15-08-2023, 10:41
Le monde se divise en deux catégories : ceux qui s'arrêtent à la première impression, et ceux qui creusent.
Je suis pour ma part dans la 3ème, celle des opportunistes. Naviguant de l'une à l'autre aux grès des situations.
La prestation marseillaise en terres grecques était tellement pitoyable qu'il était tentant de se fondre dans la première catégorie et de rejoindre le clan des Cassandres déjà nombreuses qui annonçaient la fin du monde. Le contraste avec les entames des deux saisons précédentes était plus que substantiel, là où le club se devait d'être cette année, plus que jamais, rapidement prêt. Nous avions depuis deux ans pris la bonne habitude de faire des entrées en fanfare, et face au Pana, il faut bien reconnaitre que le chef d'orchestre et sa troupe ont multiplié les fausses notes et livré une partition absolument illisible.
Tout le monde s'est remis samedi dans le droit chemin face à Reims. Marcelino s'est offert une première victoire et un peu de temps, dans un mois d'août aussi chargé qu'une autoroute un week-end de chassé-croisé. On reste sur des standards bien inférieurs aux saisons précédentes mais on s'approche déjà plus d'une équipe de foot avec un certain potentiel qui se cherche en début de saison. Ça reste très imparfait, visuellement c'est assez peu ragoutant, mais les ingrédients semblent être là et on espère à nouveau que ça puisse déboucher sur quelque chose. Un peu comme la crêpe du chien. Cette première crêpe qui ressemble plus à l'Australie après un séisme et une série d'incendies, plutôt qu'à une lune parfaite, et qui fini dans la gamelle de notre compagnon à quatre pattes. Elle ne laisse bien souvent pas augurer du régal qui nous attend par la suite.
Reste donc à nos olympiens à confirmer que le match aller était un simple coup d'essai raté. Si le théâtre du Vel' s'y prête, on ne s'attendra pas à du grand spectacle ni de grandes envolées lyriques autres que celle du public. Juste une victoire et une qualification.
Afin de démarrer comme il se doit une nouvelle épopée, et surtout éviter que l'histoire ne tourne trop vite à la tragédie.
Je suis pour ma part dans la 3ème, celle des opportunistes. Naviguant de l'une à l'autre aux grès des situations.
La prestation marseillaise en terres grecques était tellement pitoyable qu'il était tentant de se fondre dans la première catégorie et de rejoindre le clan des Cassandres déjà nombreuses qui annonçaient la fin du monde. Le contraste avec les entames des deux saisons précédentes était plus que substantiel, là où le club se devait d'être cette année, plus que jamais, rapidement prêt. Nous avions depuis deux ans pris la bonne habitude de faire des entrées en fanfare, et face au Pana, il faut bien reconnaitre que le chef d'orchestre et sa troupe ont multiplié les fausses notes et livré une partition absolument illisible.
Tout le monde s'est remis samedi dans le droit chemin face à Reims. Marcelino s'est offert une première victoire et un peu de temps, dans un mois d'août aussi chargé qu'une autoroute un week-end de chassé-croisé. On reste sur des standards bien inférieurs aux saisons précédentes mais on s'approche déjà plus d'une équipe de foot avec un certain potentiel qui se cherche en début de saison. Ça reste très imparfait, visuellement c'est assez peu ragoutant, mais les ingrédients semblent être là et on espère à nouveau que ça puisse déboucher sur quelque chose. Un peu comme la crêpe du chien. Cette première crêpe qui ressemble plus à l'Australie après un séisme et une série d'incendies, plutôt qu'à une lune parfaite, et qui fini dans la gamelle de notre compagnon à quatre pattes. Elle ne laisse bien souvent pas augurer du régal qui nous attend par la suite.
Reste donc à nos olympiens à confirmer que le match aller était un simple coup d'essai raté. Si le théâtre du Vel' s'y prête, on ne s'attendra pas à du grand spectacle ni de grandes envolées lyriques autres que celle du public. Juste une victoire et une qualification.
Afin de démarrer comme il se doit une nouvelle épopée, et surtout éviter que l'histoire ne tourne trop vite à la tragédie.