Alors que nos biquettes reluquent leurs stats pour se convaincre de leurs qualités intrinsèques, au cœur d’une fin de saison palpitante tant ils poussent l’impossible dans ses retranchements les improbables, les marine et blanc (la veille d’une élection, c’est une appellation mal à droite) ressassent les paroles de josé, le marseillais le plus discuté de l’effectif, alors qu’il n’en fait peut-être plus partie.
C’est que leur salir le titre de 1999, c’est comme dire que Marseille a acheté la coupe aux grandes oreilles ! ah, ben non, ça on sait, ils l’ont acheté, tout le monde footballistique français le sait… l’objection de la fortune de Berlusconi, du prestige de la compétition, et les arrêts de Barthez face à Van Basten ne sont que poudre aux yeux, tant ce fait est avéré dans la conscience collective des fabuleux chanteurs hexagonaux, ceux qui nous accablent de l’inestimable « et ils sont où , etc »…
Oh, bien sûr, on a entendu ce chant il y a peu dans le dépeuplé vélodrome, mais c’était moqueur, ironique, cynique même… comment penser que le peuple marseillais par ses porte-paroles aux porte-voix puisse s’abaisser au niveau des « footix » rencontrés dans tant de stades, hérauts de leur ville se réveillant quand la victoire devient évidente, et ruminant leur rancœur le reste du temps.
« footix »… prénom imbécile qui défini celui qui l’emploie, ou peu s’en faut.
Il n’en reste pas moins que c’est une des rares choses qu’il nous restait, ce public de connaisseur, celui qui n’employait pas ce terme, mais applaudissait la petite faute tactique, le tacle rageur, et le « recul-stop » maitrisé. Et s’enflammait pour d’improbables transversales, des reprises de volées magiques, et des gabians enfin tranquilles sur des frappes de mules…Il me manque, qui disparait peu à peu, au profit de suppôts de groupuscules au fonctionnement mafieux, et aux hurlement incessants, sous couvert de supporter une institution dont on se demande si elle ne vivrait pas mieux sans eux. Ils font des grèves pas virulentes, pas trop, hurlent leur soutien au taulier, et leur désaveu de l’estranger, pour secouer un cocotier dont il ne faut pas trop faire tomber les fruits. Fades… intéressés… détournés de leur objectif…
Mais revenons-en aux bordelais : ils ne souffrent pas qu’on discute leur titre dont l’acquisition douteuse ne souffre que de guère d’illusions, mais se vautrent dans le confort d’un record qui a bâti sa durée sur des exploits avérés, et des vols caractérisés, comme l’agression d’un gardien et un but impensable, des attentats sur des joueurs clés comme nasri, et des décisions arbitrales parfois ubuesques…
N’empêche, je serai bordelais, je serai inquiet ! là oû nos biquettes se sont rendues, c’est plus loin que l’antichambre de l’enfer… et comme personne n’est surpris, ils continuent à pousser l’inénarrable saison dans ses retranchements les plus obscurs, pour chercher un obstacle sur lequel rebondir enfin…. Comble du non-sens, ils s’offrent un quart de « champions » inédit au XXIème, et une coupe de la ligue contre l’OL impie, alors même qu’ils enfilent les perles , ou se les … enfin bref, qu’ils se cherchent des poux au lieu de faire front face à des adversaires trop contents de l’aubaine….
Cette incurie aurait eu de fâcheuses conséquences il y a peu… mais personne n’est dupe, ils sont en train dessécher les dernières gouttes de sang d’une poule qui n’a plus guère d’œufs à alchimiser… et le spectacle de cette oligarchie incapable d’assumer son statut, et d’apprendre le sens collectif va prendre des accents tragi-comiques pendant les quelques journées qu’il nous reste à supporter avant de voir un remue-ménage au clap de fin dont on peut craindre qu’il ne soit pas assez violent pour éradiquer un mal profond… on fait une série bordelaise, on arrive à bordeaux, et on écrit une des pages les plus improbables de l’histoire de ce club avec un actif joueur pourtant parmi les plus onéreux de l’histoire !
Une incurie….
Et la peur ? elle va être là, chez les bordelais, d’être ceux qui auront perdu leur invincibilité devenue trophée, face à une équipe tellement occupée se montrer qu’elle se perd en tripotage, soliloques, mouvements lénifiants et autres renversements gallinacéens…
Car c’est la force de cette cuvée, qui n’est pas de garde, mais un primeur qui reste aléatoire, vert et régulièrement vinaigré : on en attend peu, alors qu’ils peuvent tant..
