04-04-2013, 17:39
Il est bien loin le temps de ce football champagne
Où nos pauvres opposants se prenaient la piquette
Les buts s’accumulaient comme chez un grand d’Espagne
Une cuvée « droit au but » pour unique étiquette…
Mais faute de liquide, le jeu moins pétillant
On devient la risée du moindre gros qui tache
Et de ses railleries sur les faits croustillants
Lui son ciseau à bois c’est un grand coup de hache…
Nos jeunes apprentis ne touchent pas leur canette
On recrute du mûr, du qui a de la bouteille
Du qui sera capable de prendre les manettes
D’accélérer le jeu en bougeant ses orteils…
Mais nous restons frileux, ne nous découvrant guère
On sécurise à fond protégeant nos arrières
Formule au goût du jour, on a l’instinct grégaire
On met les barbelés, on dresse la barrière…
Ne pas prendre de but c’est le discours idoine
Il faut serrer les rangs respecter les consignes
Pas de laisser-passer, à ce poste de douane
Mais cette stratégie n’est-ce point-là un signe ?
Indubitablement notre football se meurt
Notre administratif fait des économies
Mais en trop épargnant, on fait taire la clameur
Le Vélodrome en feu est frappé d’anémie…
Le foot part en carafe, un championnat bidon
Supporters pauvres cruches, tout est en somme lié
De cette triste farce nous sommes les dindons
Notre dernier statut, tenir le chandelier…
Et Bordeaux qui s’annonce pour un match vain sur vain
Un jeu soporifique, la tactique somnifère
Sans être visionnaire, ni même un peu devin
On n’attend pas grand-chose de ce spectacle offert…
Alors si par bonheur on n’a pas le vain triste
Si ce combat serré devient réjouissant
Si le nouveau Ganay accueille des choristes
C’est qu’enfin le spectacle sera appétissant…
Où nos pauvres opposants se prenaient la piquette
Les buts s’accumulaient comme chez un grand d’Espagne
Une cuvée « droit au but » pour unique étiquette…
Mais faute de liquide, le jeu moins pétillant
On devient la risée du moindre gros qui tache
Et de ses railleries sur les faits croustillants
Lui son ciseau à bois c’est un grand coup de hache…
Nos jeunes apprentis ne touchent pas leur canette
On recrute du mûr, du qui a de la bouteille
Du qui sera capable de prendre les manettes
D’accélérer le jeu en bougeant ses orteils…
Mais nous restons frileux, ne nous découvrant guère
On sécurise à fond protégeant nos arrières
Formule au goût du jour, on a l’instinct grégaire
On met les barbelés, on dresse la barrière…
Ne pas prendre de but c’est le discours idoine
Il faut serrer les rangs respecter les consignes
Pas de laisser-passer, à ce poste de douane
Mais cette stratégie n’est-ce point-là un signe ?
Indubitablement notre football se meurt
Notre administratif fait des économies
Mais en trop épargnant, on fait taire la clameur
Le Vélodrome en feu est frappé d’anémie…
Le foot part en carafe, un championnat bidon
Supporters pauvres cruches, tout est en somme lié
De cette triste farce nous sommes les dindons
Notre dernier statut, tenir le chandelier…
Et Bordeaux qui s’annonce pour un match vain sur vain
Un jeu soporifique, la tactique somnifère
Sans être visionnaire, ni même un peu devin
On n’attend pas grand-chose de ce spectacle offert…
Alors si par bonheur on n’a pas le vain triste
Si ce combat serré devient réjouissant
Si le nouveau Ganay accueille des choristes
C’est qu’enfin le spectacle sera appétissant…