11-05-2009, 16:19
Excellent article qui apporte un éclairage sur la cocaine chez les sportifs:
http://www.lemonde.fr/sports/article/200...id=1180390
Extrait:
"En quoi la cocaïne peut-elle être considérée comme un produit dopant ?
Les fonctions positives de la cocaïne telles que la résistance à la fatigue, l'euphorie, la diminution de la perception des douleurs, la pensée mégalomaniaque et l'hyperactivité locomotrice, font de cette substance psycho-active un produit dopant idéal. En pratique, c'est loin d'être le cas. Les effets ne durent que peu de temps : de 15 à 45 minutes, selon l'importance de la dose (sniffée le plus souvent) et l'ancienneté de l'intoxication. Et ils sont suivis, en l'absence de nouvelle prise, d'effets négatifs appelés [i]"descente", véritable dépression et déplétion aiguë de dopamine dans le cerveau qui associe une angoisse majeure, une fatigue brutale et une diminution paralysante des mouvements. Pour éviter ces méfaits, lors d'un match, il faudrait que le sportif prenne une ligne de cocaïne tous les quarts d'heure. C'est assez difficile de rentrer au vestiaire quatre fois par set ! Enfin, physiquement, il faut rappeler que la prise de cocaïne entraîne une tachycardie (augmentation de la fréquence cardiaque), une hypertension artérielle, une vasoconstriction périphérique et une forte augmentation de la consommation d'oxygène ! Cela n'en fait vraiment pas une substance dopante idéale sur un match ! En bref, la cocaïne est un produit potentiellement dopant mais de maniement difficile dans une compétition longue et, encore plus, dans une carrière."
[/i]Et la conclusion:
"En tant que médecin, il m'est toujours douloureux de voir que des problèmes de consommation de substances psychoactives, qui relèvent avant tout du privé, de l'intime, puissent ainsi jaillir publiquement avec une telle brutalité. Ces consommations me semblent devoir bien plus relever d'un cabinet médical, lieu de confiance et de non-jugement, que d'un tohu-bohu médiatique. Je ne comprends toujours pas que les fédérations sportives et les agences antidopage ne protègent pas plus ceux ou celles sur qui elles doivent veiller : les sportifs. L'accusation de dopage, la suspicion de tricherie ne constituent pas à mes yeux médicaux, une excuse, voire une circonstance atténuante pour jeter en pâture à l'opinion publique un homme en difficulté."
http://www.lemonde.fr/sports/article/200...id=1180390
Extrait:
"En quoi la cocaïne peut-elle être considérée comme un produit dopant ?
Les fonctions positives de la cocaïne telles que la résistance à la fatigue, l'euphorie, la diminution de la perception des douleurs, la pensée mégalomaniaque et l'hyperactivité locomotrice, font de cette substance psycho-active un produit dopant idéal. En pratique, c'est loin d'être le cas. Les effets ne durent que peu de temps : de 15 à 45 minutes, selon l'importance de la dose (sniffée le plus souvent) et l'ancienneté de l'intoxication. Et ils sont suivis, en l'absence de nouvelle prise, d'effets négatifs appelés [i]"descente", véritable dépression et déplétion aiguë de dopamine dans le cerveau qui associe une angoisse majeure, une fatigue brutale et une diminution paralysante des mouvements. Pour éviter ces méfaits, lors d'un match, il faudrait que le sportif prenne une ligne de cocaïne tous les quarts d'heure. C'est assez difficile de rentrer au vestiaire quatre fois par set ! Enfin, physiquement, il faut rappeler que la prise de cocaïne entraîne une tachycardie (augmentation de la fréquence cardiaque), une hypertension artérielle, une vasoconstriction périphérique et une forte augmentation de la consommation d'oxygène ! Cela n'en fait vraiment pas une substance dopante idéale sur un match ! En bref, la cocaïne est un produit potentiellement dopant mais de maniement difficile dans une compétition longue et, encore plus, dans une carrière."
[/i]Et la conclusion:
"En tant que médecin, il m'est toujours douloureux de voir que des problèmes de consommation de substances psychoactives, qui relèvent avant tout du privé, de l'intime, puissent ainsi jaillir publiquement avec une telle brutalité. Ces consommations me semblent devoir bien plus relever d'un cabinet médical, lieu de confiance et de non-jugement, que d'un tohu-bohu médiatique. Je ne comprends toujours pas que les fédérations sportives et les agences antidopage ne protègent pas plus ceux ou celles sur qui elles doivent veiller : les sportifs. L'accusation de dopage, la suspicion de tricherie ne constituent pas à mes yeux médicaux, une excuse, voire une circonstance atténuante pour jeter en pâture à l'opinion publique un homme en difficulté."
You’re an idiot, babe
It’s a wonder that you still know how to breathe
It’s a wonder that you still know how to breathe