06-08-2022, 17:07
Il en va du foot comme des ascensions alpines. C’est difficile d’arriver en haut, et on n’y reste pas longtemps. Ainsi, après l’euphorie de la qualification en LDC suite à la folie de la dernière journée, l’OM a passé l’été en pente douce, glissant lentement mais sûrement vers une crise que les suiveurs semblent se délecter de voir arriver. L’OM restera toujours l’OM, avec cette capacité inégalée à créer des tempêtes par temps calme.
Le foot donne des leçons d’humilité. Don Pablo était au sommet de son art en mai, expliquant aux golddigeuses en boîte, un baby jus à la main, comment transformer le plomb en or. Il susurrait à ses groupies les noms de Guendouzi ou Saliba, ces pieds de plombs métamorphosés en internationaux dorés par l’alchimiste Sampaoli. Il pouvait tout se permettre, lui le nouveau boss de la cité phocéenne.
Puis Sampa s’en est allé, se faisant hara-kiri en voyant que ses ambitions un peu trop ambitieuses se heurtaient aux poches vides de tonton Franky. Don Pablo a dû alors changer de cap. Comme dans toute rupture, c’était d’un commun accord. Mais celui qui a dû rebondir vite, c’est Longoria. Pas le temps de cicatriser en swippant sur Tinder, il lui a fallu remettre le pied à l’étrier. L’heureux élu est comme toujours, l’exact contraire du précédent grand amour. Moins de folie, moins de relances depuis le gardien, plus de pressing, plus de verticalité. Bref, on renverse la table, en espérant que tout se mette en place.
La campagne estivale n’a pas été très probante. L’effectif a été enrichi en nombre et en qualité, mais le nouveau coach n’a hélas par encore trouvé la formule magique. Pas évident de passer du football liquide et du culte de la possession à un football vertical et direct en quelques semaines. Incapable de battre des clubs de seconde zone anglaise ou de top niveau italien, cet OM est à mettre à la poubelle avant même d’avoir passé l’épreuve du feu.
Mais ca se saurait si les champions des matchs amicaux terminaient à coup sûr les saisons avec un trophée sur l’étagère. Le problème de l’OM, c’est qu’on jauge les transferts avant même d’avoir joué un seul match à enjeu. Ca tombe bien, on range les bouées gonflables et les claquettes ce WE. On ressort le bleu de chauffe. Dans un Vel’ plein comme un œuf, il s’agira de bien lancer les hostilités en faisant tomber un Stade de Reims toujours difficile à manœuvrer. Mais pas d'excuses, poutrons!
Le foot donne des leçons d’humilité. Don Pablo était au sommet de son art en mai, expliquant aux golddigeuses en boîte, un baby jus à la main, comment transformer le plomb en or. Il susurrait à ses groupies les noms de Guendouzi ou Saliba, ces pieds de plombs métamorphosés en internationaux dorés par l’alchimiste Sampaoli. Il pouvait tout se permettre, lui le nouveau boss de la cité phocéenne.
Puis Sampa s’en est allé, se faisant hara-kiri en voyant que ses ambitions un peu trop ambitieuses se heurtaient aux poches vides de tonton Franky. Don Pablo a dû alors changer de cap. Comme dans toute rupture, c’était d’un commun accord. Mais celui qui a dû rebondir vite, c’est Longoria. Pas le temps de cicatriser en swippant sur Tinder, il lui a fallu remettre le pied à l’étrier. L’heureux élu est comme toujours, l’exact contraire du précédent grand amour. Moins de folie, moins de relances depuis le gardien, plus de pressing, plus de verticalité. Bref, on renverse la table, en espérant que tout se mette en place.
La campagne estivale n’a pas été très probante. L’effectif a été enrichi en nombre et en qualité, mais le nouveau coach n’a hélas par encore trouvé la formule magique. Pas évident de passer du football liquide et du culte de la possession à un football vertical et direct en quelques semaines. Incapable de battre des clubs de seconde zone anglaise ou de top niveau italien, cet OM est à mettre à la poubelle avant même d’avoir passé l’épreuve du feu.
Mais ca se saurait si les champions des matchs amicaux terminaient à coup sûr les saisons avec un trophée sur l’étagère. Le problème de l’OM, c’est qu’on jauge les transferts avant même d’avoir joué un seul match à enjeu. Ca tombe bien, on range les bouées gonflables et les claquettes ce WE. On ressort le bleu de chauffe. Dans un Vel’ plein comme un œuf, il s’agira de bien lancer les hostilités en faisant tomber un Stade de Reims toujours difficile à manœuvrer. Mais pas d'excuses, poutrons!