S’il n’y avait pas une croix rouge sur mon calendrier punaisé dans les toilettes, je crois que j’aurais oublié que dimanche va se jouer le fameux classico. Il aura fallu 19 ans pour que ce match redevienne un match comme les autres. Il faut dire que cette année, ils ont mis les moyens en refusant la possibilité à l’équipe visiteuse de venir poser ses pénates dans les travées adverses. Le PSG a même fait encore plus fort en refusant à ses propres supporteurs la possibilité de venir assister à leur propre match. Ils sont allés jusqu’à engager un Lynx pour garder les tribunes et s’assurer qu’aucun délinquant ne vienne forcer le passage de l’arène. Cependant, je ne peux pas m’empêcher de penser que ce calme est peut-être lié aux tristes événements qui se déroulent actuellement au japon. On ne pensait pas si bien dire lorsque amusé nous disions que le mois de mars serait le mois de tous les dangers. Peut-être que ce n’est que pure coïncidence, une pure affabulation de gratte page web, sans doute. Mais j’apprécie cette retenue qui est la bienvenue. On aura évité un tsunami médiatique, c’est déjà ça de pris.
Il faut bien admettre que même si cette rivalité a été construite de toute pièce par un marchant de tapis, les OM-PSG et PSG-OM restent des matchs qui gardent une saveur particulière. On n’efface pas vingt ans de rivalité et de coups d’éclats d’un simple geste la main.
Comment oublier pêle-mêle, la tête de Boli (à ne pas confondre avec Bouli, l’alter ego de Fly), le plongeon de Ravanelli, le double guillotinage des Leroy en 2000, les festivals de Ronaldinho et Pauleta, les fesses de Clara Morgane, les joyeuses colonies de vacance des minots, le jour où nos amis nous ont pris en grippe, Brandao qui joue à Gérard Majax et disparait dans une box orange et Ribery qui fait l’amour au Parc… Tant de souvenirs qui donnent un étrange parfum à cette rencontre finalement pas comme les autres.
Parfum qui malheureusement nous amène aussi parfois la réminiscence de tout ce que ce sport peut ramené de nauséabond lorsque le fanatisme prend le pas sur le supporteurisme. Malheureusement, lorsque la connerie humaine prend le dessus, la tribune devient tribale et n’évite pas toujours les balles.
Mais revenons-en au terrain. Si ce match semble embourbé dans une ambiance pesante, il n’en demeure pas moins capital pour la suite de l’aventure.
La défaite est tout simplement interdite.
Pas parce que c’est Paris, mais parce que ça sonnerai quasi définitivement le glas d’une éventuelle conservation du titre.
Après avoir perdu l’occasion de passer un tour supplémentaire en ligue des champions ça ferait beaucoup pour la même semaine. A contrario, une victoire apporterait beaucoup plus que les trois points.
Elle remettrait un peu de baume au cœur au milieu du flot ininterrompu des catastrophes qui abreuve notre quotidien. Quoi que…à bien y réfléchir, même le résultat importe peu j’ai envie de dire.
Amis Parisiens, amis Marseillais faites vous plaisir et faites nous plaisir pour nous offrir un répit de 90 min. Parce qu’elle est bien là la finalité du foot et des classicos. Ils ne sont pas là pour reproduire les conflits israélo-palestiniens. Ils ne sont pas là pour faire un remake de la guerre civile en Lybie. Ils sont là pour une seule raison, apporter cette touche de bonheur, de passion, de stress qui arrive le temps d’un match à te faire oublier la grisaille alentour et ses retombées radioactives.
CaveMan
Il faut bien admettre que même si cette rivalité a été construite de toute pièce par un marchant de tapis, les OM-PSG et PSG-OM restent des matchs qui gardent une saveur particulière. On n’efface pas vingt ans de rivalité et de coups d’éclats d’un simple geste la main.
Comment oublier pêle-mêle, la tête de Boli (à ne pas confondre avec Bouli, l’alter ego de Fly), le plongeon de Ravanelli, le double guillotinage des Leroy en 2000, les festivals de Ronaldinho et Pauleta, les fesses de Clara Morgane, les joyeuses colonies de vacance des minots, le jour où nos amis nous ont pris en grippe, Brandao qui joue à Gérard Majax et disparait dans une box orange et Ribery qui fait l’amour au Parc… Tant de souvenirs qui donnent un étrange parfum à cette rencontre finalement pas comme les autres.
Parfum qui malheureusement nous amène aussi parfois la réminiscence de tout ce que ce sport peut ramené de nauséabond lorsque le fanatisme prend le pas sur le supporteurisme. Malheureusement, lorsque la connerie humaine prend le dessus, la tribune devient tribale et n’évite pas toujours les balles.
Mais revenons-en au terrain. Si ce match semble embourbé dans une ambiance pesante, il n’en demeure pas moins capital pour la suite de l’aventure.
La défaite est tout simplement interdite.
Pas parce que c’est Paris, mais parce que ça sonnerai quasi définitivement le glas d’une éventuelle conservation du titre.
Après avoir perdu l’occasion de passer un tour supplémentaire en ligue des champions ça ferait beaucoup pour la même semaine. A contrario, une victoire apporterait beaucoup plus que les trois points.
Elle remettrait un peu de baume au cœur au milieu du flot ininterrompu des catastrophes qui abreuve notre quotidien. Quoi que…à bien y réfléchir, même le résultat importe peu j’ai envie de dire.
Amis Parisiens, amis Marseillais faites vous plaisir et faites nous plaisir pour nous offrir un répit de 90 min. Parce qu’elle est bien là la finalité du foot et des classicos. Ils ne sont pas là pour reproduire les conflits israélo-palestiniens. Ils ne sont pas là pour faire un remake de la guerre civile en Lybie. Ils sont là pour une seule raison, apporter cette touche de bonheur, de passion, de stress qui arrive le temps d’un match à te faire oublier la grisaille alentour et ses retombées radioactives.
CaveMan