Quand on n'a que la rage, à s'offrir en partage, au jour du grand voyage, qui nous attend bientôt.
Tel semble être l’air qui plane au dessus du stade Jacques Chaban-Delmas pour nos piètres joueurs olympiens.
Tout semblait pourtant bien débuter, Alain Perrin alignait une équipe bis dans une des rencontres fatidiques pour décrocher le titre. Quoi de plus normal, qu’aligner 11 titulaires dans une rencontre facile de coupe de la ligue et lorsqu’il y a un match capital de championnat, effectuer un gros turn over. Cela peut prêter à sourire si ce n’était que la première incompréhension du système Perrin mais ne nous arrêtons pas à cela !
Il faut savoir qu’une équipe est bâtie sur son entente, les automatismes qui se créent entres les joueurs est un facteur prédominant de réussite. Le jeu de l’OM est basé depuis le début de saison sur les ailes. En l’absence d’un meneur de jeu axial, les cotés ont un rôle essentiel pour la distribution de ballons aux attaquants.
Une fois que l’on a compris cela, il y a un second point que j’aimerais souligner, il y a plusieurs lignes dans une équipe, l’Attaque, les Milieux Offensifs, les Milieux Défensifs etc. Et lorsque vous vous apercevez que par exemple la paire « Fernandao- Johansen » ou bien encore la paire « Meriem N’diaye » n’a jamais joué ensemble, vous vous posez des questions et vous êtes amenés à vous dire qu’il y a une seconde incompréhension. Ensuite étonné que vous êtes, vous consultez les postes « premiers » des joueurs alignés et vous les comparez avec les poste alignés tout au long du match et là stupeur, vous vous rendez compte que Fernandao que l’on essaye de vendre comme un milieu offensif, que Skacel que l’on prédit comme un latéral gauche, que Johansen que l’on transfigure en milieu offensif droit, ne sont pas à leurs postes, vous tombez alors raide et perplexe. Mais relevez vous, s’il vous plait, je n’ai pas fini mon supplice ! Saviez vous que sieur Perrin a fait sa renommée sur sa capacité à s’adapter à l’adversaire, un entraîneur tacticien en somme. Mais depuis quelques temps et l’ère du succès, beaucoup de choses on changé, le Troyen a troqué son costume Brice pour investir chez Armani, il a changé sa capacité à s’adapter par une composition désormais toujours identique. Cette tactique c’est le 4-4-2 version Perrin.
Autrement dit ce soir, c’était Runje dans les cages, Skacel en latéral gauche, Cristanval et Meité en défense centrale, Pérez en Latéral Droit. N’Diaye en milieu défensif et la cerise sur le gâteau Meriem en double poste mi-offensif mi défensif dans l’axe. Fernandao en milieu offensif Gauche et Johansen en milieu offensif Droit. Enfin pour finir le tandem Sytchev-Mido en Attaque. Mais Pavon n’est pas Baup, et Michel a apporté sa touche tactique au traditionnel 4-4-2 bordelais. Et la tactique de Perrin va se faire totalement annihiler par celle apportée par le coach girondin.
En effet, les Bordelais évoluaient dans un 4-3-3, avec trois milieux centres qui s’occupaient de la récupération et de la relance (Riera- Eduardo Costa-Jurietti) et avec trois Attaquants en pointe. C’est tout du moins ce que pensait Perrin mais Feindouno a joué en 9 et demi, derrière les deux attaquants qui étaient Darcheville qui pesait sur la défense et Chamakh qui dévorait les espaces. Si vous avez le schéma tactique de l’Om en tête, vous vous apercevez que Feindouno est aux prises avec Meriem et N’Diaye. Mais vous savez fort bien, que le rôle de Meriem, est pratiquement devenu celui d’un meneur de jeu, il a une importance énorme dans l’organisation du milieu de terrain. Et bien en plaçant Feindouno a ce poste, Pavon oblige N’Diaye et Meriem a rester à son marquage et donc cela paralyse totalement le système de jeu marseillais. De plus les trois milieux de terrains centraux de Bordeaux font un tel boulot de récupération qu’ils peuvent se permettre de s’excentrer sur les ailes. Riera et Jurietti se transformaient donc de milieu centre en phase défensive au poste de milieu excentrés sur les ailes en phases offensives. La plupart des actions venaient d’ailleurs des balles sur le coté Gauche avec Riera.
