19-10-2003, 07:54
(Modification du message : 06-12-2003, 11:22 par boeuf mode.)
Melon au Porto s'abstenir...
Vous prendrez bien un doigt de Porto ? Z'allez me dire, mon gars, on est plus à l'apéro mais au milieu du repas. Je sais, dirait Gabin, question trou normand, vous êtes plutôt calva. Faut pas jouer au malin avec les traditions, çà va fâcher pépé. Tant qu'on y est, on peut aussi servir un pastaga en digestif et une bouillabaisse au dessert ! Nan, mais
Pour la mise en bouche, on a déjà donné. Un Xeres millésimé, estampillé grand d'Espagne mais qui est resté sur l'estomac. Merci les hauts de cur, bonjour la gueule de bois ! Remarquez bien, après y'a eu du mieux. Un alcool yougo un brin frelaté mais çà a permis de se refaire une santé. Comme quoi ! Qu'importe le flacon pourvu qu'on est l'ivresse
Attention là, mercredi, on renoue avec du haut de gamme. Niveau lusitanien, c'est le nec plus ultra. Là bas, c'est ce qui se fait de mieux en qualité depuis le déclin de Benfica. Vainqueur de l'UEFA, l'an passé, le FC Porto collectionne à loisir les médailles tel un pervers les petites culottes. Huit titres nationaux ces douze dernières années, çà vous classe une appellation
On peut pas faire le tour du propriétaire sans admirer le Deco. Lui, c'est tout sauf un peintre. Il vient pas au Vélodrome pour faire tapisserie. Son design perso passe par les ouvertures lumineuses. Si on veux pas essuyer les plâtres, va falloir lui coller aux basques un chien de garde. Avec son dribble pyromane, il peut foutre le feu à la maison en deux coulées gros. Faudrait voir à pas plomber l'ambiance
Devant, y'a Derleï, un autre carioca naturalisé mais néanmoins chasseur de buts authentique. L'année dernière, avec Postiga désormais exilé en perfide Albion, il formait un tandem de pointes redoutables. Cette saison, il est associé à un puissant Bafana Bafana du nom de Mac Carthy. A part çà, on retrouve au milieu, l'international popov Alenitchev et aussi l'ex-monégasque Da Costa rebaptisé Costinha pour la circonstance.
Derrière, dans les cages, campe le vétéran Victor Baia capable du meilleur mais aussi heureusement du pire. Quoiqu'il en soit, faut pas croire qu'on ait affaire à un aréopage d'apprentis maçons Ces gens-là monsieur savent construire du jeu et dans les grandes largeurs ! Z'avez qu'à voir trottiner Paulo Ferreira dans son couloir ! Qu'on se le dise, rééditer contre les poilus bleu et blanc une presta dite "à la strasbourgeoise" serait pour le moins rédhibitoire pour nos couleurs
A la Commanderie, on panse les blessures. Les bobos physiques mais aussi quelques bleus à l'âme. Le bon esprit qui régnait dans le groupe aurait-il pris du plomb dans l'aile depuis l'annonce de l'arrivée du divin chauve ? Hasard ou coïncidence, la fébrilité de l'arrière-garde phocéenne au complet (et pas simplement de l'ami Vedran) fut patente contre la Kombouaré touch.
Face aux fans de morue, va peut-être falloir que l'Alain revoie sa copie tactique et fasse tourner l'effectif. Le rongeur suisse n'est décidément pas dans son assiette et n'est définitivement pas un gros poisson. On se demande encore pourquoi N'Diaye s'use les poignets à cirer le banc. L'essayer balle au pied, çà mange pas de pain, si ?
