11-10-2011, 23:30
La hantise du marteau. La phobie du tournevis. La crainte d'affronter la notice Ikea que je vais mettre 2h à déchiffrer pour finalement se rendre compte que ces fourbes "Blågule*" ont un sens du dessin technique incompatible avec le mien. Ou l'inverse. Non, décidément, le bricolage est au-delà de mon champ de compétence. Chacun d'entre nous a sa propre faille, LE petit truc qui te fait irrémédiablement perdre tout crédit auprès de la gente féminine, de ton boss ou de ta concierge.
Pour l'OM, c'est le Téfécé. Depuis 2007 en championnat, 1 victoire, 1 défaite, et une flopée de matches nuls. Très nuls. 6 fois.
Par ricochet, les gens doués avec leurs mains ont toujours eu mon admiration. Peut-être une réminiscence des samedis après-midi de ma jeunesse passés avec le mulet de Mac Gyver ? C'est vrai qu'il y avait une part de génie à réussir à réparer le moteur d'un hélicoptère avec une gomme double face et le dérailleur d'un BMX. Il était fascinant de voir cet homme si mal habillé réussir avec brio à se sortir de toutes les situations mal embarquées.
La nuque plus courte mais les idées longues, Casanova arrive quant à lui à nous faire prendre Rivière pour un gros poisson et à nous faire croire que le mojo sportif de la ville Rose ne crèche plus seulement à Ernest-Wallon. Avec des bouts de ficelle on pourrait donc créer une équipe. Impressionnant.
L'amitié est un sentiment qui crée des liens indéfectibles entre individus. On partage de bons moments autour d'un bon verre de vin, on refait le monde à la terrasse d'un restaurant. Et on met la main à la pâte pour aider à refaire un appartement. Tout le dimanche. Plusieurs semaines d'affilée. Même si on aime pas ça. C'est ça être un ami.
Regarder les matches de l'OM tous les week-ends. Via un stream tchèque. Qui laggue. Même si on n'aime pas ça. C'est ça être un supporter. Ou un pigeon.
L'avantage de se faire la main chez les autres, pour les handicapés de la truelle comme moi, c'est qu'on peut apprendre plein de choses utiles. Et ce sans mettre en péril son propre logement par des expérimentations solitaires et d'un goût douteux. Il n'y a pas de double sens à cette phrase, pour ceux qui croient que j'évoque encore ma période pré-pubère... Il suffit de sortir du rôle du type bourrin qui aime bien casser les murs et porter les gravats, pour endosser celui de l'apprenti maçon ou électricien. Quelle joie de refaire tout un circuit électrique avec ses petites mimines...
Les Toulousains doivent aussi avoir les mêmes amis que moi, tant ils sont branchés courant alternatif. Une année, les hautes sphères du championnat, la suivante, les affres de la lutte pour le maintien. Techniquement le club de m. sera donc en haut cette année. 4ème à la mi-octobre, le plan de marche est respecté.
Au final, à moins d'être sur le ponton du Titanic un soir du printemps 1912, on voit donc qu'il n'y a pas de cas désespéré. On peut transformer un âne en cheval de course, ou un maladroit en un mâle adroit. Il suffit de patience, de bonne volonté et d'une bonne dose de remise en question.
100 ans après la rencontre fâcheuse avec l'iceberg qui coula le fleuron de la marine britannique, le navire olympien bricolé de bric et de broc arrivera-t-il à bon port au printemps 2012? Eléments de réponse ce samedi, pour savoir si la trêve internationale a permis au chef de chantier de déchiffrer le manuel de montage d'une équipe en kit. Si on perd, on pourra toujours blâmer les "Blågule*"...
Les prONos amateurs du WE:
Toulouse – OM : N
Statistiquement.
Ajaccio – Paris : 2
Evidemment.
Auxerre – Lille : 1
Etonnament.
Brest – Caen : N
Soporifiquement.
Evian – Saint-Etienne : 1
Naturellement.
Lyon – Nancy : 1
Efficacement.
Montpellier – Dijon : 1
Virilement.
Nice – Bordeaux : N
Modestement.
Rennes – Lorient : 1
Roazhonablement.
