L'arrière droit turc, le Lillois Çelik, a été particulièrement mauvais. Il a essayé d'apporter offensivement, mais il a vraiment défendu comme une brêle.
Bizarre de sortir Under, qui était le seul turc à faire quelques différences. Mais s'il y a un coup-franc à claquer, Kahveçi c'est pas mal du tout dans cet exercice.
Un des trucs potentiellement intéressants qui ressort de ce match, c'est que ça remet peut-être un peu en perspective la prestation de l'Italie lors de sa première rencontre. Tout le monde a applaudi (sans doute à juste titre) la fluidité et la précision des transmissions des Italiens, la qualité de leurs déplacements, etc., mais on ne s'est pas trop attardé sur les espaces qui ont pu être laissés par les Turcs dans les intervalles et dans le dos des latéraux, qui ont été particulièrement criants aujourd'hui.
Très curieux donc de voir ce que va donner cet Italie-Suisse, face à une équipe qui est a priori mieux organisée et mieux armée pour obliger l'Italie à défendre plus souvent. D'autant qu'il y a (je pense) moyen d'inquiéter les Italiens par rapport à un certain manque de mobilité de leurs axiaux, surtout Chiellini et Bonucci évidemment, à qui un joueur comme Embolo peut poser de vrais problèmes (Seferovic, par contre, je ne comprends pas ce que fait ce joueur à ce niveau de compétition et jamais je ne l'alignerais).
La Suisse, ça reste assez solide, même si c'est pas fou. Ils dominaient assez tranquillement les Gallois lors du premier match et ont logiquement ouvert le score, avant de se mettre à faire n'importe quoi une fois qu'ils étaient devant.
Je sais pas de qui la passe est au départ pour renverser sur Berardi, mais elle est superbe. Berardi joue très bien le coup ensuite et met un excellent centre en retrait pour Locatelli. 1-0 pour l'Italie.
@Nil : l'Italie ne domine pas outrageusement, mais ça circule assez bien et ils ont été assez menaçants, notamment du côté gauche où Spinazzola a mis en difficulté son vis-à-vis. Immobile a d'ailleurs raté une très bonne occase sur un centre de ce dernier en mettant sa tête au-dessus. La Suisse arrive malgré tout à développer des situations, mais sans danger pour l'instant.
Le plan de jeu de l'Italie semble être de rester bien groupés sans ballon et de mettre une pression relativement haute sur l'adversaire, puis de se projeter très vite en transition, avec Jorginho et Insigne en rampes de lancement (dans des styles différents, Insigne portant le ballon et Jorginho ouvrant de suite) et en utilisant beaucoup Spinazzola à gauche et Berardi à droite pour aller provoquer puis trouver une solution dans la surface. Locatelli et Barella étant plus des milieux de projection, qui font beaucoup de courses verticales pour apporter du nombre devant quand la situation s'y prête.