31-12-2023, 11:12
On y est. Médianoche approche. On se bâfre de gueuletons et on se rince la glotte à la gnôle.
Histoire de ne pas ne pas s’étouffer au souvenir d’une année 2023 particulièrement dure à avaler.
L’OM en 2023, c’est un peu comme courir tout nu dans un champ de râteaux.
Après avoir campé le rôle de figurant en Ligue des Champions, l’OM poutre le PSG en Coupe de France.
On frémit. On se dit que c’est enfin la bonne. Puis, il y eut Annecy…
Ce Marseille au style exaltant déroule en Ligue 1, malgré la froidure de l’hiver.
Mais le dégel lui aura été fatal ; un final raté, une foutue 3e place en forme de strapontin pour l’échafaud.
2023, c’est aussi histoire d’un naufrage à 10 mètres des côtes de la C1.
Pour 2024, on tremble à l’idée que le canot de la C3 ne finisse en radeau de boudin.
Côté effectif, 2023 est une année aussi noire que le noir profond d’écran micro-LED.
On pense à la cruelle blessure d’Amine Harit, juste avant un Mondial à l’empreinte carbone douteuse.
2023, c’est aussi définitivement renoncer à Milik pour dire ui à Vitinha.
C’est assister, le coeur serré, à une autopsie de Payet réalisée de son vivant. Au profit d'un Malinovskyi, l'arme ukrainienne qui a fait long-feu...
C’est chasser Guendouzi pour Ounahi, Ünder pour Sarr et Sanchez pour le trio Aubameyang-Correa-Ndiaye.
J’arrête là, non ?
Eh bien non. 2023, c’est aussi voir partir Kolasinac et Tavares pour le seul Renan Lodi.
C’est troquer le 3-4-2-1 d’Igor Tudor pour Marcelino et son 4-2-4 aussi pertinent et bienvenu que monsieur Preskovic chez SOS Détresse.
C’est au final greffer en urgence un Gattuso à ce chaos sportif dont seul l’OM a le secret.
On termine ce bal tragique avec le vrai-faux départ de Pablo Longoria, dont le logiciel a visiblement besoin d’une mise à jour.
Chers amis opiOManes, vous l’aurez compris. Il est grand temps d’en finir.
Et de se gorger enfin d’enthousiasme.
On lève un verre de Suze à 2024 et on trinque à l’extraordinaire faiblesse de notre Ligue 1 qui nourrit nos espoirs.
Mais je n’oublie pas de conchier le convive pingre, qui déboule au réveillon avec des Leffe chaudes et des Apéricubes alors que le picrate et le foie-gras patientent poliment dans le frigo. Car il y en a toujours un. Je prévois même la suite.
Je lâcherai un mollard, succinct mais franc, dans l'assiette de sa dulcinée aux seins trop rapprochés.
Elle n'aura rien branlé, non-contente d'arriver deux heures à la bourre, les mains vides.
Hormis ses 36 huitres que j'aurai fini par ouvrir et servir moi-même.
A défaut de les manger car, sans se mentir, cela ressemble franchement à un glaviot de vieux.
Sur ce, je vais faire caca. Les victuailles s’annonçant copieuses, j’ai besoin de faire de la place…
Histoire de ne pas ne pas s’étouffer au souvenir d’une année 2023 particulièrement dure à avaler.
L’OM en 2023, c’est un peu comme courir tout nu dans un champ de râteaux.
Après avoir campé le rôle de figurant en Ligue des Champions, l’OM poutre le PSG en Coupe de France.
On frémit. On se dit que c’est enfin la bonne. Puis, il y eut Annecy…
Ce Marseille au style exaltant déroule en Ligue 1, malgré la froidure de l’hiver.
Mais le dégel lui aura été fatal ; un final raté, une foutue 3e place en forme de strapontin pour l’échafaud.
2023, c’est aussi histoire d’un naufrage à 10 mètres des côtes de la C1.
Pour 2024, on tremble à l’idée que le canot de la C3 ne finisse en radeau de boudin.
Côté effectif, 2023 est une année aussi noire que le noir profond d’écran micro-LED.
On pense à la cruelle blessure d’Amine Harit, juste avant un Mondial à l’empreinte carbone douteuse.
2023, c’est aussi définitivement renoncer à Milik pour dire ui à Vitinha.
C’est assister, le coeur serré, à une autopsie de Payet réalisée de son vivant. Au profit d'un Malinovskyi, l'arme ukrainienne qui a fait long-feu...
C’est chasser Guendouzi pour Ounahi, Ünder pour Sarr et Sanchez pour le trio Aubameyang-Correa-Ndiaye.
J’arrête là, non ?
Eh bien non. 2023, c’est aussi voir partir Kolasinac et Tavares pour le seul Renan Lodi.
C’est troquer le 3-4-2-1 d’Igor Tudor pour Marcelino et son 4-2-4 aussi pertinent et bienvenu que monsieur Preskovic chez SOS Détresse.
C’est au final greffer en urgence un Gattuso à ce chaos sportif dont seul l’OM a le secret.
On termine ce bal tragique avec le vrai-faux départ de Pablo Longoria, dont le logiciel a visiblement besoin d’une mise à jour.
Chers amis opiOManes, vous l’aurez compris. Il est grand temps d’en finir.
Et de se gorger enfin d’enthousiasme.
On lève un verre de Suze à 2024 et on trinque à l’extraordinaire faiblesse de notre Ligue 1 qui nourrit nos espoirs.
Mais je n’oublie pas de conchier le convive pingre, qui déboule au réveillon avec des Leffe chaudes et des Apéricubes alors que le picrate et le foie-gras patientent poliment dans le frigo. Car il y en a toujours un. Je prévois même la suite.
Je lâcherai un mollard, succinct mais franc, dans l'assiette de sa dulcinée aux seins trop rapprochés.
Elle n'aura rien branlé, non-contente d'arriver deux heures à la bourre, les mains vides.
Hormis ses 36 huitres que j'aurai fini par ouvrir et servir moi-même.
A défaut de les manger car, sans se mentir, cela ressemble franchement à un glaviot de vieux.
Sur ce, je vais faire caca. Les victuailles s’annonçant copieuses, j’ai besoin de faire de la place…
Solide comme un wok !