15-08-2013, 13:12
Je ne sais plus quel brillant esprit disait que les sabliers ne servaient pas seulement à nous rappeler la fuite du temps mais également la poussière que nous deviendrons tous un jour…
Marseille est en mutation, la ville s’enrichit de nouveaux édifices, des pharaoniques, des plus modestes, des réussis, des discutables, au rang des réussis le Vélodrome met les voiles à deux encablures de la mer et sa corolle immaculée cerne peu à peu le lieu de nos petits plaisirs.
Le temps s’est accéléré, le projet qui nous semblait si lointain prend soudain vie et les espoirs de grandeur retrouvée ne semblent plus relever de l’impossible.
Pourtant le microcosme du football hexagonal a connu quelques chamboulements, émir et oligarque ont généreusement ouvert les vannes inondant le marché sans retenue.
Pour faire barrage à ce flux incessant les autres, « les pauvres », rivalisent d’astuce, faute de moyens illimités ou presque, on privilégie, quand on peut, la formation ou, comme l’OM, on investit dans le jeune Français talentueux.
On développe donc des sens qui jusque-là étaient endormis, l’acuité du recruteur, l’oreille attentive du scout, le flair du correspondant local, bref on passe du système Dédé au système D.
Ce fier navire, presque toutes voiles dehors, construit son équipage, à défaut d’armateur on possède un vaillant capitaine, quelques corsaires, de vaillants et prometteurs mousses et même un forban de remplaçants.
Pour tirer le tout des milliers de supporters qui seront haleurs sans tarder, comme les redoutables gaillards d’avant.
Alors, à défaut de liquide on fera donner la flotte…ce qui parait pertinent en regard de l’adversaire du jour.
Après quelques sorties utiles et des prises de contact avec l’amer, le roulis semble s’atténuer, le tangage s’estomper et les seuls chavirages attendus sont ceux des cœurs de supporters.
Il est donc temps de passer à l’abordage et de dépouiller les navires qui fréquentent notre anse.
Ainsi débute l’ère des petites infamies.
C’est bien la seule façon de passer le cap, le couteau entre les dents en conquête des louis d’eux et des trésors mauresques de la caverne d’Ali Baba.
Sur ces brillantes perspectives, il est temps pour moi de jeter l’encre…
Marseille est en mutation, la ville s’enrichit de nouveaux édifices, des pharaoniques, des plus modestes, des réussis, des discutables, au rang des réussis le Vélodrome met les voiles à deux encablures de la mer et sa corolle immaculée cerne peu à peu le lieu de nos petits plaisirs.
Le temps s’est accéléré, le projet qui nous semblait si lointain prend soudain vie et les espoirs de grandeur retrouvée ne semblent plus relever de l’impossible.
Pourtant le microcosme du football hexagonal a connu quelques chamboulements, émir et oligarque ont généreusement ouvert les vannes inondant le marché sans retenue.
Pour faire barrage à ce flux incessant les autres, « les pauvres », rivalisent d’astuce, faute de moyens illimités ou presque, on privilégie, quand on peut, la formation ou, comme l’OM, on investit dans le jeune Français talentueux.
On développe donc des sens qui jusque-là étaient endormis, l’acuité du recruteur, l’oreille attentive du scout, le flair du correspondant local, bref on passe du système Dédé au système D.
Ce fier navire, presque toutes voiles dehors, construit son équipage, à défaut d’armateur on possède un vaillant capitaine, quelques corsaires, de vaillants et prometteurs mousses et même un forban de remplaçants.
Pour tirer le tout des milliers de supporters qui seront haleurs sans tarder, comme les redoutables gaillards d’avant.
Alors, à défaut de liquide on fera donner la flotte…ce qui parait pertinent en regard de l’adversaire du jour.
Après quelques sorties utiles et des prises de contact avec l’amer, le roulis semble s’atténuer, le tangage s’estomper et les seuls chavirages attendus sont ceux des cœurs de supporters.
Il est donc temps de passer à l’abordage et de dépouiller les navires qui fréquentent notre anse.
Ainsi débute l’ère des petites infamies.
C’est bien la seule façon de passer le cap, le couteau entre les dents en conquête des louis d’eux et des trésors mauresques de la caverne d’Ali Baba.
Sur ces brillantes perspectives, il est temps pour moi de jeter l’encre…