21-09-2003, 08:25
XXC en vieux bourlingueur du ouèbe marseillais et vieux (bi)routard de l'OM m'a envoyé ce texte par mail. Il m'a fait le grand plaisir d'accepter qu'il soit publié après avoir refusé dans un premier temps.
Donc vous allez lire une pièce rare qui vraisemblablement figurera bientôt à la BN... (Marrant ça, le jour d'un match contre Nantes, mais bon...) car XXC est d'ordinaire très avare de mots, très avare, mais pas de pots ... de peinture ... de couleurs, qu'il est capable de nous balancer à la figure sans crier gare...
Donc dégustez, aimez, haïssez mais réagissez!
Ola Kamarade Beepees,
Atterrissage aujourd'hui, fin de matinée ....
Madrid toujours belle, les Madrilènes l'imitent, et "Maria del Mar" à me damner. Relation étrange depuis vingt ans entre Amour et Amitié ...
Notre dernière rencontre datée d'il y deux ans à mon arrivée dans le Sud Ouest.
Quarante ans cette année et elle n'a pu résister à l'envie d'inviter, bien que le Real et son armada de foutus n'éveille aucun émoi, "son Marseillais" préféré. AAARRRFFFF !!! Elle n'en connaît point d'autre ....
Son père entretenant sans parcimonie son ego avec ses égaux, c'est à dire la grande bourgeoisie catholique nostalgique du Franquisme, sociétaire et membre du Club (place en loge) nous a offert les sésames avec grand cérémonial. Il phalusse que je rende grâce du privilège.
Mauvais présage.
Quand c'est gratos, qui plus est payé par Kapital, il ne faut surtout pas trainailler et nique assiette ne s'improvise pas.
Donc nous sommes sur le terrain à 19h30.
Il y a déjà la foule des grands soirs à la réception malgré cette horaire hérétique pour tous Espagnols. L'Europe des Champions justifie ce tacle culturelle ... Le Roi Madrid consent.
Tapas et Champagne en veux tu, envoie la bas voir si j'y suis ....
Ma première envie de vomir de la soirée ....
Gros et gras, dégueulant de sueur malgré la climatisation, sans oublier le cigare qui marque la caste du male, accompagnés de dindes immondes prétentieuses, ils sussurent des mièvreries et mon oreille gauche fait une overdose de "El amigo de Marsella ! "...
Le père de Maria étant "enchanté et ravi" de présenter un ami de sa fille, qui plus est "Marseillais".
Dès la première coupe ... ils sont moches. Tous ....
Trois, quatre, très belles pintades sont la parce que ce n'est plus la saison de Rolland Garros et que leur gros à besoin de soulager son estomac de quelques dinéros euromastérisés.
Soirée de charité ... les riches aiment donner... aux riches !
C'est vraiment très mal engagé cette historia.
Maria traduit la conversation et mon regard .... noir la rassure. Non yé né pas sanzé !!!
"Pensez vous en avion depuis le Pays Basque le voyage ne fut ni long ni pénible." Cette annonce a pour effet de tempérer leurs ardeurs et si par mégarde "Juan Pablo", le padre de cette magnifique brune qu'est Maria, m'avait qualifié de "Républicain" au moment des présentations, il m'auraient sournoisement absous. Mais la je gâche leurs déglutitions de tapas pourtant si digestes et si pieusement mâchés. © C'est bon ça ! ... de les voir maintenir une contenance de bon aloi.
Le grand monde ... me fatigue.
Une lueur de vie ... Les yeux de Maria me sourient.
Eh oui ! Le Real c'est le Club du Roi ! C'est eux, à eux... ils en sont, le font, et le montrent. Que ça se sache !
Le peuple il ne s'en approche pas mais ils lui permettent de venir chercher un petit plaisir, au fond en haut ....
Comble de l'ironie les "pauvres" qui s'installent au tréfonds de ce stade aseptisé se fondent avec grâce et raffinement dans l'hypocrisie ambiante. Il sont plus laids que les arrivistes qui fréquentent "Las Ventas" pendant la "San Isidro".
Ici point de Toro Kouillus ...
A pleurer !
Le match ... Drogba ....
Je zappe sur les commentaires huileux des andouillettes et grassouillets du voisinage suite aux trois gamelles de leurs cadres salariés.
Salariés oui ! Actionnaires jamais !!! Non mais ! ... Une coupe por favor ! por el amigo de Marsella !
Penalty ! Je me lève et quitte ma place. Maria me suit ravie. Je le lis dans son regard lumineux.
Deux coupes ! sans favor ...
Elle sait que j'ai le cerveau rôti, l'enthousiasme en berne, mais elle ne dit mot.
Nous quittons Bernabeauf sans regret et sans faim de match.
Dehors, revenus à la vie, elle me dit qu'elle est heureuse du scénario car elle va profiter un peu plus de moi, en solo.
Nous éclatons de rire ... la nuit fut belle ... les suivantes aussi ...
Je fais un come back sur le match.
J'avais prévu la mise en ligne de la nouvelle page d'accueil d'AuX ArMes OhAiMe" au moment du coup d'envoie.
Les fichiers étant sur le serveur depuis plusieurs jours il suffisait de changer trois noms.
Juan, le frère de Maria, s'étant proposé, avait la charge de l'opération.
Juan n'est pas footus, il est plutôt pénis ... en double avec son partenaire ... souvent 4 ... à sec.
A t-il confondu biroute et mulot ... je ne saurais le dire mais c'est peu être une explication à l'Arnaque du Real.
De la plage au musé ... le Prado.
