02-11-2003, 16:03
(Modification du message : 07-12-2003, 05:53 par boeuf mode.)
Porto flip
Changement de Deco ! On va être obligé de relooker la maison de passes lusitaniennes. Vous méprenez pas, s'agit point d'un lupanar dont on cause ni d'un clandé à morues mais juste d'un lifting tactique. Pas la peine de faire se retourner Marthe Richard dans sa tombe. C'est juste que le petit meneur carioca d'origine manquera la partie de plaisir contre l'OM. Suite à une agression à l'aller qui laissa Pérez sur le carreau, il est suspendu pour ce second opus
On va pas jouer les faux-dévots ni verser des larmes de croco, l'absence du poison local, c'est caïman une bonne nouvelle. Mine de peler des ufs, il nous avait fait bobo au Vélodrome. Depuis, remarque bien, il a pété les plombs. Il a carrément balancé sa grolle à la tronche de l'homme en noir qui l'avait expulsé lors du derby contre Boavista. Il risque six mois à quatre ans de mise à pied. Vous avez dit gâchis ?
Bon de toute façon, avec ou sans lui, l'expédition à Das Antas se révèle plus que périlleuse pour nos ouailles. La façon dont l'arrière-garde avait été mené en bateau y'a trois semaines n'a pas été effacé de nos disques durs internes. Avis de grand vent aux reformatés du bulbe, le danger peut venir de partout, pas vrai Abdoulaye ?
Va pas falloir emmener que des cache-cols en péninsule si on veut pas s'enrhumer en défense centrale phocéenne. Faudra faire attention aussi aux courants d'air dans les couloirs. Avouons-le, la mécanique olympienne est déjà un tantinet grippé. Pas la peine d'en rajouter. Mais ajoutons qu'il y a mieux que ce type de cure pour une remise en forme. En guise de grog, ce sera un Porto flip. Un cocktail qu'on espère détonnant. Surtout éviter le Porto flop
Pour se refaire une santé, il s'agit pas d'arriver là-bas sur la pointe des pieds, en s'excusant d'être là. D'aucuns ont été ménagés contre les Girondins et pas forcément des moindres. Van Buyten, Hemdani, Marlet et bien entendu l'incontournable Drogba sur le banc, ça reniflait l'équipe bis à Chaban-Delmas. Question condition physique contre les portugais, ça devrait donc le faire mais le problème est tailleur comme on dit du côté du sentier
Cette équipe manque cruellement de grinta. Pas d'aboyeur façon Pardo ou de leader à la Deschamps. Pas assez d'agressivité dans les duels. Pas d'appel à la révolte quand le score est défavorable. On a parfois l'indicible sentiment que l'Alain peine à communiquer la hargne nécessaire à infléchir le cours d'une rencontre.
Soumission et résignation font parfois bon ménage au sein du collectif. Entre un fatalisme inébranlable à la Perrin et l'hystérie trépignante d'un Luis-le-Bossu, il existe un moyen terme. La raison a ses limites. Surtout sur le Vieux Port. Recherche guerriers désespérément. La circulation de la baballe façon rongeur suisse, c'est une chose. La dépassement de soi en est une autre.
Mardi, on aimerait voir évoluer des morts de faim, des conquérants du gazon vert, des transcendés du simili-cuir. Bref, un véritable commando en short et crampons qui nous rappellerait les années folles. La nostalgie, camarades, n'est plus ce qu'elle était, écrivait en substance la grande Simone. Oserait-on ajouter que c'est dans les vieux pots qu'on fait la meilleure soupe. Mille ans sans Raymond, ça fait déjà un bail
Changement de Deco ! On va être obligé de relooker la maison de passes lusitaniennes. Vous méprenez pas, s'agit point d'un lupanar dont on cause ni d'un clandé à morues mais juste d'un lifting tactique. Pas la peine de faire se retourner Marthe Richard dans sa tombe. C'est juste que le petit meneur carioca d'origine manquera la partie de plaisir contre l'OM. Suite à une agression à l'aller qui laissa Pérez sur le carreau, il est suspendu pour ce second opus
On va pas jouer les faux-dévots ni verser des larmes de croco, l'absence du poison local, c'est caïman une bonne nouvelle. Mine de peler des ufs, il nous avait fait bobo au Vélodrome. Depuis, remarque bien, il a pété les plombs. Il a carrément balancé sa grolle à la tronche de l'homme en noir qui l'avait expulsé lors du derby contre Boavista. Il risque six mois à quatre ans de mise à pied. Vous avez dit gâchis ?
Bon de toute façon, avec ou sans lui, l'expédition à Das Antas se révèle plus que périlleuse pour nos ouailles. La façon dont l'arrière-garde avait été mené en bateau y'a trois semaines n'a pas été effacé de nos disques durs internes. Avis de grand vent aux reformatés du bulbe, le danger peut venir de partout, pas vrai Abdoulaye ?
Va pas falloir emmener que des cache-cols en péninsule si on veut pas s'enrhumer en défense centrale phocéenne. Faudra faire attention aussi aux courants d'air dans les couloirs. Avouons-le, la mécanique olympienne est déjà un tantinet grippé. Pas la peine d'en rajouter. Mais ajoutons qu'il y a mieux que ce type de cure pour une remise en forme. En guise de grog, ce sera un Porto flip. Un cocktail qu'on espère détonnant. Surtout éviter le Porto flop
Pour se refaire une santé, il s'agit pas d'arriver là-bas sur la pointe des pieds, en s'excusant d'être là. D'aucuns ont été ménagés contre les Girondins et pas forcément des moindres. Van Buyten, Hemdani, Marlet et bien entendu l'incontournable Drogba sur le banc, ça reniflait l'équipe bis à Chaban-Delmas. Question condition physique contre les portugais, ça devrait donc le faire mais le problème est tailleur comme on dit du côté du sentier
Cette équipe manque cruellement de grinta. Pas d'aboyeur façon Pardo ou de leader à la Deschamps. Pas assez d'agressivité dans les duels. Pas d'appel à la révolte quand le score est défavorable. On a parfois l'indicible sentiment que l'Alain peine à communiquer la hargne nécessaire à infléchir le cours d'une rencontre.
Soumission et résignation font parfois bon ménage au sein du collectif. Entre un fatalisme inébranlable à la Perrin et l'hystérie trépignante d'un Luis-le-Bossu, il existe un moyen terme. La raison a ses limites. Surtout sur le Vieux Port. Recherche guerriers désespérément. La circulation de la baballe façon rongeur suisse, c'est une chose. La dépassement de soi en est une autre.
Mardi, on aimerait voir évoluer des morts de faim, des conquérants du gazon vert, des transcendés du simili-cuir. Bref, un véritable commando en short et crampons qui nous rappellerait les années folles. La nostalgie, camarades, n'est plus ce qu'elle était, écrivait en substance la grande Simone. Oserait-on ajouter que c'est dans les vieux pots qu'on fait la meilleure soupe. Mille ans sans Raymond, ça fait déjà un bail