28-07-2011, 11:25
Le mot de la vioque :
C’est par une frisquette soirée d’été que je me suis installée en terrasse du BON PENALTY, le bar de la place, pour m’en jeter un petit avec les compagnons qui refont le clocher du village. Pure solidarité avec ces travailleurs de Dieu, vous l’aurez compris.
Derrière le comptoir, une Télé diffusait le match des biquettes et on a bien rigolé.
Le film du match :
Une première mi-temps alerte de nos olympiens ponctuée par de beaux mouvements et un poteau d’Amalfitano qui n’hésite pas à tirer de loin… si, si je vous parle d’un joueur de l’OM. Sans compter un Landreau « on fire ». Pourtant c’est avec un but dans la musette que nous rentrions au vestiaire. Une combinaison lilloise sur coup franc avec une feinte niveau U12, soit le degré zéro de la passe en retrait, démarquait Balmont (9e) totalement esseulé qui plaçait un joli tir au raz du poteau divin.
La deuxième mi-temps voyait les Dogues nous balader un brin. Hazard doublait la mise (57e), Sow (72e) s’amusait de notre défense centrale pour porter successivement le score à 3-1, répondant à un but de Ayew (71e)sur une jolie cagade de Landreau « at the strawberrys » sur ce coup là.
C’est là qu’on a recommandé une tournée et qu’on a évoqué les nouvelles cloches… Bref on en menait pas large et le compagnon maçon venu du Nord s’est bien foutu de notre gueule.
Jordan faisait son entrée au cœur de l’attaque et son style, rageur et chaloupé permettait à Morel de récupérer un ballon à l’orée de la surface et de faire parler son gauche par un magnifique tir au raz du poteau droit d'un Landreau impuissant. 3-2 à la 85e le score était plus digne et je m’en serais contentée… mais non, la révolte caprine était en marche. Voyez Pluto, les Mickeys... euh les biquets:
Lucho, traversé par un éclair de génie délivrait un caviar à la louche, enfin mi louche, mi centre, pour la tête de Remy. 3-3 à la (87e). Le compagnon du Nord grimaça et dût payer sa tournée.
Jordan toujours intenable se faisait "arracher" le bras gauche en pleine surface par Chedjou qui prenait au passage son deuxième carton jaune et rentrait aux vestiaires.
L’autre Ayew rendait justice à son frère et prenait Landreau à contrepied, 3-4 pour l’OM. (90e)
J’exultai et m’apprêtai à commander du champagne avec les deniers du culte lorsque Basa (92e) me basa par une tête à bout portant sur un joli centre venu de la droite. 4-4 ??!!!!
Quel match les pious pious ! Quel p… de match à la c… Je n’avais pas fini d’incendier notre défense apathique que le petit Jordan, encore lui, s’infiltrait dans la surface adverse et là, bon… y a débat. Pedretti met la jambe en opposition puis l’enlève, trop tard, Jordan s’étale face contre terre. Re-Penalty. Dieu reconnaîtra les siens. Toujours est-il que le compagnon du Nord en a recraché sa Kro.
L’Ayew’s brother change de coté et bat Landreau 4-5. (94e) La messe est dite et l’arbitre siffle la fin du match conspué par des Dogues enragés et l’écume aux lèvres.
Champagne pour tout le monde ! vociférai-je dans un élan de charité chrétienne.
Il faudra penser à racheter du lustrant pour la vitrine à trophées. Nos biquettes brandissaient la coupe en bois chromée. Et nous, nos coupettes à bulles à la santé du compagnon du Nord qui boudait dans le J9.
Les notes de Mama Cass :
C’est les vacances pas de notes, j’avais pas mon carnet. Mais, comme vos posts le soulignent pertinemment, on peut s’inquiéter dans le dos de Morel et sur les jambes de Souley. L’impact de Diarra est encore un fantasme, Dieu un peu trop dans les nuages et Amalfitano n’est pas vraiment un homme de couloir. Cela dit, outre l’état d’esprit, on a vu des séquences de jeu prometteuses et oubliées par nos yeux de la saison passée.
Laissons monter la sauce avec DD Ayew en top chef, son frère à la plonge, Remy à la coupe et Lucho à la louche (ou pas).
Conclusion:
En voyant la réaction du sergent Garcia et de ces troupes à la fin du match, boycottant la remise des médailles, et cherry on the cake, les jolies paroles de Landreau sur la délocalisation et ses sous entendus nauséabonds, j’ai eu un peu mal à mon sein tombant et envie de siffler pour la forme: faute de fond dans ta surface, cher Mickael. Bref, Attention Tanger.
Certes, on me rétorquera le dépit du vain cul et tout, mais à l’instar d’un karoké sodomite de triste mémoire, je me rappelle comme disait l’autre, que la valeur des vacances n’excuse pas la vacance des valeurs.
