28-08-2022, 11:01
Cet après-midi, l'Olympique de Marseille (3e) se déplace chez le voisin niçois (14e) pour un match très important de la quatrième journée de Ligue 1. L'horaire inhabituel (15h00) paraît assez incompréhensible après le match de Coupe d'Europe des aiglons jeudi soir en Visio Conférence. C'est donc à une heure pour le moins surprenante que cette belle affiche sera jouée, quand on sait qu'à 17h00 se joue un Reims-OL opposant deux équipes ne jouant pas de coupe européenne cette saison. L'effectif niçois aura donc 120 minutes dans les jambes avant d'affronter l'escouade phocéenne, ce qui peut déjà faire office de bonne excuse en cas de mauvais résultat chez eux.
Ne nous cachons cependant pas derrière notre petit doigt, c'est un avantage non négligeable d'avoir une équipe harassée voire rincée en face de l'OM. Sauf que cet OM là ne nous a pas encore fourni les garanties nécessaires à la sérénité complète avant le coup d'envoi. L'équipe reste notamment sur un dernier match à l'extérieur à Brest qui laisse songeur. Les locaux avaient fait une très belle prestation, mettant notre défense à mal et se créant quelques occasions inratables. Heureusement en L1 les miracles restent possibles et l'OM a ramené un nul satisfaisant sur le papier mais pas dans le jeu. Rappelons-nous également que le dernier match durant lequel l'OGC a marqué plus d'un but en 2022 reste le quart de finale de coupe de France en février remporté 4-1 face à des marseillais amorphes et maladroits après leur ouverture du score dès les premières minutes.
Le carton rouge de Gigot face à Nantes force Tudor à trouver une solution viable dans la défense qui reste le plus gros chantier de ce début de saison. Caleta-Car ? Balerdi ? Bailly ? Touré ? Deux d'entre eux auront leur chance parmi ces quatre là. Espérons que le choix sera le bon et que les joueurs désignés feront du bon travail pour éviter à notre arrière-garde des déconvenues liées aux assauts de Delort, Gouiri ou Pépé (et oui il est déjà dans le groupe des aiglons). Au milieu, que dire de la doublette Rongier-Veretout certainement alignée face à un trio Rosario-Ramsey-Thuram ? Il convient d'éviter les erreurs techniques au maximum et de rester prudent défensivement. Kephren Thuram à lui seul peut allumer des mèches et créer des brèches incroyables par sa puissance et sa technique sans faille.
La gestion du mystère de l'animation offensive, deuxième gros chantier de l'effectif, devrait nous donner quelques indications (ou pas) sur la suite des évènements. Si les pistons Tavares et Clauss donnent entière satisfaction par leur apport offensif, il faudra trouver les solutions pour empêcher l'annihilation de leur influence et la vulnérabilité dans leur dos. En pointe, le départ de Milik éclaircit l'horizon de Suarez, à moins que Sanchez lui soit préféré pour que Guendouzi soit associé à Payet en l'absence de Gerson, non remis de sa blessure face aux canaris la semaine passée. Vu les dernières performances de notre milieu chevelu fou, ne serait-il pas temps d'aligner un trio Sanchez-Payet-Suarez ?
Ce petit tour d'horizon effectué, n'oublions pas que les enjeux sont déjà forts pour notre OM. Il s'agit de recoller immédiatement à des corons virevoltants en tête du championnat et de conserver une bonne dynamique dans la course aux accessits européens. Il convient également de préparer sérieusement les grosses échéances à venir, notamment le premier match de Ligue des Champions dans une dizaine de jours. Ce dernier est appelé à être une véritable promenade pour des anglais amenés à être les favoris certains de notre Groupe D. Ou pas. Selon l'adversité que l'OM est capable de proposer, nous pourrions être surpris tout autant que les joueurs de Tottenham peut-être un peu trop sûrs d'eux. Qui sait ?
