29-01-2011, 12:45
C’est la loose au bureau de rédaction, Oc devait se taper l’édito du match mais on a rien vu venir. Une délégation d’opiomanes illustres s’est déplacée à son domicile en toute hâte pour comprendre.
Oc n’écrit plus, Oc a changé ses ambitions d’auteur. Il est devenu un artiste plasticien, sculpteur sur glace et a organisé au grand dam de sa femme une expo de bonhomme de neige dans son congélateur. Il hésite à se faire appeler Andy Miele, ou Jean Michel Gorenje, le nom de Vedette lui a aussi traversé l’esprit.
Bref il a pété une durite au fréon et sa femme jeté l’équivalent d’une semaine de course chez Picard. C’est devant 3 pizzas au Chorizo surgelées sauvées in-extrémis que Cétacé et Marcel Freedom essayent de lui faire entendre raison. Le Filtre, lui en profite pour tester sa cave à vin, elle aussi transformée en vitrine d’ expo, y trône un Tyrannosaure Rex rugissant avec langue en tranche d’aubergine, dents en carottes nouvelles et yeux en fruits des bois de chez Vivagel. Caveman toujours alerte en matière d’art contemporain et de déstructuration de l’espace lui apporte son soutien, ce qui complique la tâche de nos envoyés spéciaux.
A l’heure où je vous parle Oc entend sculpter son autoportrait avec le reste d’un sachet de calmars et un pack de steaks hachés. Ses enfants sont aux anges. Sa femme a repris un Lexomil et Le Filtre attaque un Petrus.
Tout ça pour dire que Cynik m’a réquisitionné de force pour cet édito alors que j’avais dégotté un rendez-vous avec Pénélope et m’apprêtais à me teindre les tempes avec un produit de jouvence révolutionnaire acheté pour un bras sur le Net. Il m’a dit pour mon rencard avec l’autre saleté que ce n’était pas bien grave et que tout le monde connaissait la fin. Il a évoqué le Titanic et son funeste destin. Il a ajouté qu’il porterait lui même le mot d’excuse à Pénélope et m’a extorqué le lieu de rendez-vous. Ce type ne perd pas le nord. Donc c’est à regret que j’ai rangé ma teinture « effet naturel de vos 20 ans » pour trouver de l’encre et que j’ai pondu ça sur un coup de colère et dans la lignée des éditos minute. Pardon.
Il y a match dimanche. L’OM va à Monaco. Les mauvaises langues disent que c’est l’inverse. Les bonnes langues elles s’en pourlèchent les babines de cette espèce de palindrome du calendrier de ligue 1.
OM-Monaco ou Monaco-OM, on peut le lire dans les deux sens, y voir peu de différence. Le bonnet blanc et blanc bonnet sera de mise en tribune. Le stade Louis II c’est le Vel au clone, ou le clone au Vel. La villégiature réservée, la résidence secondaire des supporters olympiens. Tout le monde le sait, c’est historique, incontournable, c’est l’impôt à payer à ce Marseille trop puissant chez les puissants sans l’impôt en trop.
C’est l’endroit du monde à l’envers.
Chez eux c’est chez nous, là-bas c’est ici, c’est l’est à l’ouest, c’est le peuple occupant les riches qui occupent le peuple. C’est la revanche des petits gars en Golf qui poussent leur caddie au Casino chez les caddies de golf qui se poussent au casino. C’est au tour du monde du ballon de provoquer une révolution des sphères sociétales ou le plus court-circuit d'un Formule1 d'autoroute à un Palace en ville. La rencontre des gens qui ont les pieds sur terre et qui sautent pour se reconnaître, avec l'orbite de ceux qui n’habitent pas la même planète et qui ne sautent pas, c’est d'ailleurs à ça qu’on les reconnait.
Là-bas, il y a un monarque, un prince régnant en papauté un peu trop bling-bling pour être catholique, là-bas il y a un palais en marbre et hors de la république, là-bas les riches vont de Cartier en quartier réservé, là-bas les premières dames sont des top modèles de réussite, là-bas on estampille de bonnes grâces les potiches au sceau du lit royal, là-bas on a des principes au thé dansant des bonnes oeuvres, là-bas on devient héros que très au dessus de plein de zéros, là-bas c’est le conte fait en banque des vieux comtes de Monte-Carlo, là-bas on ne compte plus les fées qui aux carats bossent, là-bas les joueurs de foot font le pari sportif de jouer au ballon dans une Ferrari et de s’améliorer à la roulette tous les soirs. Là-bas il y a longtemps que le vice versa au ridicule.
Ce ridicule qui ne tue pas plus qu’ailleurs. (Mais esquinte un peu tout de même).
Là-bas c’est chez nous. C’est du pareil au même. Tu ne crois pas si bien dire, toi, toi mon toi de paraboles, toi et ton portefeuille en croco de vachette pleine fleur, ta Rolex made in China, toi et ton décalco au cheval cabré à coté de ton losange Renault, toi et ton séjour dégrif-tour au club-med de Carthage. Toi et tes illusions éperdues…
Toi, et ton revenu qui est revenu de tout, taxes comprises.
Toi qui as tout compris de la trivialité du monde. Toi qui as une victoire imposée en poche.
Toi comme moi, qui tant foot s'en fous, trois points c’est tout.