Sur ce, Allez en rots, il reste du champagne.
C’est par une frisquette soirée d’été que je me suis installée en terrasse du BON PENALTY, le bar de la place, pour m’en jeter un petit avec les compagnons qui refont le clocher du village. Pure solidarité avec ces travailleurs de Dieu, vous l’aurez compris.
Derrière le comptoir, une Télé diffusait le match des biquettes et on a bien rigolé.
Le film du match :
Une première mi-temps alerte de nos olympiens ponctuée par de beaux mouvements et un poteau d’Amalfitano qui n’hésite pas à tirer de loin… si, si je vous parle d’un joueur de l’OM. Sans compter un Landreau « on fire ». Pourtant c’est avec un but dans la musette que nous rentrions au vestiaire. Une combinaison lilloise sur coup franc avec une feinte niveau U12, soit le degré zéro de la passe en retrait, démarquait Balmont (9e) totalement esseulé qui plaçait un joli tir au raz du poteau divin.
La deuxième mi-temps voyait les Dogues nous balader un brin. Hazard doublait la mise (57e), Sow (72e) s’amusait de notre défense centrale pour porter successivement le score à 3-1, répondant à un but de Ayew (71e)sur une jolie cagade de Landreau « at the strawberrys » sur ce coup là.
C’est là qu’on a recommandé une tournée et qu’on a évoqué les nouvelles cloches… Bref on en menait pas large et le compagnon maçon venu du Nord s’est bien foutu de notre gueule.
Jordan faisait son entrée au cœur de l’attaque et son style, rageur et chaloupé permettait à Morel de récupérer un ballon à l’orée de la surface et de faire parler son gauche par un magnifique tir au raz du poteau droit d'un Landreau impuissant. 3-2 à la 85e le score était plus digne et je m’en serais contentée… mais non, la révolte caprine était en marche. Voyez Pluto, les Mickeys... euh les biquets:
Lucho, traversé par un éclair de génie délivrait un caviar à la louche, enfin mi louche, mi centre, pour la tête de Remy. 3-3 à la (87e). Le compagnon du Nord grimaça et dût payer sa tournée.
Jordan toujours intenable se faisait "arracher" le bras gauche en pleine surface par Chedjou qui prenait au passage son deuxième carton jaune et rentrait aux vestiaires.
L’autre Ayew rendait justice à son frère et prenait Landreau à contrepied, 3-4 pour l’OM. (90e)
J’exultai et m’apprêtai à commander du champagne avec les deniers du culte lorsque Basa (92e) me basa par une tête à bout portant sur un joli centre venu de la droite. 4-4 ??!!!!
Quel match les pious pious ! Quel p… de match à la c… Je n’avais pas fini d’incendier notre défense apathique que le petit Jordan, encore lui, s’infiltrait dans la surface adverse et là, bon… y a débat. Pedretti met la jambe en opposition puis l’enlève, trop tard, Jordan s’étale face contre terre. Re-Penalty. Dieu reconnaîtra les siens. Toujours est-il que le compagnon du Nord en a recraché sa Kro.
L’Ayew’s brother change de coté et bat Landreau 4-5. (94e) La messe est dite et l’arbitre siffle la fin du match conspué par des Dogues enragés et l’écume aux lèvres.
Champagne pour tout le monde ! vociférai-je dans un élan de charité chrétienne.
Il faudra penser à racheter du lustrant pour la vitrine à trophées. Nos biquettes brandissaient la coupe en bois chromée. Et nous, nos coupettes à bulles à la santé du compagnon du Nord qui boudait dans le J9.
Les notes de Mama Cass :
C’est les vacances pas de notes, j’avais pas mon carnet. Mais, comme vos posts le soulignent pertinemment, on peut s’inquiéter dans le dos de Morel et sur les jambes de Souley. L’impact de Diarra est encore un fantasme, Dieu un peu trop dans les nuages et Amalfitano n’est pas vraiment un homme de couloir. Cela dit, outre l’état d’esprit, on a vu des séquences de jeu prometteuses et oubliées par nos yeux de la saison passée.
Laissons monter la sauce avec DD Ayew en top chef, son frère à la plonge, Remy à la coupe et Lucho à la louche (ou pas).
Conclusion:
En voyant la réaction du sergent Garcia et de ces troupes à la fin du match, boycottant la remise des médailles, et cherry on the cake, les jolies paroles de Landreau sur la délocalisation et ses sous entendus nauséabonds, j’ai eu un peu mal à mon sein tombant et envie de siffler pour la forme: faute de fond dans ta surface, cher Mickael. Bref, Attention Tanger.
Certes, on me rétorquera le dépit du vain cul et tout, mais à l’instar d’un karoké sodomite de triste mémoire, je me rappelle comme disait l’autre, que la valeur des vacances n’excuse pas la vacance des valeurs.
Sur ce, Allez en rots, il reste du champagne.