Une cure, dans l’ancien Lescure, ce serait un minimum pour endiguer l’incurie, à défaut de pouvoir la soigner efficacement.
un titre prémonitoire contre Brest, un clap de fin contre Bordeaux ?
la superstition est inutile, mais ma première défaite éditale doit être effacée ... sans rémy ni amalfitano, en terre bordelaise, cela s'annonce difficile... mais l'espoir est l'ami du chat noir, celui qui lui fait espérer que cette fois, c'est la bonne...
et cette fois, on a jamais été aussi prêt de la prochaine victoire, assurément
C’est que leur salir le titre de 1999, c’est comme dire que Marseille a acheté la coupe aux grandes oreilles ! ah, ben non, ça on sait, ils l’ont acheté, tout le monde footballistique français le sait… l’objection de la fortune de Berlusconi, du prestige de la compétition, et les arrêts de Barthez face à Van Basten ne sont que poudre aux yeux, tant ce fait est avéré dans la conscience collective des fabuleux chanteurs hexagonaux, ceux qui nous accablent de l’inestimable « et ils sont où , etc »…
Oh, bien sûr, on a entendu ce chant il y a peu dans le dépeuplé vélodrome, mais c’était moqueur, ironique, cynique même… comment penser que le peuple marseillais par ses porte-paroles aux porte-voix puisse s’abaisser au niveau des « footix » rencontrés dans tant de stades, hérauts de leur ville se réveillant quand la victoire devient évidente, et ruminant leur rancœur le reste du temps.
« footix »… prénom imbécile qui défini celui qui l’emploie, ou peu s’en faut.
Il n’en reste pas moins que c’est une des rares choses qu’il nous restait, ce public de connaisseur, celui qui n’employait pas ce terme, mais applaudissait la petite faute tactique, le tacle rageur, et le « recul-stop » maitrisé. Et s’enflammait pour d’improbables transversales, des reprises de volées magiques, et des gabians enfin tranquilles sur des frappes de mules…Il me manque, qui disparait peu à peu, au profit de suppôts de groupuscules au fonctionnement mafieux, et aux hurlement incessants, sous couvert de supporter une institution dont on se demande si elle ne vivrait pas mieux sans eux. Ils font des grèves pas virulentes, pas trop, hurlent leur soutien au taulier, et leur désaveu de l’estranger, pour secouer un cocotier dont il ne faut pas trop faire tomber les fruits. Fades… intéressés… détournés de leur objectif…
Mais revenons-en aux bordelais : ils ne souffrent pas qu’on discute leur titre dont l’acquisition douteuse ne souffre que de guère d’illusions, mais se vautrent dans le confort d’un record qui a bâti sa durée sur des exploits avérés, et des vols caractérisés, comme l’agression d’un gardien et un but impensable, des attentats sur des joueurs clés comme nasri, et des décisions arbitrales parfois ubuesques…
N’empêche, je serai bordelais, je serai inquiet ! là oû nos biquettes se sont rendues, c’est plus loin que l’antichambre de l’enfer… et comme personne n’est surpris, ils continuent à pousser l’inénarrable saison dans ses retranchements les plus obscurs, pour chercher un obstacle sur lequel rebondir enfin…. Comble du non-sens, ils s’offrent un quart de « champions » inédit au XXIème, et une coupe de la ligue contre l’OL impie, alors même qu’ils enfilent les perles , ou se les … enfin bref, qu’ils se cherchent des poux au lieu de faire front face à des adversaires trop contents de l’aubaine….
Cette incurie aurait eu de fâcheuses conséquences il y a peu… mais personne n’est dupe, ils sont en train dessécher les dernières gouttes de sang d’une poule qui n’a plus guère d’œufs à alchimiser… et le spectacle de cette oligarchie incapable d’assumer son statut, et d’apprendre le sens collectif va prendre des accents tragi-comiques pendant les quelques journées qu’il nous reste à supporter avant de voir un remue-ménage au clap de fin dont on peut craindre qu’il ne soit pas assez violent pour éradiquer un mal profond… on fait une série bordelaise, on arrive à bordeaux, et on écrit une des pages les plus improbables de l’histoire de ce club avec un actif joueur pourtant parmi les plus onéreux de l’histoire !
Une incurie….
Et la peur ? elle va être là, chez les bordelais, d’être ceux qui auront perdu leur invincibilité devenue trophée, face à une équipe tellement occupée se montrer qu’elle se perd en tripotage, soliloques, mouvements lénifiants et autres renversements gallinacéens…
Car c’est la force de cette cuvée, qui n’est pas de garde, mais un primeur qui reste aléatoire, vert et régulièrement vinaigré : on en attend peu, alors qu’ils peuvent tant..
Une cure, dans l’ancien Lescure, ce serait un minimum pour endiguer l’incurie, à défaut de pouvoir la soigner efficacement.
un titre prémonitoire contre Brest, un clap de fin contre Bordeaux ?
la superstition est inutile, mais ma première défaite éditale doit être effacée ... sans rémy ni amalfitano, en terre bordelaise, cela s'annonce difficile... mais l'espoir est l'ami du chat noir, celui qui lui fait espérer que cette fois, c'est la bonne...
et cette fois, on a jamais été aussi prêt de la prochaine victoire, assurément
Rhoooo, ce qu'il vient de réaliser...il y a du Waddle dans ce garçon. @cétacé