Question mental, le retour de Mido va apporter de la gnack et dieu sait si notre équipe en a besoin ! Face aux hommes de Mourinho, il faut des vrais croqueurs de simili-cuir, des fourmis inlassables dans l'entre-jeu, des marathoniens du gazon vert. Des gars qui se jettent sur les ballons comme si leur vie en dépendait. Pas de suffisance. Surtout faire preuve d'abnégation. Ne jamais prendre de haut un buveur de Vino Verde. L'abus de melon face à ce Porto-là nuirait gravement à la santé de notre OM
Vous prendrez bien un doigt de Porto ? Z'allez me dire, mon gars, on est plus à l'apéro mais au milieu du repas. Je sais, dirait Gabin, question trou normand, vous êtes plutôt calva. Faut pas jouer au malin avec les traditions, çà va fâcher pépé. Tant qu'on y est, on peut aussi servir un pastaga en digestif et une bouillabaisse au dessert ! Nan, mais
Pour la mise en bouche, on a déjà donné. Un Xeres millésimé, estampillé grand d'Espagne mais qui est resté sur l'estomac. Merci les hauts de cur, bonjour la gueule de bois ! Remarquez bien, après y'a eu du mieux. Un alcool yougo un brin frelaté mais çà a permis de se refaire une santé. Comme quoi ! Qu'importe le flacon pourvu qu'on est l'ivresse
Attention là, mercredi, on renoue avec du haut de gamme. Niveau lusitanien, c'est le nec plus ultra. Là bas, c'est ce qui se fait de mieux en qualité depuis le déclin de Benfica. Vainqueur de l'UEFA, l'an passé, le FC Porto collectionne à loisir les médailles tel un pervers les petites culottes. Huit titres nationaux ces douze dernières années, çà vous classe une appellation
On peut pas faire le tour du propriétaire sans admirer le Deco. Lui, c'est tout sauf un peintre. Il vient pas au Vélodrome pour faire tapisserie. Son design perso passe par les ouvertures lumineuses. Si on veux pas essuyer les plâtres, va falloir lui coller aux basques un chien de garde. Avec son dribble pyromane, il peut foutre le feu à la maison en deux coulées gros. Faudrait voir à pas plomber l'ambiance
Devant, y'a Derleï, un autre carioca naturalisé mais néanmoins chasseur de buts authentique. L'année dernière, avec Postiga désormais exilé en perfide Albion, il formait un tandem de pointes redoutables. Cette saison, il est associé à un puissant Bafana Bafana du nom de Mac Carthy. A part çà, on retrouve au milieu, l'international popov Alenitchev et aussi l'ex-monégasque Da Costa rebaptisé Costinha pour la circonstance.
Derrière, dans les cages, campe le vétéran Victor Baia capable du meilleur mais aussi heureusement du pire. Quoiqu'il en soit, faut pas croire qu'on ait affaire à un aréopage d'apprentis maçons Ces gens-là monsieur savent construire du jeu et dans les grandes largeurs ! Z'avez qu'à voir trottiner Paulo Ferreira dans son couloir ! Qu'on se le dise, rééditer contre les poilus bleu et blanc une presta dite "à la strasbourgeoise" serait pour le moins rédhibitoire pour nos couleurs
A la Commanderie, on panse les blessures. Les bobos physiques mais aussi quelques bleus à l'âme. Le bon esprit qui régnait dans le groupe aurait-il pris du plomb dans l'aile depuis l'annonce de l'arrivée du divin chauve ? Hasard ou coïncidence, la fébrilité de l'arrière-garde phocéenne au complet (et pas simplement de l'ami Vedran) fut patente contre la Kombouaré touch.
Face aux fans de morue, va peut-être falloir que l'Alain revoie sa copie tactique et fasse tourner l'effectif. Le rongeur suisse n'est décidément pas dans son assiette et n'est définitivement pas un gros poisson. On se demande encore pourquoi N'Diaye s'use les poignets à cirer le banc. L'essayer balle au pied, çà mange pas de pain, si ?
Question mental, le retour de Mido va apporter de la gnack et dieu sait si notre équipe en a besoin ! Face aux hommes de Mourinho, il faut des vrais croqueurs de simili-cuir, des fourmis inlassables dans l'entre-jeu, des marathoniens du gazon vert. Des gars qui se jettent sur les ballons comme si leur vie en dépendait. Pas de suffisance. Surtout faire preuve d'abnégation. Ne jamais prendre de haut un buveur de Vino Verde. L'abus de melon face à ce Porto-là nuirait gravement à la santé de notre OM