13-09-2013, 18:50
“Qu’il est loin mon pays, qu’il est loin…” chantait Monsieur Nougaro en son temps. Il faut dire que tu me manques Claude, ta ville aussi. Toulouse, fille de Garonne comme tu disais. De la Croix Daurade à Rangueil, de Bagatelle à Balma, tes rues en occitan, tes pavés et ta brique rouge me manquent. Les soirées chez tonton ou au bar basque, la Cale Sèche, les virées à l’Aposia, les matches du Stade aux Sept Deniers, le Ricard au mètre et les cadavres de Clan Campbell dans les cités U. Les aprèm à flaner sur les berges de la Garonne ou à courir le long du canal, manger un bon kébab à Istanbul, siroter un Indien au Capitole et j’en passe…
Tout ça est loin maintenant. Enfin, je suis loin de tout ça maintenant. A moi, l’enfant adoptif, me restent les mots et l’accent. Il est bien différent de nos collègues du sud-est, même si pour les gens du Nord on parle tous pareil. Ils comprennent rien de toute manière avec leur accent pointu, ils appellent nos chocolatines des pains au chocolat, c’est dire...
Enfin bref, demain sera l’occasion pour toi d’accueillir une équipe de football. Pas n’importe laquelle, l’Olympique de Marseille. Ce club est à la ville phocéenne ce que le Stade l’est pour toi. Un club mythique, vénéré, adoré. Un club centenaire, légendaire, un grand parmi les grands.
On ne peut pas en dire autant de ton club de foot. Le TFC, les violets, ou pitchous pour les intimes. Avec seulement 2 petits points au bout de 4 journées, ton Téfécé est ce qu’on appelle lanterne rouge dans le jargon footballistique. Mais on est pas au point de tirer l’alarme évidemment, la venue de l’OM fera office de motivation supplémentaire. Fidèle au poste depuis 2008, chose assez rare dans ce monde de pros, Casanova devra donc proposer autre chose qu’un match nul, voire défaite aux supporters.
Parlant de coaches à ne pas louper, il risque d’y avoir un petit moment d’émotion pour l’enfant du pays. Elie de son prénom, Baup de son nom, Casquette de son surnom. Il a officié quelque temps au sein du club, a même lancé le plus grand gardien français de tous les temps. Fabien l’ariégois, con!
Et que dire d’André-Pierre Gignac, qui doit souvent se rappeler de l’année où il a fini meilleur buteur du championnat sous le maillot violet et blanc. Il faut dire que le retour sur investissement a été long depuis l’été 2010… L’année de transition disaient-ils à l’époque, mais il est bien là, le “vrai” Dédé Gignac. International français même, affûté comme un Laguiole. Fini le McDo du Capitole, c’est un amateur de sushi dorénavant. D’ailleurs Gignac, je serai pas étonné qu’il plante au Stadium. Il faut dire qu’avec nos Ayew, Payet, Thauvin et Valbuena, on a de quoi fournir en terme de centres/passes décisives.
Je ne sais pas pour toi, mais je sens qu’on va avoir un bon match pour une fois. Ceci étant dit, je ne pourrai pas le voir, juste suivre le score sur mon téléphone. Faute à un emploi de temps de fou, il faut bien profiter du peu d’été qu’il nous reste. A NY, l’automne et ses superbes couleurs arrivent, avant le grand froid. Pas le froid humide dont tu es coutumière, avec sa pluie glaciale qui te mouille jusque dans les os. Non, le vrai, celui où t’as les poils de narines gelés à la première respiration une fois ton nez dehors. Celui qui te donne envie de manger du cassoulet ou de la tartiflette au confit au petit déjeuner. Celui qui me fait dire que, peu importe où je suis, j’aurai toujours une pensée pour toi, ô mon país...
Tout ça est loin maintenant. Enfin, je suis loin de tout ça maintenant. A moi, l’enfant adoptif, me restent les mots et l’accent. Il est bien différent de nos collègues du sud-est, même si pour les gens du Nord on parle tous pareil. Ils comprennent rien de toute manière avec leur accent pointu, ils appellent nos chocolatines des pains au chocolat, c’est dire...
Enfin bref, demain sera l’occasion pour toi d’accueillir une équipe de football. Pas n’importe laquelle, l’Olympique de Marseille. Ce club est à la ville phocéenne ce que le Stade l’est pour toi. Un club mythique, vénéré, adoré. Un club centenaire, légendaire, un grand parmi les grands.
On ne peut pas en dire autant de ton club de foot. Le TFC, les violets, ou pitchous pour les intimes. Avec seulement 2 petits points au bout de 4 journées, ton Téfécé est ce qu’on appelle lanterne rouge dans le jargon footballistique. Mais on est pas au point de tirer l’alarme évidemment, la venue de l’OM fera office de motivation supplémentaire. Fidèle au poste depuis 2008, chose assez rare dans ce monde de pros, Casanova devra donc proposer autre chose qu’un match nul, voire défaite aux supporters.
Parlant de coaches à ne pas louper, il risque d’y avoir un petit moment d’émotion pour l’enfant du pays. Elie de son prénom, Baup de son nom, Casquette de son surnom. Il a officié quelque temps au sein du club, a même lancé le plus grand gardien français de tous les temps. Fabien l’ariégois, con!
Et que dire d’André-Pierre Gignac, qui doit souvent se rappeler de l’année où il a fini meilleur buteur du championnat sous le maillot violet et blanc. Il faut dire que le retour sur investissement a été long depuis l’été 2010… L’année de transition disaient-ils à l’époque, mais il est bien là, le “vrai” Dédé Gignac. International français même, affûté comme un Laguiole. Fini le McDo du Capitole, c’est un amateur de sushi dorénavant. D’ailleurs Gignac, je serai pas étonné qu’il plante au Stadium. Il faut dire qu’avec nos Ayew, Payet, Thauvin et Valbuena, on a de quoi fournir en terme de centres/passes décisives.
Je ne sais pas pour toi, mais je sens qu’on va avoir un bon match pour une fois. Ceci étant dit, je ne pourrai pas le voir, juste suivre le score sur mon téléphone. Faute à un emploi de temps de fou, il faut bien profiter du peu d’été qu’il nous reste. A NY, l’automne et ses superbes couleurs arrivent, avant le grand froid. Pas le froid humide dont tu es coutumière, avec sa pluie glaciale qui te mouille jusque dans les os. Non, le vrai, celui où t’as les poils de narines gelés à la première respiration une fois ton nez dehors. Celui qui te donne envie de manger du cassoulet ou de la tartiflette au confit au petit déjeuner. Celui qui me fait dire que, peu importe où je suis, j’aurai toujours une pensée pour toi, ô mon país...