Valenciennes – Sochaux : 1
Froidement.
* Littéralement "Bleus-Jaunes" en rapport à la couleur du drapeau, c'est le sobriquet donné aux Suédois par leurs voisins norvégien, dans la gué-guerre scandinave équivalente à celle entre la France et la Belgique.
Pour l'OM, c'est le Téfécé. Depuis 2007 en championnat, 1 victoire, 1 défaite, et une flopée de matches nuls. Très nuls. 6 fois.
Par ricochet, les gens doués avec leurs mains ont toujours eu mon admiration. Peut-être une réminiscence des samedis après-midi de ma jeunesse passés avec le mulet de Mac Gyver ? C'est vrai qu'il y avait une part de génie à réussir à réparer le moteur d'un hélicoptère avec une gomme double face et le dérailleur d'un BMX. Il était fascinant de voir cet homme si mal habillé réussir avec brio à se sortir de toutes les situations mal embarquées.
La nuque plus courte mais les idées longues, Casanova arrive quant à lui à nous faire prendre Rivière pour un gros poisson et à nous faire croire que le mojo sportif de la ville Rose ne crèche plus seulement à Ernest-Wallon. Avec des bouts de ficelle on pourrait donc créer une équipe. Impressionnant.
L'amitié est un sentiment qui crée des liens indéfectibles entre individus. On partage de bons moments autour d'un bon verre de vin, on refait le monde à la terrasse d'un restaurant. Et on met la main à la pâte pour aider à refaire un appartement. Tout le dimanche. Plusieurs semaines d'affilée. Même si on aime pas ça. C'est ça être un ami.
Regarder les matches de l'OM tous les week-ends. Via un stream tchèque. Qui laggue. Même si on n'aime pas ça. C'est ça être un supporter. Ou un pigeon.
L'avantage de se faire la main chez les autres, pour les handicapés de la truelle comme moi, c'est qu'on peut apprendre plein de choses utiles. Et ce sans mettre en péril son propre logement par des expérimentations solitaires et d'un goût douteux. Il n'y a pas de double sens à cette phrase, pour ceux qui croient que j'évoque encore ma période pré-pubère... Il suffit de sortir du rôle du type bourrin qui aime bien casser les murs et porter les gravats, pour endosser celui de l'apprenti maçon ou électricien. Quelle joie de refaire tout un circuit électrique avec ses petites mimines...
Les Toulousains doivent aussi avoir les mêmes amis que moi, tant ils sont branchés courant alternatif. Une année, les hautes sphères du championnat, la suivante, les affres de la lutte pour le maintien. Techniquement le club de m. sera donc en haut cette année. 4ème à la mi-octobre, le plan de marche est respecté.
Au final, à moins d'être sur le ponton du Titanic un soir du printemps 1912, on voit donc qu'il n'y a pas de cas désespéré. On peut transformer un âne en cheval de course, ou un maladroit en un mâle adroit. Il suffit de patience, de bonne volonté et d'une bonne dose de remise en question.
100 ans après la rencontre fâcheuse avec l'iceberg qui coula le fleuron de la marine britannique, le navire olympien bricolé de bric et de broc arrivera-t-il à bon port au printemps 2012? Eléments de réponse ce samedi, pour savoir si la trêve internationale a permis au chef de chantier de déchiffrer le manuel de montage d'une équipe en kit. Si on perd, on pourra toujours blâmer les "Blågule*"...
Les prONos amateurs du WE:
Toulouse – OM : N
Statistiquement.
Ajaccio – Paris : 2
Evidemment.
Auxerre – Lille : 1
Etonnament.
Brest – Caen : N
Soporifiquement.
Evian – Saint-Etienne : 1
Naturellement.
Lyon – Nancy : 1
Efficacement.
Montpellier – Dijon : 1
Virilement.
Nice – Bordeaux : N
Modestement.
Rennes – Lorient : 1
Roazhonablement.
Valenciennes – Sochaux : 1
Froidement.
* Littéralement "Bleus-Jaunes" en rapport à la couleur du drapeau, c'est le sobriquet donné aux Suédois par leurs voisins norvégien, dans la gué-guerre scandinave équivalente à celle entre la France et la Belgique.