07-09-2022, 09:10
Je ne sais pas pour vous, mais je me suis réveillé ce matin avec une drôle de gueule de bois. Non pas à cause d’une quelconque cuite au pastis 51 ou à une virée en char à voile entre la région parisienne et la Loire-Atlantique, mais plutôt par la faute du match au Parc des Princes hier soir. Cela fait mal de voir le rival de Lutèce nous éclabousser de ses exploits européens saison après saison. Au niveau des poules, ils pondent toujours des résultats plus que corrects et sont dominateurs. Leur public ne tremble pas et ne s'interroge pas beaucoup sur la suite de la reine des compétitions européennes... jusqu'au printemps !!!
L’autre jour, je suis tombé sur un article plus que douloureux sur le classement des clubs européens dans la hiérarchie des effectifs les plus chers. Le rival qatari est tombé du podium avec un total de 847 millions d’euros d’actif joueurs. Il est devancé par les innommables City (1, 064 milliard d’euros), United (1,001 milliard d’euros) et Chelsea (881 millions d’euros). Notre adversaire de ce soir est neuvième de ce classement avec une valeur de 519 millions pour son effectif actuel. Les clubs rosbifs, biberonnés aux droits TV exorbitants, sont les plus nombreux dans le TOP 20 de ce hit un peu spécial. Elémentaire mon cher Watson !
Il nous faut maintenant descendre très loin, ou plus précisément regarder au microscope, pour trouver notre OM. Trente-sixième avec 183 millions d’euros d’actif joueurs. Tottenham vaut donc 2,8 fois l’OM (je vous fais grâce des chiffres après la virgule). Mais quand on regarde de plus près, on peut légitimement se demander « de quel droit ? » ou « sous quel prétexte ? ». 2 C3 et une C2 sur le plan européen, 2 pauvres victoires en Premier League. Voilà, vous avez bien lu. Certes, cela représente trois fois plus de Coupes d'Europe que l'OM et une de plus que le foot français réuni, mais cela ne fait pas rêver.
Depuis que j’ai parcouru ce classement, qui doit peu ou prou rejoindre celui des masses salariales et indiquer clairement les clubs favoris de la Ligue des Champions, une irrépressible sensation de nostalgie s’est emparée de tout mon être. Tottenham ? Si quelqu’un avait prononcé ce nom de club devant moi en 1993, je n’aurais su ni le placer sur une carte, ni dire d’où il pouvait sortir. Face à l’OM, que représentait Tottenham dans les 80's-90’s ? J’ai eu envie de demander : « Mais que s’est-il passé ? Comment en sommes nous arriver là ? ». Sans minimiser l'histoire des Spurs et leur parcours pour se hisser dans le top 10 des clubs les plus riches de la planète, pourquoi les phocéens devraient-ils courber l'échine et ne plus les regarder droit dans les yeux en C1 ?
L’OM est-il un géant endormi ? Il va falloir répondre très rapidement à cette question face aux tournants qui s’annoncent dans les années qui viennent, entre la réforme de la Ligue des Champions de 2024 et l’avènement à peine caché de la Super Ligue, un jour… J’ai envie d’y croire. J’ai envie de croire au réveil du géant. Celui qui nous a toujours transcendés, celui qui nous a donné tant de larmes et tant de joies par le passé. Comment en sommes-nous arriver à redouter des rencontres de Coupe d’Europe face à Tottenham (avant Francfort et le Sporting) ? Comment ce qui nous aurait semblé une formalité il y a trois décennies s’est transformé en cauchemar insurmontable de nos jours ?
Alors, ce soir, ce club méditerranéen, ancien grand d’Europe endormi, peut-il ouvrir les yeux face à l’armada anglaise ? Tous les supporters du club londonien attendent sereinement une victoire avec le réveil de Son, assez discret depuis le début de saison. Pour ma part, j’aime à penser que le réveil sonne. Pas celui que les anglais espèrent de leurs bons voeux. Le club marseillais doit retrouver son standing, son aura européenne, le respect de ses adversaires (le vrai, pas celui que l’on feint pour être poli) et la ferveur des grands soirs de Coupe aux Grandes Oreilles. Il n’y a pas deux "Olympiques de Marseille". Que nos joueurs le comprennent et retranscrivent sur le rectangle vert cette vérité d’un club plus que centenaire et important en Europe. Refusez de vous faire marcher dessus ! Engagez-vous ! Sortez les tacles glissés, les interceptions bien senties, les centre au cordeau, les passes millimétrées, les coups de tête rageurs. Mettez de l'envie, de la joie, de l'amour du club, de l'intensité dans chacune de vos actions ! Rendez-nous fiers de nos couleurs ! Ce soir, tout doucement, commencez la reconquête progressive du Vieux Continent qui doit être un leitmotiv pour les marseillais. Remettez tranquillement mais sûrement Marseille sur la carte du football européen. Aux autres de se creuser la tête et d'avoir finalement peur...