Haut Hisse et Oh …Imposés.
Oc n’écrit plus, Oc a changé ses ambitions d’auteur. Il est devenu un artiste plasticien, sculpteur sur glace et a organisé au grand dam de sa femme une expo de bonhomme de neige dans son congélateur. Il hésite à se faire appeler Andy Miele, ou Jean Michel Gorenje, le nom de Vedette lui a aussi traversé l’esprit.
Bref il a pété une durite au fréon et sa femme jeté l’équivalent d’une semaine de course chez Picard. C’est devant 3 pizzas au Chorizo surgelées sauvées in-extrémis que Cétacé et Marcel Freedom essayent de lui faire entendre raison. Le Filtre, lui en profite pour tester sa cave à vin, elle aussi transformée en vitrine d’ expo, y trône un Tyrannosaure Rex rugissant avec langue en tranche d’aubergine, dents en carottes nouvelles et yeux en fruits des bois de chez Vivagel. Caveman toujours alerte en matière d’art contemporain et de déstructuration de l’espace lui apporte son soutien, ce qui complique la tâche de nos envoyés spéciaux.
A l’heure où je vous parle Oc entend sculpter son autoportrait avec le reste d’un sachet de calmars et un pack de steaks hachés. Ses enfants sont aux anges. Sa femme a repris un Lexomil et Le Filtre attaque un Petrus.
Tout ça pour dire que Cynik m’a réquisitionné de force pour cet édito alors que j’avais dégotté un rendez-vous avec Pénélope et m’apprêtais à me teindre les tempes avec un produit de jouvence révolutionnaire acheté pour un bras sur le Net. Il m’a dit pour mon rencard avec l’autre saleté que ce n’était pas bien grave et que tout le monde connaissait la fin. Il a évoqué le Titanic et son funeste destin. Il a ajouté qu’il porterait lui même le mot d’excuse à Pénélope et m’a extorqué le lieu de rendez-vous. Ce type ne perd pas le nord. Donc c’est à regret que j’ai rangé ma teinture « effet naturel de vos 20 ans » pour trouver de l’encre et que j’ai pondu ça sur un coup de colère et dans la lignée des éditos minute. Pardon.
Il y a match dimanche. L’OM va à Monaco. Les mauvaises langues disent que c’est l’inverse. Les bonnes langues elles s’en pourlèchent les babines de cette espèce de palindrome du calendrier de ligue 1.
OM-Monaco ou Monaco-OM, on peut le lire dans les deux sens, y voir peu de différence. Le bonnet blanc et blanc bonnet sera de mise en tribune. Le stade Louis II c’est le Vel au clone, ou le clone au Vel. La villégiature réservée, la résidence secondaire des supporters olympiens. Tout le monde le sait, c’est historique, incontournable, c’est l’impôt à payer à ce Marseille trop puissant chez les puissants sans l’impôt en trop.
C’est l’endroit du monde à l’envers.
Chez eux c’est chez nous, là-bas c’est ici, c’est l’est à l’ouest, c’est le peuple occupant les riches qui occupent le peuple. C’est la revanche des petits gars en Golf qui poussent leur caddie au Casino chez les caddies de golf qui se poussent au casino. C’est au tour du monde du ballon de provoquer une révolution des sphères sociétales ou le plus court-circuit d'un Formule1 d'autoroute à un Palace en ville. La rencontre des gens qui ont les pieds sur terre et qui sautent pour se reconnaître, avec l'orbite de ceux qui n’habitent pas la même planète et qui ne sautent pas, c’est d'ailleurs à ça qu’on les reconnait.
Là-bas, il y a un monarque, un prince régnant en papauté un peu trop bling-bling pour être catholique, là-bas il y a un palais en marbre et hors de la république, là-bas les riches vont de Cartier en quartier réservé, là-bas les premières dames sont des top modèles de réussite, là-bas on estampille de bonnes grâces les potiches au sceau du lit royal, là-bas on a des principes au thé dansant des bonnes oeuvres, là-bas on devient héros que très au dessus de plein de zéros, là-bas c’est le conte fait en banque des vieux comtes de Monte-Carlo, là-bas on ne compte plus les fées qui aux carats bossent, là-bas les joueurs de foot font le pari sportif de jouer au ballon dans une Ferrari et de s’améliorer à la roulette tous les soirs. Là-bas il y a longtemps que le vice versa au ridicule.
Ce ridicule qui ne tue pas plus qu’ailleurs. (Mais esquinte un peu tout de même).
Là-bas c’est chez nous. C’est du pareil au même. Tu ne crois pas si bien dire, toi, toi mon toi de paraboles, toi et ton portefeuille en croco de vachette pleine fleur, ta Rolex made in China, toi et ton décalco au cheval cabré à coté de ton losange Renault, toi et ton séjour dégrif-tour au club-med de Carthage. Toi et tes illusions éperdues…
Toi, et ton revenu qui est revenu de tout, taxes comprises.
Toi qui as tout compris de la trivialité du monde. Toi qui as une victoire imposée en poche.
Toi comme moi, qui tant foot s'en fous, trois points c’est tout.
Haut Hisse et Oh …Imposés.
En cas de morsure de vipère, sucez-vous le genou, ça fait marrer les écureuils