06-04-2012, 17:23
Qu’un potage soit immangeable, cela ne tient parfois qu’à un cheveu faisait remarquer Jules Romains avec sa vivacité d’esprit coutumière.
Quand on se penche, avec prudence tant l’abîme est attirant, sur le parcours de nos olympiens en cette saison de ligue Orange, on ne peut que souscrire à la réflexion de l’académicien
La gestion d’un groupe est une activité bien délicate, il faut déjà s’assurer en préambule de la compatibilité technique des nouveaux arrivants avec les anciens, associer les joueurs complémentaires, raccorder d’expérimentés briscards avec des combattants novices, des poilus avec des imberbes, trouver en quelque sorte dans ce système pile eux.
Le reste n’est qu’une question de communication, savoir brosser dans le sens du poil quand c’est nécessaire, décoiffer à rebrousse poil au moment opportun.
Tout est problème de ton sûr, comme le répète souvent Mama qui en connait un rayon…
Parfois, malheureusement, un mot s’échappe on fait allusion à la frange minoritaire, à un individu de mèche avec des groupes, de quoi horripiler (proprement « avoir le poil hérissé ») un compagnon de route, car même un chauve peut être de mauvais poil !
Si, sur ces entrefaites, on subit une défaite contre des frisés…
Faut-il pour autant tout raser et repartir à zéro ?
la caution Marseillaise avec les frères Ayew, deux pelés et un tondu ?
C’est dans ces circonstances qu’on regrette que le Président crépu et expérimenté ait été remplacé par un jeune novice chevelu.
Les joueurs se sentant coupables ont fait à la Commanderie une séance de crêpage de chignon, les médias consomment de la pellicule (tout fout le camp, avec le numérique on ne peut plus faire de jeux de mots), les supporters s’arrachent les derniers cheveux devant ce spectacle rasoir, même Brandao a sacrifié sa célèbre queue de cheval qui lui a valu naguère tant de déboires judiciaires...
Et voilà qu’on s’apprête à rencontrer l’équipe honnie lancée dans sa quête de la toison d’or.
Il faudra faire preuve de toupet, demander à Mandanda de faire la raie, éviter de se dégarnir, gominer notre latéral pour éviter l’épi Fanny, annihiler les dribbles chaloupés du Jérémy coiffé comme un pétard et jouer jusqu’au bout pour ne pas se faire coiffer sur le poteau.
Le scalp acquis, nos héros s’occuperont ensuite de l’Hérault, puis il sera temps de s’offrir une bonne Coupe dans notre salon habituel de la capitale.
Quand on se penche, avec prudence tant l’abîme est attirant, sur le parcours de nos olympiens en cette saison de ligue Orange, on ne peut que souscrire à la réflexion de l’académicien
La gestion d’un groupe est une activité bien délicate, il faut déjà s’assurer en préambule de la compatibilité technique des nouveaux arrivants avec les anciens, associer les joueurs complémentaires, raccorder d’expérimentés briscards avec des combattants novices, des poilus avec des imberbes, trouver en quelque sorte dans ce système pile eux.
Le reste n’est qu’une question de communication, savoir brosser dans le sens du poil quand c’est nécessaire, décoiffer à rebrousse poil au moment opportun.
Tout est problème de ton sûr, comme le répète souvent Mama qui en connait un rayon…
Parfois, malheureusement, un mot s’échappe on fait allusion à la frange minoritaire, à un individu de mèche avec des groupes, de quoi horripiler (proprement « avoir le poil hérissé ») un compagnon de route, car même un chauve peut être de mauvais poil !
Si, sur ces entrefaites, on subit une défaite contre des frisés…
Faut-il pour autant tout raser et repartir à zéro ?
la caution Marseillaise avec les frères Ayew, deux pelés et un tondu ?
C’est dans ces circonstances qu’on regrette que le Président crépu et expérimenté ait été remplacé par un jeune novice chevelu.
Les joueurs se sentant coupables ont fait à la Commanderie une séance de crêpage de chignon, les médias consomment de la pellicule (tout fout le camp, avec le numérique on ne peut plus faire de jeux de mots), les supporters s’arrachent les derniers cheveux devant ce spectacle rasoir, même Brandao a sacrifié sa célèbre queue de cheval qui lui a valu naguère tant de déboires judiciaires...
Et voilà qu’on s’apprête à rencontrer l’équipe honnie lancée dans sa quête de la toison d’or.
Il faudra faire preuve de toupet, demander à Mandanda de faire la raie, éviter de se dégarnir, gominer notre latéral pour éviter l’épi Fanny, annihiler les dribbles chaloupés du Jérémy coiffé comme un pétard et jouer jusqu’au bout pour ne pas se faire coiffer sur le poteau.
Le scalp acquis, nos héros s’occuperont ensuite de l’Hérault, puis il sera temps de s’offrir une bonne Coupe dans notre salon habituel de la capitale.