J'y suis retourné avec un immense plaisir.
"Choisi ton camp Kamarade" ... pas la peine ... le roi ne veux pas de toi ...
XXC.
Donc vous allez lire une pièce rare qui vraisemblablement figurera bientôt à la BN... (Marrant ça, le jour d'un match contre Nantes, mais bon...) car XXC est d'ordinaire très avare de mots, très avare, mais pas de pots ... de peinture ... de couleurs, qu'il est capable de nous balancer à la figure sans crier gare...
Donc dégustez, aimez, haïssez mais réagissez!
Ola Kamarade Beepees,
Atterrissage aujourd'hui, fin de matinée ....
Madrid toujours belle, les Madrilènes l'imitent, et "Maria del Mar" à me damner. Relation étrange depuis vingt ans entre Amour et Amitié ...
Notre dernière rencontre datée d'il y deux ans à mon arrivée dans le Sud Ouest.
Quarante ans cette année et elle n'a pu résister à l'envie d'inviter, bien que le Real et son armada de foutus n'éveille aucun émoi, "son Marseillais" préféré. AAARRRFFFF !!! Elle n'en connaît point d'autre ....
Son père entretenant sans parcimonie son ego avec ses égaux, c'est à dire la grande bourgeoisie catholique nostalgique du Franquisme, sociétaire et membre du Club (place en loge) nous a offert les sésames avec grand cérémonial. Il phalusse que je rende grâce du privilège.
Mauvais présage.
Quand c'est gratos, qui plus est payé par Kapital, il ne faut surtout pas trainailler et nique assiette ne s'improvise pas.
Donc nous sommes sur le terrain à 19h30.
Il y a déjà la foule des grands soirs à la réception malgré cette horaire hérétique pour tous Espagnols. L'Europe des Champions justifie ce tacle culturelle ... Le Roi Madrid consent.
Tapas et Champagne en veux tu, envoie la bas voir si j'y suis ....
Ma première envie de vomir de la soirée ....
Gros et gras, dégueulant de sueur malgré la climatisation, sans oublier le cigare qui marque la caste du male, accompagnés de dindes immondes prétentieuses, ils sussurent des mièvreries et mon oreille gauche fait une overdose de "El amigo de Marsella ! "...
Le père de Maria étant "enchanté et ravi" de présenter un ami de sa fille, qui plus est "Marseillais".
Dès la première coupe ... ils sont moches. Tous ....
Trois, quatre, très belles pintades sont la parce que ce n'est plus la saison de Rolland Garros et que leur gros à besoin de soulager son estomac de quelques dinéros euromastérisés.
Soirée de charité ... les riches aiment donner... aux riches !
C'est vraiment très mal engagé cette historia.
Maria traduit la conversation et mon regard .... noir la rassure. Non yé né pas sanzé !!!
"Pensez vous en avion depuis le Pays Basque le voyage ne fut ni long ni pénible." Cette annonce a pour effet de tempérer leurs ardeurs et si par mégarde "Juan Pablo", le padre de cette magnifique brune qu'est Maria, m'avait qualifié de "Républicain" au moment des présentations, il m'auraient sournoisement absous. Mais la je gâche leurs déglutitions de tapas pourtant si digestes et si pieusement mâchés. © C'est bon ça ! ... de les voir maintenir une contenance de bon aloi.
Le grand monde ... me fatigue.
Une lueur de vie ... Les yeux de Maria me sourient.
Eh oui ! Le Real c'est le Club du Roi ! C'est eux, à eux... ils en sont, le font, et le montrent. Que ça se sache !
Le peuple il ne s'en approche pas mais ils lui permettent de venir chercher un petit plaisir, au fond en haut ....
Comble de l'ironie les "pauvres" qui s'installent au tréfonds de ce stade aseptisé se fondent avec grâce et raffinement dans l'hypocrisie ambiante. Il sont plus laids que les arrivistes qui fréquentent "Las Ventas" pendant la "San Isidro".
Ici point de Toro Kouillus ...
A pleurer !
Le match ... Drogba ....
Je zappe sur les commentaires huileux des andouillettes et grassouillets du voisinage suite aux trois gamelles de leurs cadres salariés.
Salariés oui ! Actionnaires jamais !!! Non mais ! ... Une coupe por favor ! por el amigo de Marsella !
Penalty ! Je me lève et quitte ma place. Maria me suit ravie. Je le lis dans son regard lumineux.
Deux coupes ! sans favor ...
Elle sait que j'ai le cerveau rôti, l'enthousiasme en berne, mais elle ne dit mot.
Nous quittons Bernabeauf sans regret et sans faim de match.
Dehors, revenus à la vie, elle me dit qu'elle est heureuse du scénario car elle va profiter un peu plus de moi, en solo.
Nous éclatons de rire ... la nuit fut belle ... les suivantes aussi ...
Je fais un come back sur le match.
J'avais prévu la mise en ligne de la nouvelle page d'accueil d'AuX ArMes OhAiMe" au moment du coup d'envoie.
Les fichiers étant sur le serveur depuis plusieurs jours il suffisait de changer trois noms.
Juan, le frère de Maria, s'étant proposé, avait la charge de l'opération.
Juan n'est pas footus, il est plutôt pénis ... en double avec son partenaire ... souvent 4 ... à sec.
A t-il confondu biroute et mulot ... je ne saurais le dire mais c'est peu être une explication à l'Arnaque du Real.
De la plage au musé ... le Prado.
J'y suis retourné avec un immense plaisir.
"Choisi ton camp Kamarade" ... pas la peine ... le roi ne veux pas de toi ...
XXC.
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