21-09-2013, 19:51
Ah mes pioupious, Bastia le premier jour de l’automne c’est un enchantement.
Les pinzuti sont partis, les autochtones concomitamment redeviennent charmants et galants avec ça si vous aviez vu les délicates manières avec lesquelles ils nous ont accueillies, votre très sainte servante et Sœur Annie, une jeune novice du couvent St Antoine.
Ils nous ont même appris à dire quelques mots dans leur délicieux patois chantant…Va bé ? Mi ! Aio !
Et c’est donc, robes de bure retroussées jusqu’aux cuisses que nous gravîmes d’un pas léger les gradins du stade.
Un « va bé ? » par ci, un « Mi ! » par là, quelques « Aio » subtilement énoncés et les insulaires s’écartèrent à notre passage comme la Mer Rouge au pas de Moïse.
Toussaint le bedeau du couvent, qui en pince pour ma jeune novice, nous servant de factotum.
Voir un match en terre étrangère entre un bedeau pré pubère et boutonneux et une jeune novice en chaleur, assurément ce n’est pas de tout repos.
Sitôt les joueurs sortis du tunnel, la voilà qui braille, »Aio, Aio, Aio ! » Quelle furie Annie !
L’effet du match :
Après une petite mise en bouche de généreuses tranches de prisuttu, de coppa (ce qui m’a rappelé avec émotion le stade de Reims de mes jeunes années) et quelques morsures sauvages dans un bout de figatellu parfumé, j’ai eu le malheur d’avaler un beignet de brocciu, suivi de près par un fiadone…grâce à dieu, Toussaint ayant eu l’obligeance de nous porter quelques rafraichissements dans un carton de six, j’ai prolongé d’une semaine les journées du Patrimonio.
Autant vous dire que je n’ai pas vu grand-chose du match.
Et puis cette chaleur…je n’avais plus connu ça depuis le jour où j’avais gagné une séance de sauna à la tombola du patronage.
Et bien évidemment j’avais oublié ma cornette de brune (oui je suis une vrai brune)…alors je me suis désaltérée.
Entre deux remuages de fanion bleu et blanc j’ai successivement vu Mandanda gagné ses duels avec Squillaci, Khazri, Keseru, pendant que les olympiens attrapaient le ballon mais pas la cage.
La mi-temps fut la bienvenue, Toussaint sortant du panier quelques remontants locaux, une liqueur de myrte du Maquis que je ne vous dis pas…
J’ai donc encore moins vu d’actions en deuxième mi-temps, même en voyant double c’est dire.
A la 57ème minute, Morel est devenu tout noir, comme votre Mama.
A la 67ème Thauvin tout barbu, comme le bedeau, ah je ne vous l’avais pas précisé ?
A la 73ème Duhamel m’a fait proférer un juron si horrifiant qu’il m’en coûtera quelques je vous salue Marie aux prochaines vêpres.
Les notes :
Mandanda : 8
A brillé, comme le nez du bedeau sous la double action conjuguée du soleil et du vin rouge, mais lui dès le début du match.
Fanni : 5
Bien qu’il fût rapidement rond, Toussaint s’est aperçu que ses pieds étaient carrés.
Nkoulou : 7
Nkoulou, Nkoulou, Nkoulou…il est des nôtres oootres, il a bu son verre comme les oooooootres !
Mendes : 7
Il a une bonne tête et danse merveilleusement le tango argentin.
Morel : 5
Un latéral tombé sur un latte héros…il n’a pas aimé.
Romao : 7
Jacques-Alaixys m’a fait gagner le tournoi de scrabble du Couvent, cela devrait justifier sa bonne note, de surcroit il a bien tenu le coup, contrairement à ma petite novice qui cuve dans son coin, un filet de bave s’échappant de ses lèvres purpurines et entre ouvertes.
Cheyrou : 4
Mou comme un figatellu abandonné en plein soleil sur un gradin en béton de Furiani. Je vais reboire un coup pour oublier.
Thauvin : 6
Encore vert, à faire mûrir, tôt vin mais bientôt vendanges tardives…possède le dribble gouleyant.
Valbuena : 7
Le corse est vif, l’écorché, vif.
Jordan Ayew : 5
Respecte les consignes…à propos Toussaint faut rapporter les bouteilles vides ?
André Ayew : 6
Il avait dû manger un fiadone européen dans la semaine car je l’ai trouvé moins tranchant.
