aisance technique des Portugais, qui quand un Marseillais peine à effectuer une passe horizontale, réalisent avec décontraction une belle transversale. Mais les Marseillais ne peineront pas seulement offensivement. Bien que la défense centrale a fait un bon match, tant dans les situations défensives que dans les relances pleines axe, les latéraux, eux, n'ont pas le droit au même constat. Ecker et Meité se feront souvent prendre de vitesse par des Portugais plus vifs et plus rapide. Si vous ajoutez à cela, un marquage plus que laxistes sur les milieux excentrés, vous obtenez un but portugais à la 20em minute. Derlei a décalé Alenitchev sur la gauche, ce dernier lobe Runje, trop avancé, Mac Carty prolonge la balle qui était déjà rentré dans les cages. Van Buyten étant déjà au marquage de Derlei, Meité aurait du se charger d'Alenitchev mais ce ne fut pas le cas. Marseille qui peine à trouver ses joueurs, va alourdir cela en multipliant les centres aériens, comme le témoigne par exemple, les multiples relances au pied de Runje, qui ne serviront à rien sinon à perdre plus rapidement le ballon.
Les milieux dans l'axe multiplieront les pertes de balles, face à des Portugais mieux armés et effectuant un pressing plus important. Le manque de créativité au milieu de terrain scellera le sort de l'Attaque Olympienne. Vachousek fut inexistant, Marlet qui aime que l'on fasse jouer dans la profondeur, n'aura pas l'occasion de s'illustrer. Enfin Drogba, bien que virevoltant et rempli de hargne, ne pourra rien contre le manque de ballon exploitables et la malchance lorsque la transversale repoussa son coup franc à l'ultime seconde de jeu.
Les seuls sentiments qui dominent après ce match, c'est la tristesse. Nous n'aurons pas vu l'OM jouer. L'OM traverse une mauvaise phase, manque de chance, c'est pendant une période capitale pour l'avenir de notre saison. De plus en coupe d'Europe, certains joueurs ont montré leurs limites. L'équipe est trop déséquilibrée entre des bons joueurs et des joueurs moyens de Ligue 1. Cracher sur Perrin, ne servirait à rien, il n'est pas responsable si les joueurs manquent de combativité et n'applique pas ses consignes. L'OM est une grande équipe, et elle le restera tant que dans nos coeurs, nous ferons vivre les instants passés. Mais le passé s'oublie et il faudra une relève aux anciennes légendes. En attendant, seule la tristesse et la déception prédomine dans cette sale soirée qui fut la notre.