26-02-2012, 16:42
C’est une étrange rivalité que celle qui lie ces deux clubs… liés de tous temps par une rivalité singulière, qui nous est étrangère, à vrai dire, relayée par des transfert réguliers vers la capitale de joueurs emblématiques, à l’image de Le Guen…
Pour les brestois, c’est un des deux matchs importants de l’année… le derby avec Rennes, pour des raisons géographiques, et celui avec l’OM, pour des raisons comportementales…
Car Brest, c’est la ville qui n’est pas la première, dans quelque domaine que ce soit… La jalousie est un de ses traits de caractère, elle est inscrite dans ses gènes. Toulon est le premier port militaire de France, Quimper est le chef lieu, la flibuste préférait le nord de la Bretagne, les irréductibles gaulois aussi, la capitale bretonne est Rennes, les anglais ont débarqués en Normandie, Nantes a été un grand club, même si on sait plus si elle est bretonne, alors que Paris est la première ville bretonne, acceptée en tant que telle !La rade est mythique, mais pas unique, et même en nombre de matchs nuls, ils sont européennement à la traine du top 10…. Gast !tripledie !
Il faut se pencher aussi sur la littérature pour comprendre que ce vieux port a élevé la tragédie marine en mode de vie… et que les plaies de la seconde guerre mondiale, liées à la tentative de destruction du fameux U-bunker, sont des stigmates qui ont dirigés la reconstruction… les plus fameux ouvrages d’arts ont d’ailleurs intégrés le musée du Louvre, pour ne pas détonner dans une ville grise et triste de s’être vue mourir… enfin, ça, c’était avant… depuis, le vert de la jeunesse s’étale comme un virus irrépressible, et l’espoir comme une maladie cognitive…
Contre ces fléaux, qui enflent comme la population étudiante, ils ont trouvé LE remède : Alex Dupont. Un blindeur de défense comme on en fait plus, un fervent acharné du « tous derrière », en attendant la faute de l’adversaire…Le roi du match nul, grognard du championnat, triste jusque sur son visage de marin buriné par les embruns des défaites qui ne manqueront pas d’arriver, si on continue à lui enlever les perles offensives qu’il faisait déjouer, et qu’il épuisait en défenseurs tous terrains.
Il n’accepte les joueurs offensifs que si ce sont des défenseurs avant tout. Les joueurs emblématiques sont maintenant les Emana, Zebina, Baysse, Sissoko, et Grougi… le seul offensif de cette liste sera d’ailleurs sur le banc, coupable de vouloir jouer trop prés de l’avant-centre, oû ses talents de joueurs en pivot sont si utile, et pas assez à la récupération, oû il s’épuise en courses inutiles…
On a failli prendre un certain Nolan Roux, fut un temps, mais le doute sur ses réelles capacités offensives, masquées qu’elles étaient par la difficulté à s’exprimer dans cette équipe frileuse, et les blessures inhérents à ce bloc arc-bouté sur sa ligne, tout cela a fait le bonheur des lillois… pour l’occasion, on ne se plaindra pas, il n’est pas en face, c’est déjà ça !
Reste un match à jouer, au lendemain de la C1, une purge prévisible, face au triste catenaccio dirigé par Zebina, qui a refusé de jouer chez nous parce que nous n’étions pas assez grands pour lui… à nous de lui montrer qu’on est prêts à travailler sans relâche pour forcer le destin contraire des équipes engagées dans les joutes européennes, et asseoir un statut renaissant de grand d’Europe… et surtout, résister aux contres assassins qui vont suivre les remontées rageuses du limité mais combatif Baysse, qui sera le baromètre de notre fin de saison…
L’occasion est belle de nous rapprocher du podium, encore masqués par notre match en retard, mais le risque est grand de tout perdre face à ce piège niché dans une rade en fer à cheval, d’oû les mauvais coups sont faciles à tirer contre le hardi visiteur…
En résumé, si Baysse ne monte pas les bras, à la fin, on aura évité les écueils d’une équipe qui se rappelle encore son plus grand fait d’arme, un triste soir de 1979 : on pourra alors revoir nos ambitions, à la hausse. Gagneurs, rageurs, comme Baysse, donc. Boulc’hurun !