Ce réveil que je fantasme secrètement, c’est celui de l’OM. Pour remonter, en un an, en trois ans, en dix ans, mais pour remonter tout en haut, là où sa place l’attend, quelque part sur le toit de l’Europe…
Excellent match à tous !
L’autre jour, je suis tombé sur un article plus que douloureux sur le classement des clubs européens dans la hiérarchie des effectifs les plus chers. Le rival qatari est tombé du podium avec un total de 847 millions d’euros d’actif joueurs. Il est devancé par les innommables City (1, 064 milliard d’euros), United (1,001 milliard d’euros) et Chelsea (881 millions d’euros). Notre adversaire de ce soir est neuvième de ce classement avec une valeur de 519 millions pour son effectif actuel. Les clubs rosbifs, biberonnés aux droits TV exorbitants, sont les plus nombreux dans le TOP 20 de ce hit un peu spécial. Elémentaire mon cher Watson !
Il nous faut maintenant descendre très loin, ou plus précisément regarder au microscope, pour trouver notre OM. Trente-sixième avec 183 millions d’euros d’actif joueurs. Tottenham vaut donc 2,8 fois l’OM (je vous fais grâce des chiffres après la virgule). Mais quand on regarde de plus près, on peut légitimement se demander « de quel droit ? » ou « sous quel prétexte ? ». 2 C3 et une C2 sur le plan européen, 2 pauvres victoires en Premier League. Voilà, vous avez bien lu. Certes, cela représente trois fois plus de Coupes d'Europe que l'OM et une de plus que le foot français réuni, mais cela ne fait pas rêver.
Depuis que j’ai parcouru ce classement, qui doit peu ou prou rejoindre celui des masses salariales et indiquer clairement les clubs favoris de la Ligue des Champions, une irrépressible sensation de nostalgie s’est emparée de tout mon être. Tottenham ? Si quelqu’un avait prononcé ce nom de club devant moi en 1993, je n’aurais su ni le placer sur une carte, ni dire d’où il pouvait sortir. Face à l’OM, que représentait Tottenham dans les 80's-90’s ? J’ai eu envie de demander : « Mais que s’est-il passé ? Comment en sommes nous arriver là ? ». Sans minimiser l'histoire des Spurs et leur parcours pour se hisser dans le top 10 des clubs les plus riches de la planète, pourquoi les phocéens devraient-ils courber l'échine et ne plus les regarder droit dans les yeux en C1 ?
L’OM est-il un géant endormi ? Il va falloir répondre très rapidement à cette question face aux tournants qui s’annoncent dans les années qui viennent, entre la réforme de la Ligue des Champions de 2024 et l’avènement à peine caché de la Super Ligue, un jour… J’ai envie d’y croire. J’ai envie de croire au réveil du géant. Celui qui nous a toujours transcendés, celui qui nous a donné tant de larmes et tant de joies par le passé. Comment en sommes-nous arriver à redouter des rencontres de Coupe d’Europe face à Tottenham (avant Francfort et le Sporting) ? Comment ce qui nous aurait semblé une formalité il y a trois décennies s’est transformé en cauchemar insurmontable de nos jours ?
Alors, ce soir, ce club méditerranéen, ancien grand d’Europe endormi, peut-il ouvrir les yeux face à l’armada anglaise ? Tous les supporters du club londonien attendent sereinement une victoire avec le réveil de Son, assez discret depuis le début de saison. Pour ma part, j’aime à penser que le réveil sonne. Pas celui que les anglais espèrent de leurs bons voeux. Le club marseillais doit retrouver son standing, son aura européenne, le respect de ses adversaires (le vrai, pas celui que l’on feint pour être poli) et la ferveur des grands soirs de Coupe aux Grandes Oreilles. Il n’y a pas deux "Olympiques de Marseille". Que nos joueurs le comprennent et retranscrivent sur le rectangle vert cette vérité d’un club plus que centenaire et important en Europe. Refusez de vous faire marcher dessus ! Engagez-vous ! Sortez les tacles glissés, les interceptions bien senties, les centre au cordeau, les passes millimétrées, les coups de tête rageurs. Mettez de l'envie, de la joie, de l'amour du club, de l'intensité dans chacune de vos actions ! Rendez-nous fiers de nos couleurs ! Ce soir, tout doucement, commencez la reconquête progressive du Vieux Continent qui doit être un leitmotiv pour les marseillais. Remettez tranquillement mais sûrement Marseille sur la carte du football européen. Aux autres de se creuser la tête et d'avoir finalement peur...
Ce réveil que je fantasme secrètement, c’est celui de l’OM. Pour remonter, en un an, en trois ans, en dix ans, mais pour remonter tout en haut, là où sa place l’attend, quelque part sur le toit de l’Europe…
Excellent match à tous !
"Chevalier, tu as dit que tu crois en un monde où les frères nés sous une mauvaise étoile peuvent vivre ensemble et que tu te battrais pour le construire. Aujourd'hui, sache que moi aussi je partage ton rêve." Bud d'Alcor