30-10-2019, 18:06
Cette saison, on n'aura probablement pas si souvent deux rencontres dans la même semaine et a fortiori deux affiches comme un chemin de croix à Paname et un saut de puce chez les Principéripatéticiennes. Donc profitons bien de cette aubaine et délectons-nous des joies offertes par le football français dans toute sa splendeur.
Deux entraîneurs portugais s'affrontent aujourd'hui, ce qui n'est ni fréquent ni anodin entre clubs de la ligue des tas lents. On pourrait penser que les deux équipes sont sur des dynamiques inverses ; un OM à la peine qui vient de se faire méchamment gifler par l'ogre qatari, tandis que Monaco remonte au classement, porté notamment par leurs Batman et Robin fraîchement recrutés, Slimani et Ben Yedder (impliqués, paraît-il, sur 17 des 19 buts monégasques à ce jour !). Bonne nouvelle cependant pour nos biquettes : Slimani n'est pas dispinible et il y a de fortes chances que Ben Yedder ne débute pas la rencontre.
À modérer toutefois quand on sait que le banc des Principrostituées vaut plus que l'intégralité de notre effectif et qu'ils ont 134 joueurs sous contrat pro. Mais les forces sont parfois des faiblesses savamment déguisées et Jardim se voit peut-être dans l'obligation d'aligner beaucoup de joueurs qui ont très peu de minutes au compteur en L1, sous peine de les perdre définitivement. Les Henrichs, Adrien Silva, Onyekuru, Zagre, Keita Baldé, Boschilia, Augustin, Subasic ou Jovetic, qui ne sont pas payés en tickets-restaurant et ont pour certains été achetés pour des sommes conséquentes, doivent se dire que s'ils ne jouent pas en coupe des figues, c'est mort de chez mort. Et si ce sont (pour la plupart) de bons joueurs qui ont largement le niveau L1 individuellement, on sait que le manque de compétition et de repères collectifs peuvent être nuisibles à la performance d'un footballeur.
Lors de la confrontation au bouillant stade Louis-II plus tôt cette saison, l'OM s'était imposé avec une belle prestation malgré une entame catastrophique. À l'époque, Monaco était encore convalescent et cherchait désespérément à s'extirper des bas-fonds du classement, plombé par une défense catastrophique dont le leader affiché, Kamil Glik, alliait la lenteur de l'escargot et la présence d'esprit d'un moineau happé dans l'œil d'un cyclone. Mais sans sa figure de proue Benedetto, l'OM aura-t-il les moyens de mettre en danger un adversaire qui a repris confiance et semble nettement mieux organisé qu'en début de saison ? Cela reste à voir. Réponse dans quelques heures.
Deux entraîneurs portugais s'affrontent aujourd'hui, ce qui n'est ni fréquent ni anodin entre clubs de la ligue des tas lents. On pourrait penser que les deux équipes sont sur des dynamiques inverses ; un OM à la peine qui vient de se faire méchamment gifler par l'ogre qatari, tandis que Monaco remonte au classement, porté notamment par leurs Batman et Robin fraîchement recrutés, Slimani et Ben Yedder (impliqués, paraît-il, sur 17 des 19 buts monégasques à ce jour !). Bonne nouvelle cependant pour nos biquettes : Slimani n'est pas dispinible et il y a de fortes chances que Ben Yedder ne débute pas la rencontre.
À modérer toutefois quand on sait que le banc des Principrostituées vaut plus que l'intégralité de notre effectif et qu'ils ont 134 joueurs sous contrat pro. Mais les forces sont parfois des faiblesses savamment déguisées et Jardim se voit peut-être dans l'obligation d'aligner beaucoup de joueurs qui ont très peu de minutes au compteur en L1, sous peine de les perdre définitivement. Les Henrichs, Adrien Silva, Onyekuru, Zagre, Keita Baldé, Boschilia, Augustin, Subasic ou Jovetic, qui ne sont pas payés en tickets-restaurant et ont pour certains été achetés pour des sommes conséquentes, doivent se dire que s'ils ne jouent pas en coupe des figues, c'est mort de chez mort. Et si ce sont (pour la plupart) de bons joueurs qui ont largement le niveau L1 individuellement, on sait que le manque de compétition et de repères collectifs peuvent être nuisibles à la performance d'un footballeur.
Lors de la confrontation au bouillant stade Louis-II plus tôt cette saison, l'OM s'était imposé avec une belle prestation malgré une entame catastrophique. À l'époque, Monaco était encore convalescent et cherchait désespérément à s'extirper des bas-fonds du classement, plombé par une défense catastrophique dont le leader affiché, Kamil Glik, alliait la lenteur de l'escargot et la présence d'esprit d'un moineau happé dans l'œil d'un cyclone. Mais sans sa figure de proue Benedetto, l'OM aura-t-il les moyens de mettre en danger un adversaire qui a repris confiance et semble nettement mieux organisé qu'en début de saison ? Cela reste à voir. Réponse dans quelques heures.