15-04-2012, 11:21
Le Mot de la Vieille
Me voilà de retour les pious-pious, une méchante crise de foie m’avait gardé loin de la chèvrerie phocéenne et de ses turbulences.
La spirale de la déconfiture est contagieuse, dans mon cas, je dis que c’est à cause de l’eau bénite qui est pleine de bactéries et les grenouilles de bénitier qui ne sont plus ce qu’elles étaient. Elles ont dû choper des staphylocoques ou une saloperie dans le genre et à force on finit par signer son arret maladie d'une croix qui vous cloue au lit comme mon amoureux à sa potence.
Une cure sans eau à base de grog au vieux rhum m’a remis d’aplomb pour cette finale.
Le Film du Match :
Aussi chiant qu’un film d’auteur existentialiste, tendance post Duras, où deux amants torturés se font la gueule pendant deux heures dans leur maison de campagne.
Comble du suspens, l’un met le nez à la fenêtre pour humer l’esprit de la forêt pendant que l’autre coupe du bois à grand peine pour un retour de flamme à la mors moi le noeud, le tout sur fond de quatuor à corde en mode dodécaphonique.
L’ennui noir où la métaphysique de la passion en résidence secondaire.
Puis arrive un bûcheron qui explique qu’avec une hache, on a plus de chance de couper du bois qu’avec une râpe à fromage, et finalement sans trop se faire scier, on peut faire du feu. Même de joie. Générique, confettis de feuilles mortes et retour des contre-basses. The end. On peut aller se coucher et prendre un Doliprane. On a rien compris mais on est content que ça soit fini.
Les Notes
Abnégation, Solidarité et Engagement, ne remplaceront pas Talent, Collectif et Percussion, mais dans ce cas et à la finale (gagnée) cela vaut un 6 distribué à toute l’équipe. Gignac compris pour sa magnifique animation de banquette. On lui versera une prime. C’était là son seul but, (soupir).
Donc 6 à tout le monde et en sus un bisou décalco pour orner le capot de Brandao, en faisant gaffe tout de même.
On n’évoquera pas l’ennemi figue, mi raisin et vu qu'on est en manque de blé, des champs on ne triera pas le bon grain de l’ivraie, parce que Deschamps, il le prendrait mal.
Et ça, à plus d’un titre. Nigaud qui s'en dédie.
Conclusion :
En recherchant dans mes grimoires et mes vieux carnets du temps où j’étais soeur novice j’ai retrouvé ça qui me semble d'actualité:
Une victoire à la Pyrrhus est une victoire avec un coût dévastateur pour le vainqueur. L'expression est une allusion au roi Pyrrhus Ier d'Épire.
Après cette bataille, Plutarque relatera plus tard :
« Les armées se séparèrent ; et on raconte que Pyrrhus répondit à quelqu'un qui célébrait sa victoire que "encore une victoire comme celle-là et il serait complètement défait". Il avait perdu une grande partie des forces qu'il avait amenées, et presque tous ses amis et principaux commandants ; il n'avait aucun moyen d'avoir de nouvelles recrues (...).
Bien qu'associée à un contexte militaire, cette expression est utilisée en analogie dans d'autres champs d'activité comme l'économie, la politique, la justice, la littérature et le sport pour décrire une lutte similaire, qui est ruineuse pour le vainqueur.
Juste quelques leçons de l'Histoire pour la petite histoire…
Mais comme Le Roi d’Epire n’est jamais certain. Disons Champagne tiède, et une autre petite coupe pour la route, celle qui pour l’heure sinue dans le brouillard de l’olympe.
Me voilà de retour les pious-pious, une méchante crise de foie m’avait gardé loin de la chèvrerie phocéenne et de ses turbulences.
La spirale de la déconfiture est contagieuse, dans mon cas, je dis que c’est à cause de l’eau bénite qui est pleine de bactéries et les grenouilles de bénitier qui ne sont plus ce qu’elles étaient. Elles ont dû choper des staphylocoques ou une saloperie dans le genre et à force on finit par signer son arret maladie d'une croix qui vous cloue au lit comme mon amoureux à sa potence.
Une cure sans eau à base de grog au vieux rhum m’a remis d’aplomb pour cette finale.
Le Film du Match :
Aussi chiant qu’un film d’auteur existentialiste, tendance post Duras, où deux amants torturés se font la gueule pendant deux heures dans leur maison de campagne.
Comble du suspens, l’un met le nez à la fenêtre pour humer l’esprit de la forêt pendant que l’autre coupe du bois à grand peine pour un retour de flamme à la mors moi le noeud, le tout sur fond de quatuor à corde en mode dodécaphonique.
L’ennui noir où la métaphysique de la passion en résidence secondaire.
Puis arrive un bûcheron qui explique qu’avec une hache, on a plus de chance de couper du bois qu’avec une râpe à fromage, et finalement sans trop se faire scier, on peut faire du feu. Même de joie. Générique, confettis de feuilles mortes et retour des contre-basses. The end. On peut aller se coucher et prendre un Doliprane. On a rien compris mais on est content que ça soit fini.
Les Notes
Abnégation, Solidarité et Engagement, ne remplaceront pas Talent, Collectif et Percussion, mais dans ce cas et à la finale (gagnée) cela vaut un 6 distribué à toute l’équipe. Gignac compris pour sa magnifique animation de banquette. On lui versera une prime. C’était là son seul but, (soupir).
Donc 6 à tout le monde et en sus un bisou décalco pour orner le capot de Brandao, en faisant gaffe tout de même.
On n’évoquera pas l’ennemi figue, mi raisin et vu qu'on est en manque de blé, des champs on ne triera pas le bon grain de l’ivraie, parce que Deschamps, il le prendrait mal.
Et ça, à plus d’un titre. Nigaud qui s'en dédie.
Conclusion :
En recherchant dans mes grimoires et mes vieux carnets du temps où j’étais soeur novice j’ai retrouvé ça qui me semble d'actualité:
Une victoire à la Pyrrhus est une victoire avec un coût dévastateur pour le vainqueur. L'expression est une allusion au roi Pyrrhus Ier d'Épire.
Après cette bataille, Plutarque relatera plus tard :
« Les armées se séparèrent ; et on raconte que Pyrrhus répondit à quelqu'un qui célébrait sa victoire que "encore une victoire comme celle-là et il serait complètement défait". Il avait perdu une grande partie des forces qu'il avait amenées, et presque tous ses amis et principaux commandants ; il n'avait aucun moyen d'avoir de nouvelles recrues (...).
Bien qu'associée à un contexte militaire, cette expression est utilisée en analogie dans d'autres champs d'activité comme l'économie, la politique, la justice, la littérature et le sport pour décrire une lutte similaire, qui est ruineuse pour le vainqueur.
Juste quelques leçons de l'Histoire pour la petite histoire…
Mais comme Le Roi d’Epire n’est jamais certain. Disons Champagne tiède, et une autre petite coupe pour la route, celle qui pour l’heure sinue dans le brouillard de l’olympe.