Bon, ce n’est pas tout mais faut que j’y aille, mardi je remets ça et les verts vont trinquer !
Les pinzuti sont partis, les autochtones concomitamment redeviennent charmants et galants avec ça si vous aviez vu les délicates manières avec lesquelles ils nous ont accueillies, votre très sainte servante et Sœur Annie, une jeune novice du couvent St Antoine.
Ils nous ont même appris à dire quelques mots dans leur délicieux patois chantant…Va bé ? Mi ! Aio !
Et c’est donc, robes de bure retroussées jusqu’aux cuisses que nous gravîmes d’un pas léger les gradins du stade.
Un « va bé ? » par ci, un « Mi ! » par là, quelques « Aio » subtilement énoncés et les insulaires s’écartèrent à notre passage comme la Mer Rouge au pas de Moïse.
Toussaint le bedeau du couvent, qui en pince pour ma jeune novice, nous servant de factotum.
Voir un match en terre étrangère entre un bedeau pré pubère et boutonneux et une jeune novice en chaleur, assurément ce n’est pas de tout repos.
Sitôt les joueurs sortis du tunnel, la voilà qui braille, »Aio, Aio, Aio ! » Quelle furie Annie !
L’effet du match :
Après une petite mise en bouche de généreuses tranches de prisuttu, de coppa (ce qui m’a rappelé avec émotion le stade de Reims de mes jeunes années) et quelques morsures sauvages dans un bout de figatellu parfumé, j’ai eu le malheur d’avaler un beignet de brocciu, suivi de près par un fiadone…grâce à dieu, Toussaint ayant eu l’obligeance de nous porter quelques rafraichissements dans un carton de six, j’ai prolongé d’une semaine les journées du Patrimonio.
Autant vous dire que je n’ai pas vu grand-chose du match.
Et puis cette chaleur…je n’avais plus connu ça depuis le jour où j’avais gagné une séance de sauna à la tombola du patronage.
Et bien évidemment j’avais oublié ma cornette de brune (oui je suis une vrai brune)…alors je me suis désaltérée.
Entre deux remuages de fanion bleu et blanc j’ai successivement vu Mandanda gagné ses duels avec Squillaci, Khazri, Keseru, pendant que les olympiens attrapaient le ballon mais pas la cage.
La mi-temps fut la bienvenue, Toussaint sortant du panier quelques remontants locaux, une liqueur de myrte du Maquis que je ne vous dis pas…
J’ai donc encore moins vu d’actions en deuxième mi-temps, même en voyant double c’est dire.
A la 57ème minute, Morel est devenu tout noir, comme votre Mama.
A la 67ème Thauvin tout barbu, comme le bedeau, ah je ne vous l’avais pas précisé ?
A la 73ème Duhamel m’a fait proférer un juron si horrifiant qu’il m’en coûtera quelques je vous salue Marie aux prochaines vêpres.
Les notes :
Mandanda : 8
A brillé, comme le nez du bedeau sous la double action conjuguée du soleil et du vin rouge, mais lui dès le début du match.
Fanni : 5
Bien qu’il fût rapidement rond, Toussaint s’est aperçu que ses pieds étaient carrés.
Nkoulou : 7
Nkoulou, Nkoulou, Nkoulou…il est des nôtres oootres, il a bu son verre comme les oooooootres !
Mendes : 7
Il a une bonne tête et danse merveilleusement le tango argentin.
Morel : 5
Un latéral tombé sur un latte héros…il n’a pas aimé.
Romao : 7
Jacques-Alaixys m’a fait gagner le tournoi de scrabble du Couvent, cela devrait justifier sa bonne note, de surcroit il a bien tenu le coup, contrairement à ma petite novice qui cuve dans son coin, un filet de bave s’échappant de ses lèvres purpurines et entre ouvertes.
Cheyrou : 4
Mou comme un figatellu abandonné en plein soleil sur un gradin en béton de Furiani. Je vais reboire un coup pour oublier.
Thauvin : 6
Encore vert, à faire mûrir, tôt vin mais bientôt vendanges tardives…possède le dribble gouleyant.
Valbuena : 7
Le corse est vif, l’écorché, vif.
Jordan Ayew : 5
Respecte les consignes…à propos Toussaint faut rapporter les bouteilles vides ?
André Ayew : 6
Il avait dû manger un fiadone européen dans la semaine car je l’ai trouvé moins tranchant.
Bon, ce n’est pas tout mais faut que j’y aille, mardi je remets ça et les verts vont trinquer !