31-10-2003, 13:05
(Modification du message : 06-12-2003, 10:47 par boeuf mode.)
Elie miné par ses pairs...
J'avoue, j'en ai bavé, Pavon Voilà ce que l'homme à la casquette eut pu susurré à l'oreille de son successeur après avoir reçu en pleine poire l'annonce de son licenciement tandis qu'il quittait le terrain de training du somptueux complexe du Haillan. Jamais il ne reverrait ce château qu'il avait tant aimé. Jamais il ne foulerait plus sa pelouse fétiche
Le coach garonnais n'achèvera pas sa septième saison en Gironde. Il a été limogé comme un malpropre par un Triaud infernal la veille de la rencontre face à Nice. Ce dernier avait pourtant soutenu publiquement son entraîneur au soir de la terrible humiliation at home contre les newbees toulousains. Acte somme toute prémonitoire
Quand un président se fend de ce genre de déclaration solidaire, ça sent le roussi. Mieux, ça renifle carrément le sapin sans les guirlandes et les cadeaux du petit. Les boules, par contre, l'éducateur au couvre-chef peut légitimement les avoir. Lui faire porter le chapeau, c'est un tantinet fort de café. Le virer sur un coup de tête, c'est vraiment avoir la tronche près du bonnet.
Laisser du temps au temps eut été raisonnable. Après tout, les débuts de saison poussifs sont assez coutumiers en pays de Medoc. Le millésime, là-bas tarde à s'affirmer d'entrée de jeu. Il arrive en général à maturité en seconde moitié de championnat. Un bon Bordeaux, ça demande de la patience, du flair et de la vista. Prendre la température du groupe, chambrer untel ou untel, respecter l'évolution des jeunes pousses, tout un art que l'Elie possédait.
Croire qu'on pouvait en deux coulées gros faire l'impasse sur Dugarry, Sommeil et Bonnissel, dans un premier temps puis sur Afanou, Smertine et le grand Pauleta en deuxième semaine, ça relève de la méthode Coué. Leurs suppléants de Deivid à Riera en passant par Pochettino et Celades n'ont pas fait oublier les anciens. M'enfin, on peut pas faire des éconocroques et garder le même standing
C'est ce que n'a pas l'air d'avoir compris la petite chaîne qui monte. Dame, la télé-poubelle, ça coûte pas cher et ça rapporte plus que le ballon rond. Sois Baup et tais-toi, c'est pourtant ce qu'avait espéré les sbires de M6 en lui proposant un placard doré d'entraîneur général. Que nenni, maître Elie a senti le coup-fourré et évoque le licenciement déguisé. Dans l'attente d'une éventuelle procédure judiciaire, les Marine et Bleu reçoivent l'OM dans un climat sulfureux.
Electrochoc réussi ou coup d'épée dans l'eau, la rencontre de samedi fera à n'en point douter office de révélateur. Pavon semble avoir stoppé provisoirement l'hémorragie. Ce n'est pas forcément le moment idéal pour s'imposer à Chaban-Delmas. Plus d'un quart de siècle que Marseille fait choux blanc en ce gazon maudit. Ça commence à faire un bail. Va falloir planter d'entrée de jeu si on veut pas subir la bouillie bordelaise
Bon, le divin chauve ne sera pas de la partie. En tout cas, pas tout de suite. La FIFA a mis son veto. Souhaitons que Vedran retrouve désormais calme et sérénité. C'est pas gagné. Il a quand même tendance à s'épancher un peu trop dans les canards à scandales qui n'attendent que ses plaintes pour vendre de la cellulose. En attendant, gageons que Perrin nous concocte samedi un milieu asphyxiant capable d'éventer ce Bordeaux new-look." Je hume à longs traits le vin du souvenir" disait Charles Baudelaire. Pour nos couleurs, c'était le 1er octobre 1977. L'OM l'avait emporté 2-1.
J'avoue, j'en ai bavé, Pavon Voilà ce que l'homme à la casquette eut pu susurré à l'oreille de son successeur après avoir reçu en pleine poire l'annonce de son licenciement tandis qu'il quittait le terrain de training du somptueux complexe du Haillan. Jamais il ne reverrait ce château qu'il avait tant aimé. Jamais il ne foulerait plus sa pelouse fétiche
Le coach garonnais n'achèvera pas sa septième saison en Gironde. Il a été limogé comme un malpropre par un Triaud infernal la veille de la rencontre face à Nice. Ce dernier avait pourtant soutenu publiquement son entraîneur au soir de la terrible humiliation at home contre les newbees toulousains. Acte somme toute prémonitoire
Quand un président se fend de ce genre de déclaration solidaire, ça sent le roussi. Mieux, ça renifle carrément le sapin sans les guirlandes et les cadeaux du petit. Les boules, par contre, l'éducateur au couvre-chef peut légitimement les avoir. Lui faire porter le chapeau, c'est un tantinet fort de café. Le virer sur un coup de tête, c'est vraiment avoir la tronche près du bonnet.
Laisser du temps au temps eut été raisonnable. Après tout, les débuts de saison poussifs sont assez coutumiers en pays de Medoc. Le millésime, là-bas tarde à s'affirmer d'entrée de jeu. Il arrive en général à maturité en seconde moitié de championnat. Un bon Bordeaux, ça demande de la patience, du flair et de la vista. Prendre la température du groupe, chambrer untel ou untel, respecter l'évolution des jeunes pousses, tout un art que l'Elie possédait.
Croire qu'on pouvait en deux coulées gros faire l'impasse sur Dugarry, Sommeil et Bonnissel, dans un premier temps puis sur Afanou, Smertine et le grand Pauleta en deuxième semaine, ça relève de la méthode Coué. Leurs suppléants de Deivid à Riera en passant par Pochettino et Celades n'ont pas fait oublier les anciens. M'enfin, on peut pas faire des éconocroques et garder le même standing
C'est ce que n'a pas l'air d'avoir compris la petite chaîne qui monte. Dame, la télé-poubelle, ça coûte pas cher et ça rapporte plus que le ballon rond. Sois Baup et tais-toi, c'est pourtant ce qu'avait espéré les sbires de M6 en lui proposant un placard doré d'entraîneur général. Que nenni, maître Elie a senti le coup-fourré et évoque le licenciement déguisé. Dans l'attente d'une éventuelle procédure judiciaire, les Marine et Bleu reçoivent l'OM dans un climat sulfureux.
Electrochoc réussi ou coup d'épée dans l'eau, la rencontre de samedi fera à n'en point douter office de révélateur. Pavon semble avoir stoppé provisoirement l'hémorragie. Ce n'est pas forcément le moment idéal pour s'imposer à Chaban-Delmas. Plus d'un quart de siècle que Marseille fait choux blanc en ce gazon maudit. Ça commence à faire un bail. Va falloir planter d'entrée de jeu si on veut pas subir la bouillie bordelaise
Bon, le divin chauve ne sera pas de la partie. En tout cas, pas tout de suite. La FIFA a mis son veto. Souhaitons que Vedran retrouve désormais calme et sérénité. C'est pas gagné. Il a quand même tendance à s'épancher un peu trop dans les canards à scandales qui n'attendent que ses plaintes pour vendre de la cellulose. En attendant, gageons que Perrin nous concocte samedi un milieu asphyxiant capable d'éventer ce Bordeaux new-look." Je hume à longs traits le vin du souvenir" disait Charles Baudelaire. Pour nos couleurs, c'était le 1er octobre 1977. L'OM l'avait emporté 2-1.