28-11-2021, 18:47
OM–ESTAC : une sainte victoire contre des “peintres” ?
L’Olympique de Marseille (OM) accueille ce soir l’Espérance Sportive Troyes Aube Champagne (ESTAC) au Vélodrome en match de clôture de la 15ème journée de Ligue 1. A quoi peuvent s’attendre les supporters marseillais de cette rencontre entre l’équipe de la capitale de la Champagne et de l’andouillette et leur équipe dont le football champagne entrevu à l’Aube et au début de cette saison s’est délité graduellement au point de ressembler à celui de l’AS Andouillé ? Après une série de matches moyens tant au plan du contenu que de celui des résultats, de nombreux supporters de l’OM se sont sans doute tournés vers la Bonne Mère en s’interrogeant : « Qu’est-ce qu’on a fait au Bon Dieu pour mériter une énième déception après les promesses du début de saison ? » Peuvent-ils seulement espérer enfin une sainte victoire de l’OM contre l’ESTAC pour rallumer la flamme l’espoir ?
Ah, la belle Sainte-Victoire, immortalisée tant de fois par l’Aixois Paul Cézanne ! On en oublierait presque qu’avant d’immortaliser la Sainte-Victoire, Cézanne fut le plus célèbre des peintres de l’Estaque, ce charmant petit village marseillais. Qui de mieux alors comme référence, diront certains supporters marseillais condescendants et irrévérencieux, pour parler du match contre ces peintres de l’ESTAC, actuels 17ème de Ligue 1 ? D’ailleurs, diraient-ils, le Marseillais Christophe Galtier n’avait-il pas, se croyant dans l’intimité du vestiaire lillois la saison dernière, tancé ses joueurs pour avoir perdu contre Dijon, « cette équipe peintres » ? Mal lui en pris car ses invectives transpercèrent le mur des vestiaires pour atterrir dans la salle de presse. S’ensuivit une explication laborieuse en conférence de presse pour dire que ce n’est pas normal pour une équipe comme Lille d’être battue par une équipe comme Dijon luttant pour le maintien en Ligue 1. De même et sur papier, l’OM devrait surclasser l’ESTAC, équipe néo-promue qui végète dans les bas-fonds du classement de Ligue 1. Or, l’ESTAC et son entraîneur souvent souriant, Laurent Batlles, se sont inclinés que 2-1 contre le PSG, 2-1 aussi contre Monaco et ont battu Nice (1-0). Inversement, l’OM a difficilement battu Clermont-Ferrand (juste derrière l’ESTAC au classement actuel de la Ligue 1) et a été incapable de faire mieux qu’un nul contre Metz, l’actuel dernier du classement de Ligue 1, au Vélodrome tout en jouant une trentaine de minutes à 11 contre 10 devant plus de 50 000 spectateurs. Autant dire que les « équipes de peintres » ne nous réussissent pas nécessairement. Ajoutons à cela le sentiment de renoncement qu’on a senti poindre chez Jorge Sampaoli en conférence de presse après l’élimination honteuse de la Ligue Europa suite au match contre Galatasaray jeudi et on comprendra que le match de ce soir se résume à un match entre Batlles, le chauve qui sourit, et Sampaoli, le chauve qui peut (plus cacher ses errements).
Ma compo : Dieng titulaire
Mon prono : 2-1
Bon match à tous en espérant ne pas encaisser un but du préretraité Adil Rami (après Feghouli et Babel jeudi) revanchard et qui a quand même déclaré en arrivant à Troyes l’été dernier : « Le PSG a Messi, l’ESTAC a Rami ».
L’Olympique de Marseille (OM) accueille ce soir l’Espérance Sportive Troyes Aube Champagne (ESTAC) au Vélodrome en match de clôture de la 15ème journée de Ligue 1. A quoi peuvent s’attendre les supporters marseillais de cette rencontre entre l’équipe de la capitale de la Champagne et de l’andouillette et leur équipe dont le football champagne entrevu à l’Aube et au début de cette saison s’est délité graduellement au point de ressembler à celui de l’AS Andouillé ? Après une série de matches moyens tant au plan du contenu que de celui des résultats, de nombreux supporters de l’OM se sont sans doute tournés vers la Bonne Mère en s’interrogeant : « Qu’est-ce qu’on a fait au Bon Dieu pour mériter une énième déception après les promesses du début de saison ? » Peuvent-ils seulement espérer enfin une sainte victoire de l’OM contre l’ESTAC pour rallumer la flamme l’espoir ?
Ah, la belle Sainte-Victoire, immortalisée tant de fois par l’Aixois Paul Cézanne ! On en oublierait presque qu’avant d’immortaliser la Sainte-Victoire, Cézanne fut le plus célèbre des peintres de l’Estaque, ce charmant petit village marseillais. Qui de mieux alors comme référence, diront certains supporters marseillais condescendants et irrévérencieux, pour parler du match contre ces peintres de l’ESTAC, actuels 17ème de Ligue 1 ? D’ailleurs, diraient-ils, le Marseillais Christophe Galtier n’avait-il pas, se croyant dans l’intimité du vestiaire lillois la saison dernière, tancé ses joueurs pour avoir perdu contre Dijon, « cette équipe peintres » ? Mal lui en pris car ses invectives transpercèrent le mur des vestiaires pour atterrir dans la salle de presse. S’ensuivit une explication laborieuse en conférence de presse pour dire que ce n’est pas normal pour une équipe comme Lille d’être battue par une équipe comme Dijon luttant pour le maintien en Ligue 1. De même et sur papier, l’OM devrait surclasser l’ESTAC, équipe néo-promue qui végète dans les bas-fonds du classement de Ligue 1. Or, l’ESTAC et son entraîneur souvent souriant, Laurent Batlles, se sont inclinés que 2-1 contre le PSG, 2-1 aussi contre Monaco et ont battu Nice (1-0). Inversement, l’OM a difficilement battu Clermont-Ferrand (juste derrière l’ESTAC au classement actuel de la Ligue 1) et a été incapable de faire mieux qu’un nul contre Metz, l’actuel dernier du classement de Ligue 1, au Vélodrome tout en jouant une trentaine de minutes à 11 contre 10 devant plus de 50 000 spectateurs. Autant dire que les « équipes de peintres » ne nous réussissent pas nécessairement. Ajoutons à cela le sentiment de renoncement qu’on a senti poindre chez Jorge Sampaoli en conférence de presse après l’élimination honteuse de la Ligue Europa suite au match contre Galatasaray jeudi et on comprendra que le match de ce soir se résume à un match entre Batlles, le chauve qui sourit, et Sampaoli, le chauve qui peut (plus cacher ses errements).
Ma compo : Dieng titulaire
Mon prono : 2-1
Bon match à tous en espérant ne pas encaisser un but du préretraité Adil Rami (après Feghouli et Babel jeudi) revanchard et qui a quand même déclaré en arrivant à Troyes l’été dernier : « Le PSG a Messi, l’ESTAC a Rami ».
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