Pour les brestois, c’est un des deux matchs importants de l’année… le derby avec Rennes, pour des raisons géographiques, et celui avec l’OM, pour des raisons comportementales…
Car Brest, c’est la ville qui n’est pas la première, dans quelque domaine que ce soit… La jalousie est un de ses traits de caractère, elle est inscrite dans ses gènes. Toulon est le premier port militaire de France, Quimper est le chef lieu, la flibuste préférait le nord de la Bretagne, les irréductibles gaulois aussi, la capitale bretonne est Rennes, les anglais ont débarqués en Normandie, Nantes a été un grand club, même si on sait plus si elle est bretonne, alors que Paris est la première ville bretonne, acceptée en tant que telle !La rade est mythique, mais pas unique, et même en nombre de matchs nuls, ils sont européennement à la traine du top 10…. Gast !tripledie !
Il faut se pencher aussi sur la littérature pour comprendre que ce vieux port a élevé la tragédie marine en mode de vie… et que les plaies de la seconde guerre mondiale, liées à la tentative de destruction du fameux U-bunker, sont des stigmates qui ont dirigés la reconstruction… les plus fameux ouvrages d’arts ont d’ailleurs intégrés le musée du Louvre, pour ne pas détonner dans une ville grise et triste de s’être vue mourir… enfin, ça, c’était avant… depuis, le vert de la jeunesse s’étale comme un virus irrépressible, et l’espoir comme une maladie cognitive…
Contre ces fléaux, qui enflent comme la population étudiante, ils ont trouvé LE remède : Alex Dupont. Un blindeur de défense comme on en fait plus, un fervent acharné du « tous derrière », en attendant la faute de l’adversaire…Le roi du match nul, grognard du championnat, triste jusque sur son visage de marin buriné par les embruns des défaites qui ne manqueront pas d’arriver, si on continue à lui enlever les perles offensives qu’il faisait déjouer, et qu’il épuisait en défenseurs tous terrains.
Il n’accepte les joueurs offensifs que si ce sont des défenseurs avant tout. Les joueurs emblématiques sont maintenant les Emana, Zebina, Baysse, Sissoko, et Grougi… le seul offensif de cette liste sera d’ailleurs sur le banc, coupable de vouloir jouer trop prés de l’avant-centre, oû ses talents de joueurs en pivot sont si utile, et pas assez à la récupération, oû il s’épuise en courses inutiles…
On a failli prendre un certain Nolan Roux, fut un temps, mais le doute sur ses réelles capacités offensives, masquées qu’elles étaient par la difficulté à s’exprimer dans cette équipe frileuse, et les blessures inhérents à ce bloc arc-bouté sur sa ligne, tout cela a fait le bonheur des lillois… pour l’occasion, on ne se plaindra pas, il n’est pas en face, c’est déjà ça !
Reste un match à jouer, au lendemain de la C1, une purge prévisible, face au triste catenaccio dirigé par Zebina, qui a refusé de jouer chez nous parce que nous n’étions pas assez grands pour lui… à nous de lui montrer qu’on est prêts à travailler sans relâche pour forcer le destin contraire des équipes engagées dans les joutes européennes, et asseoir un statut renaissant de grand d’Europe… et surtout, résister aux contres assassins qui vont suivre les remontées rageuses du limité mais combatif Baysse, qui sera le baromètre de notre fin de saison…
L’occasion est belle de nous rapprocher du podium, encore masqués par notre match en retard, mais le risque est grand de tout perdre face à ce piège niché dans une rade en fer à cheval, d’oû les mauvais coups sont faciles à tirer contre le hardi visiteur…
En résumé, si Baysse ne monte pas les bras, à la fin, on aura évité les écueils d’une équipe qui se rappelle encore son plus grand fait d’arme, un triste soir de 1979 : on pourra alors revoir nos ambitions, à la hausse. Gagneurs, rageurs, comme Baysse, donc. Boulc’hurun !
Rhoooo, ce qu'il vient de réaliser...il y a du Waddle dans ce garçon. @cétacé