Par la suite, les Marseillais vont inverser la tendance, en libérant Meriem de son travail défensif ! Comment est ce possible ? Tout simplement en faisant monter les latéraux dans un rôle axial, et prenant ainsi au marquage, le virevoltant guinéen. C’est durant cette période que les attaquants muets vont commencer à prendre les choses en main, Sytchev réalisera un beau tir de 30 m frôlant de peu, le poteau de corner. Johansen ira même jusqu’à réaliser un tir cadré, que d’opportunités, quelle domination ! Domination tellement nette que l’on serait tentée d’en rire mais si il y en un qui ne rigole pas, c’est le bison bordelais. Ce diable de Darcheville, pèse de tout son poids sur notre défense, c’est pour vous dire comment elle a du souffrir. Cette souffrance a même été jusqu'à la blessure de notre gardien Croate, blessé à la joue sur un choc avec le colosse aquitain. Blessé, il fallait désormais l’achever, ce que fit avec brio Darcheville à la 44 eme minute. Sur un mauvais positionnement de Meité pour jouer le hors jeu.
Bref Marseille a subie, a joué seulement 15 minutes et cela est bien trop peu dans un match avec tant d’enjeu. Ajouté à cette performance plus que douteuses de nos joueurs, l’expulsion de Didier Drogba à la 73 eme minute pour s’être fait justice lui-même alors qu’il venait de rentrer et l’expulsion de Cristanval à la 82 eme minute pourtant exempt de reproches jusque-là mais coupable d’une faute, on ne peut plus bête en contrôlant le ballon de la main et vous obtenez une défaite lourde en conséquence. Nous sommes désormais à 3 points de Monaco mais Lyon comptabilise désormais le même nombre de points que nous et les deux expulsions que nous venons d’enregistrer, nous coûterons certainement très cher lors de notre prochaine journée de championnat face au rival rhodanien.
Quand on a que la rage…
Dav_
Tel semble être l’air qui plane au dessus du stade Jacques Chaban-Delmas pour nos piètres joueurs olympiens.
Tout semblait pourtant bien débuter, Alain Perrin alignait une équipe bis dans une des rencontres fatidiques pour décrocher le titre. Quoi de plus normal, qu’aligner 11 titulaires dans une rencontre facile de coupe de la ligue et lorsqu’il y a un match capital de championnat, effectuer un gros turn over. Cela peut prêter à sourire si ce n’était que la première incompréhension du système Perrin mais ne nous arrêtons pas à cela !
Il faut savoir qu’une équipe est bâtie sur son entente, les automatismes qui se créent entres les joueurs est un facteur prédominant de réussite. Le jeu de l’OM est basé depuis le début de saison sur les ailes. En l’absence d’un meneur de jeu axial, les cotés ont un rôle essentiel pour la distribution de ballons aux attaquants.
Une fois que l’on a compris cela, il y a un second point que j’aimerais souligner, il y a plusieurs lignes dans une équipe, l’Attaque, les Milieux Offensifs, les Milieux Défensifs etc. Et lorsque vous vous apercevez que par exemple la paire « Fernandao- Johansen » ou bien encore la paire « Meriem N’diaye » n’a jamais joué ensemble, vous vous posez des questions et vous êtes amenés à vous dire qu’il y a une seconde incompréhension. Ensuite étonné que vous êtes, vous consultez les postes « premiers » des joueurs alignés et vous les comparez avec les poste alignés tout au long du match et là stupeur, vous vous rendez compte que Fernandao que l’on essaye de vendre comme un milieu offensif, que Skacel que l’on prédit comme un latéral gauche, que Johansen que l’on transfigure en milieu offensif droit, ne sont pas à leurs postes, vous tombez alors raide et perplexe. Mais relevez vous, s’il vous plait, je n’ai pas fini mon supplice ! Saviez vous que sieur Perrin a fait sa renommée sur sa capacité à s’adapter à l’adversaire, un entraîneur tacticien en somme. Mais depuis quelques temps et l’ère du succès, beaucoup de choses on changé, le Troyen a troqué son costume Brice pour investir chez Armani, il a changé sa capacité à s’adapter par une composition désormais toujours identique. Cette tactique c’est le 4-4-2 version Perrin.
