26-01-2024, 22:41
Fraîchement éjecté de la Coupe de France, l’OM aborde une drôle de phase retour.
Agitée par le mercato, amputée par la CAN et décimée par les forfaits, Marseille retrouve le Vélodrome dans un épais brouillard sportif.
Onze absents. Ca aurait pu être le titre évocateur d’une Ligue 1 vue du Vél’ à mi-saison.
L'hécatombe infeste aussi les Monégasques (4es), mais l’enjeu n’est pas le même.
Côté OM, on refait la playlist. Après une série de bides sans précédent depuis l’ère Michel, on repart dans l’incertitude la plus totale.
L’après-Noël sent le sapin.
Faut-il dès lors miser sur l’énergie du désespoir ? Paris risqué. Ne serait-ce qu’au niveau tactique.
A ce stade, j'irais bien aller pisser, mais c'est une miction impossible.
L’OM va devoir revenir à un schéma qui ne lui réussit pas, tout en raclant les fonds de tiroir d’une ère Longoria qui a la mouche à l'œil.
Un jeu de briques et de broques. Qui consiste à nettoyer la bouse avec de la bouse.
Tous les agents voient débarquer Mehdi à leur porte. Pablo a vu démanteler son cartel.
Ça sent la réorganisation plus profonde…
Alors faisons fi de cette déprimance. Je vais vous raconter comment j'ai failli perdre la vue.
Réveil matin lundi. Je reluque les offres sur Zalando. Je scrute la météo marine.
Je fais chauffer mon cappuccino de chez Lidl. Tout va bien.
Je m’éternise sur la lumière bleue de mon GSM. Il est 8h17.
J’allume la télé pour savoir si Sim est vraiment mort. Je me grille une tige de 8 à la fenêtre.
Et tout de suite, mon focus oculaire n’est pas ce qu’il devrait être. Pas de mise au point sur la vision de loin.
Les seins des passantes forment un milieu mou et informe, annulant le privilège d'une vie urbaine au 1er étage.
Je ne distingue plus les rousses des radasses au blond vénitien surcoté.
Rien ne va plus. Midi pointe à 14h.
La sensation de flou se confirme au moment de lire un code-barre chez Super U.
J’allume la télé pour vérifier les sensations déjà ressenties la veille devant Wheelers’ Dealers.
Confirmation. Angoisse. Panique. Puis prise de décision.
Un rendez-vous aux urgences ophtalmologiques est pris.
Puis je fais cuire des ribs de porc. Je rallume la 4K. Les sous-titres sont toujours zébrés d'incertitude.
Illisibles. Et les visages, désespérément troubles. Mais le hublot du four reste tout à fait clair. Va comprendre…
Jacques Chirac Jr. (mon chat roux) a faim et se tortille dans tous les sens sur mon grand sofa mou.
Il casse les burnes et prend un coup de pied au cul. Normal.
Il grimpe derechef sur la méridienne, poussé par un râle rauque.
Il roule de tout son dos sur la télécommande de la télé.
Et tout à coup, je vois une infographie poindre au coin supérieur droit de l’écran.
“3D désactivée”.
Tout à coup, j’y voyais net et clair. 20/20. Sans trouble apparent. Culé de chat.
Voilà. Sinon j’ai chopé des chaussettes Lidl de toute beauté.
Agitée par le mercato, amputée par la CAN et décimée par les forfaits, Marseille retrouve le Vélodrome dans un épais brouillard sportif.
Onze absents. Ca aurait pu être le titre évocateur d’une Ligue 1 vue du Vél’ à mi-saison.
L'hécatombe infeste aussi les Monégasques (4es), mais l’enjeu n’est pas le même.
Côté OM, on refait la playlist. Après une série de bides sans précédent depuis l’ère Michel, on repart dans l’incertitude la plus totale.
L’après-Noël sent le sapin.
Faut-il dès lors miser sur l’énergie du désespoir ? Paris risqué. Ne serait-ce qu’au niveau tactique.
A ce stade, j'irais bien aller pisser, mais c'est une miction impossible.
L’OM va devoir revenir à un schéma qui ne lui réussit pas, tout en raclant les fonds de tiroir d’une ère Longoria qui a la mouche à l'œil.
Un jeu de briques et de broques. Qui consiste à nettoyer la bouse avec de la bouse.
Tous les agents voient débarquer Mehdi à leur porte. Pablo a vu démanteler son cartel.
Ça sent la réorganisation plus profonde…
Alors faisons fi de cette déprimance. Je vais vous raconter comment j'ai failli perdre la vue.
Réveil matin lundi. Je reluque les offres sur Zalando. Je scrute la météo marine.
Je fais chauffer mon cappuccino de chez Lidl. Tout va bien.
Je m’éternise sur la lumière bleue de mon GSM. Il est 8h17.
J’allume la télé pour savoir si Sim est vraiment mort. Je me grille une tige de 8 à la fenêtre.
Et tout de suite, mon focus oculaire n’est pas ce qu’il devrait être. Pas de mise au point sur la vision de loin.
Les seins des passantes forment un milieu mou et informe, annulant le privilège d'une vie urbaine au 1er étage.
Je ne distingue plus les rousses des radasses au blond vénitien surcoté.
Rien ne va plus. Midi pointe à 14h.
La sensation de flou se confirme au moment de lire un code-barre chez Super U.
J’allume la télé pour vérifier les sensations déjà ressenties la veille devant Wheelers’ Dealers.
Confirmation. Angoisse. Panique. Puis prise de décision.
Un rendez-vous aux urgences ophtalmologiques est pris.
Puis je fais cuire des ribs de porc. Je rallume la 4K. Les sous-titres sont toujours zébrés d'incertitude.
Illisibles. Et les visages, désespérément troubles. Mais le hublot du four reste tout à fait clair. Va comprendre…
Jacques Chirac Jr. (mon chat roux) a faim et se tortille dans tous les sens sur mon grand sofa mou.
Il casse les burnes et prend un coup de pied au cul. Normal.
Il grimpe derechef sur la méridienne, poussé par un râle rauque.
Il roule de tout son dos sur la télécommande de la télé.
Et tout à coup, je vois une infographie poindre au coin supérieur droit de l’écran.
“3D désactivée”.
Tout à coup, j’y voyais net et clair. 20/20. Sans trouble apparent. Culé de chat.
Voilà. Sinon j’ai chopé des chaussettes Lidl de toute beauté.
Solide comme un wok !