05-04-2011, 11:37
Un topic spéchiolement dédié aux entraîneurs de clubs. Et d'une car il n'y en n'avait pas. De deux, parce que la vie est belle mais courte... sur un banc de touche.
Au gré d'une discussion avec Carmelo Micchiche, on s'est amusé à anticiper l'après Deschamps, hypothèse hélas très envisageable.
Alors bien sûr, les noms habituels comme Fred Antonetti ou Rudy Garcia ont fleuri.
Curieusement, la liste s'est arrêtée là.
Triple constat :
- avec Deschamps, on a eu la crème des entraîneurs français. A priori, toute transition serait régression. On voit d'ailleurs les limites du management sportif à la française. Gagner n'est pas durer. À la rigueur, on avait l'impression qu'économiquement, c'était mieux de finir second car au final "ça te coûte un joueur".
- Il va donc falloir passer à un entraîneur étranger. Et là, c'est le drame. Vu de ligue 1, ça s'arrête à Pablo Correa ou Lazlo Bologni. Qui se souvient de coach Vahid ? Pas fameux. On reparle des Guidolin, Abel Braga etc... ?
Et donc pas étonnant que le premier Gerets venu ait eu l'effet fraîcheur d'une bulle de champagne dans ce milieu austère.
Et qu'on ait l'impression d'avoir vraiment amélioré nos entraînements, notre discipline etc...
- recruter un coach étranger, en France, c'est comme quand on recrute un joueur brésilien ou argentin : voué à l'échec. On en attend d'abord qu'il marche sur l'eau, puis on leur tombe dessus dès qu'on n'a pas vu Moïse.
Bref, un gros bordel qui ne fait que souligner cette interrogation : quel mec meilleur que Deschamps va avoir envie de venir dans un club où les joueurs font ce qu'ils veulent, où le directeur sportif te met des bâtons dans les roues dès que tu ne fais pas tourner l'épicerie du coin, un club où le président te rabâche dès décembre qu'il n'y aura pas un sou en poche en juin, où tes joueurs se font cambrioler, un club dont l'objectif est la qualif' en C1 mais se plante dès qu'il la joue rendant l'objectif de plus en plus difficile à atteindre car les moyens sont inversement proportionnels aux objectifs, un pays où il va se faire massacrer par la presse au moindre accrochage en point presse, où les joueurs se barrent après le début du Championnat.
Brèfle...
Au gré d'une discussion avec Carmelo Micchiche, on s'est amusé à anticiper l'après Deschamps, hypothèse hélas très envisageable.
Alors bien sûr, les noms habituels comme Fred Antonetti ou Rudy Garcia ont fleuri.
Curieusement, la liste s'est arrêtée là.
Triple constat :
- avec Deschamps, on a eu la crème des entraîneurs français. A priori, toute transition serait régression. On voit d'ailleurs les limites du management sportif à la française. Gagner n'est pas durer. À la rigueur, on avait l'impression qu'économiquement, c'était mieux de finir second car au final "ça te coûte un joueur".
- Il va donc falloir passer à un entraîneur étranger. Et là, c'est le drame. Vu de ligue 1, ça s'arrête à Pablo Correa ou Lazlo Bologni. Qui se souvient de coach Vahid ? Pas fameux. On reparle des Guidolin, Abel Braga etc... ?
Et donc pas étonnant que le premier Gerets venu ait eu l'effet fraîcheur d'une bulle de champagne dans ce milieu austère.
Et qu'on ait l'impression d'avoir vraiment amélioré nos entraînements, notre discipline etc...
- recruter un coach étranger, en France, c'est comme quand on recrute un joueur brésilien ou argentin : voué à l'échec. On en attend d'abord qu'il marche sur l'eau, puis on leur tombe dessus dès qu'on n'a pas vu Moïse.
Bref, un gros bordel qui ne fait que souligner cette interrogation : quel mec meilleur que Deschamps va avoir envie de venir dans un club où les joueurs font ce qu'ils veulent, où le directeur sportif te met des bâtons dans les roues dès que tu ne fais pas tourner l'épicerie du coin, un club où le président te rabâche dès décembre qu'il n'y aura pas un sou en poche en juin, où tes joueurs se font cambrioler, un club dont l'objectif est la qualif' en C1 mais se plante dès qu'il la joue rendant l'objectif de plus en plus difficile à atteindre car les moyens sont inversement proportionnels aux objectifs, un pays où il va se faire massacrer par la presse au moindre accrochage en point presse, où les joueurs se barrent après le début du Championnat.
Brèfle...
Solide comme un wok !