25-09-2021, 20:18
Bon, je me lance, au risque d'entrer au Panthéon des iMerle. Sans avoir la prétention de pouvoir rivaliser avec le maître
C'est quoi ce topic ? J'aurais pu également l'appeler faut-il croire en l'Eden Hazard ?
L'idée c'est de partager une anecdote (courte, ou pas) qui relate un moment où le hasard à croiser votre route.
Que ça ait changé votre vie, ou pas. Comme gagner au loto par exemple, ou apercevoir Mazargues en goguette en faisant son footing dans le jardin des Tuileries (true storie).
Exemple, cet été j'ai passé 3 mois à la montagne. J'aime la montagne, j'avais pas besoin d'ouvrir un autre topic pour vous en faire part vous me direz.
Je l'aime parce que mes grands-parents paternels habitaient dans les Alpes et que j'y ai passé toutes mes vacances d'été jusqu'à mes 20 ans. J'ai perdu mon grand-père assez jeune mais j'ai eu la chance de pouvoir profiter de ma grand-mère jusqu'à assez récemment. Pour moi qui n'ai pas d'enfant c'est certainement la chose la plus chère qu'y m'ait été offerte dans la vie. Pas une, mais trois grands-parents nonagénaires.
Chez moi j'ai une photo de ma grand-mère dans son jardin alpin, affichant le sourire du bonheur en contemplant ses fleurs. J'ai glissé à l'intérieur du cadre un petit bouquet d'edelweiss glané au cours d'une randonnée. Fleur rare, et précieuse s'il en est.
Cet été j'ai passé 3 mois à la montagne. Pour le dernier jour de ce long séjour il faisait un temps pluvieux, mais j'avais envie de profiter une dernière fois des hauteurs, je suis donc monté jusqu'à un col au dessus du lac de Tignes.
Arrivé au col, à la limite du coeur de parc de la Vanoise, je vois un sentier qui se poursuit en replat pour redescendre ensuite dans un vallon. J'ai le chien, c'est dans le parc mais je me dis que faire quelques centaines de mètres c'est pas la fin du monde.
J'avance en observant les glaciers sur les cimes plantées au dessus du vallon. Je me dis que ces glaciers sont un peu comme mes défunts aïeux, ils sont beaux, majestueux, et fragiles à la fois. Ils ont traversé le temps mais ne sont pas éternels pour autant, il faut donc les préserver et en profiter un maximum.
J'arrive au bout du replat, cette pensée et mes Grands toujours en tête, je profite un instant du paysage. Le soleil perçant un peu les nuages la lumière est belle. Je me retourne pour repartir, je baisse la tête et là j'aperçois quatre edelweiss ! Ce sont les premières que je vois de tout l'été, elles sont un peu rabougries, un peu défraichies, mais les pétales ont ce gris bleu qui les caractérise si bien, le même que celui des cheveux de ma grand-mère sur cette photo...
Même pour un cartésien comme moi impossible de ne pas être troublé, ému, et de ne pas prendre ces quatre fleurs comme un symbole.
C'est quoi ce topic ? J'aurais pu également l'appeler faut-il croire en l'Eden Hazard ?
L'idée c'est de partager une anecdote (courte, ou pas) qui relate un moment où le hasard à croiser votre route.
Que ça ait changé votre vie, ou pas. Comme gagner au loto par exemple, ou apercevoir Mazargues en goguette en faisant son footing dans le jardin des Tuileries (true storie).
Exemple, cet été j'ai passé 3 mois à la montagne. J'aime la montagne, j'avais pas besoin d'ouvrir un autre topic pour vous en faire part vous me direz.
Je l'aime parce que mes grands-parents paternels habitaient dans les Alpes et que j'y ai passé toutes mes vacances d'été jusqu'à mes 20 ans. J'ai perdu mon grand-père assez jeune mais j'ai eu la chance de pouvoir profiter de ma grand-mère jusqu'à assez récemment. Pour moi qui n'ai pas d'enfant c'est certainement la chose la plus chère qu'y m'ait été offerte dans la vie. Pas une, mais trois grands-parents nonagénaires.
Chez moi j'ai une photo de ma grand-mère dans son jardin alpin, affichant le sourire du bonheur en contemplant ses fleurs. J'ai glissé à l'intérieur du cadre un petit bouquet d'edelweiss glané au cours d'une randonnée. Fleur rare, et précieuse s'il en est.
Cet été j'ai passé 3 mois à la montagne. Pour le dernier jour de ce long séjour il faisait un temps pluvieux, mais j'avais envie de profiter une dernière fois des hauteurs, je suis donc monté jusqu'à un col au dessus du lac de Tignes.
Arrivé au col, à la limite du coeur de parc de la Vanoise, je vois un sentier qui se poursuit en replat pour redescendre ensuite dans un vallon. J'ai le chien, c'est dans le parc mais je me dis que faire quelques centaines de mètres c'est pas la fin du monde.
J'avance en observant les glaciers sur les cimes plantées au dessus du vallon. Je me dis que ces glaciers sont un peu comme mes défunts aïeux, ils sont beaux, majestueux, et fragiles à la fois. Ils ont traversé le temps mais ne sont pas éternels pour autant, il faut donc les préserver et en profiter un maximum.
J'arrive au bout du replat, cette pensée et mes Grands toujours en tête, je profite un instant du paysage. Le soleil perçant un peu les nuages la lumière est belle. Je me retourne pour repartir, je baisse la tête et là j'aperçois quatre edelweiss ! Ce sont les premières que je vois de tout l'été, elles sont un peu rabougries, un peu défraichies, mais les pétales ont ce gris bleu qui les caractérise si bien, le même que celui des cheveux de ma grand-mère sur cette photo...
Même pour un cartésien comme moi impossible de ne pas être troublé, ému, et de ne pas prendre ces quatre fleurs comme un symbole.