Autrement dit ce soir, c’était Runje dans les cages, Skacel en latéral gauche, Cristanval et Meité en défense centrale, Pérez en Latéral Droit. N’Diaye en milieu défensif et la cerise sur le gâteau Meriem en double poste mi-offensif mi défensif dans l’axe. Fernandao en milieu offensif Gauche et Johansen en milieu offensif Droit. Enfin pour finir le tandem Sytchev-Mido en Attaque. Mais Pavon n’est pas Baup, et Michel a apporté sa touche tactique au traditionnel 4-4-2 bordelais. Et la tactique de Perrin va se faire totalement annihiler par celle apportée par le coach girondin.
En effet, les Bordelais évoluaient dans un 4-3-3, avec trois milieux centres qui s’occupaient de la récupération et de la relance (Riera- Eduardo Costa-Jurietti) et avec trois Attaquants en pointe. C’est tout du moins ce que pensait Perrin mais Feindouno a joué en 9 et demi, derrière les deux attaquants qui étaient Darcheville qui pesait sur la défense et Chamakh qui dévorait les espaces. Si vous avez le schéma tactique de l’Om en tête, vous vous apercevez que Feindouno est aux prises avec Meriem et N’Diaye. Mais vous savez fort bien, que le rôle de Meriem, est pratiquement devenu celui d’un meneur de jeu, il a une importance énorme dans l’organisation du milieu de terrain. Et bien en plaçant Feindouno a ce poste, Pavon oblige N’Diaye et Meriem a rester à son marquage et donc cela paralyse totalement le système de jeu marseillais. De plus les trois milieux de terrains centraux de Bordeaux font un tel boulot de récupération qu’ils peuvent se permettre de s’excentrer sur les ailes. Riera et Jurietti se transformaient donc de milieu centre en phase défensive au poste de milieu excentrés sur les ailes en phases offensives. La plupart des actions venaient d’ailleurs des balles sur le coté Gauche avec Riera.
Par la suite, les Marseillais vont inverser la tendance, en libérant Meriem de son travail défensif ! Comment est ce possible ? Tout simplement en faisant monter les latéraux dans un rôle axial, et prenant ainsi au marquage, le virevoltant guinéen. C’est durant cette période que les attaquants muets vont commencer à prendre les choses en main, Sytchev réalisera un beau tir de 30 m frôlant de peu, le poteau de corner. Johansen ira même jusqu’à réaliser un tir cadré, que d’opportunités, quelle domination ! Domination tellement nette que l’on serait tentée d’en rire mais si il y en un qui ne rigole pas, c’est le bison bordelais. Ce diable de Darcheville, pèse de tout son poids sur notre défense, c’est pour vous dire comment elle a du souffrir. Cette souffrance a même été jusqu'à la blessure de notre gardien Croate, blessé à la joue sur un choc avec le colosse aquitain. Blessé, il fallait désormais l’achever, ce que fit avec brio Darcheville à la 44 eme minute. Sur un mauvais positionnement de Meité pour jouer le hors jeu.
Bref Marseille a subie, a joué seulement 15 minutes et cela est bien trop peu dans un match avec tant d’enjeu. Ajouté à cette performance plus que douteuses de nos joueurs, l’expulsion de Didier Drogba à la 73 eme minute pour s’être fait justice lui-même alors qu’il venait de rentrer et l’expulsion de Cristanval à la 82 eme minute pourtant exempt de reproches jusque-là mais coupable d’une faute, on ne peut plus bête en contrôlant le ballon de la main et vous obtenez une défaite lourde en conséquence. Nous sommes désormais à 3 points de Monaco mais Lyon comptabilise désormais le même nombre de points que nous et les deux expulsions que nous venons d’enregistrer, nous coûterons certainement très cher lors de notre prochaine journée de championnat face au rival rhodanien.
Quand on a que la rage…
Dav_