En attendant, il s'agit de ne pas prendre ce Nice-OM à la légère. Loin de la promenade, c'est une course du 100m, à remporter vite, sans fioritures. De façon taquine, après les évènements de la saison dernière et la bouteille reçue par notre meneur de jeu préféré, je citerai un célèbre malfaiteur bien connu sur la Riviera : "Sans arme, ni haine, ni violence".
Ne nous cachons cependant pas derrière notre petit doigt, c'est un avantage non négligeable d'avoir une équipe harassée voire rincée en face de l'OM. Sauf que cet OM là ne nous a pas encore fourni les garanties nécessaires à la sérénité complète avant le coup d'envoi. L'équipe reste notamment sur un dernier match à l'extérieur à Brest qui laisse songeur. Les locaux avaient fait une très belle prestation, mettant notre défense à mal et se créant quelques occasions inratables. Heureusement en L1 les miracles restent possibles et l'OM a ramené un nul satisfaisant sur le papier mais pas dans le jeu. Rappelons-nous également que le dernier match durant lequel l'OGC a marqué plus d'un but en 2022 reste le quart de finale de coupe de France en février remporté 4-1 face à des marseillais amorphes et maladroits après leur ouverture du score dès les premières minutes.
Le carton rouge de Gigot face à Nantes force Tudor à trouver une solution viable dans la défense qui reste le plus gros chantier de ce début de saison. Caleta-Car ? Balerdi ? Bailly ? Touré ? Deux d'entre eux auront leur chance parmi ces quatre là. Espérons que le choix sera le bon et que les joueurs désignés feront du bon travail pour éviter à notre arrière-garde des déconvenues liées aux assauts de Delort, Gouiri ou Pépé (et oui il est déjà dans le groupe des aiglons). Au milieu, que dire de la doublette Rongier-Veretout certainement alignée face à un trio Rosario-Ramsey-Thuram ? Il convient d'éviter les erreurs techniques au maximum et de rester prudent défensivement. Kephren Thuram à lui seul peut allumer des mèches et créer des brèches incroyables par sa puissance et sa technique sans faille.
La gestion du mystère de l'animation offensive, deuxième gros chantier de l'effectif, devrait nous donner quelques indications (ou pas) sur la suite des évènements. Si les pistons Tavares et Clauss donnent entière satisfaction par leur apport offensif, il faudra trouver les solutions pour empêcher l'annihilation de leur influence et la vulnérabilité dans leur dos. En pointe, le départ de Milik éclaircit l'horizon de Suarez, à moins que Sanchez lui soit préféré pour que Guendouzi soit associé à Payet en l'absence de Gerson, non remis de sa blessure face aux canaris la semaine passée. Vu les dernières performances de notre milieu chevelu fou, ne serait-il pas temps d'aligner un trio Sanchez-Payet-Suarez ?
Ce petit tour d'horizon effectué, n'oublions pas que les enjeux sont déjà forts pour notre OM. Il s'agit de recoller immédiatement à des corons virevoltants en tête du championnat et de conserver une bonne dynamique dans la course aux accessits européens. Il convient également de préparer sérieusement les grosses échéances à venir, notamment le premier match de Ligue des Champions dans une dizaine de jours. Ce dernier est appelé à être une véritable promenade pour des anglais amenés à être les favoris certains de notre Groupe D. Ou pas. Selon l'adversité que l'OM est capable de proposer, nous pourrions être surpris tout autant que les joueurs de Tottenham peut-être un peu trop sûrs d'eux. Qui sait ?
En attendant, il s'agit de ne pas prendre ce Nice-OM à la légère. Loin de la promenade, c'est une course du 100m, à remporter vite, sans fioritures. De façon taquine, après les évènements de la saison dernière et la bouteille reçue par notre meneur de jeu préféré, je citerai un célèbre malfaiteur bien connu sur la Riviera : "Sans arme, ni haine, ni violence".
"Chevalier, tu as dit que tu crois en un monde où les frères nés sous une mauvaise étoile peuvent vivre ensemble et que tu te battrais pour le construire. Aujourd'hui, sache que moi aussi je partage ton rêve." Bud d'Alcor