04-12-2010, 01:05
Il est un temps que les moins de dix ans ne peuvent pas connaître. Il est un temps où pour la mémoire les évènements sont binaires, soit bons soit mauvais. Il est un temps où le stade Vélodrome était en travaux en attendant de pouvoir fêter un tirage de langue dugarriesque.
En ce temps là, au moment où le papillon nest encore quune chrysallide qui saccroche avec peine aux rameaux naissants dun olivier, remplie despoir infini de découvrir une vie ailée, lOM aussi faisait sa mue, fêtant avec joie larrivée dun hélvète cigarillé.
La saison 1996-1997 marque la remontée de lOM en Ligue1, le temps du purgatoire était mis au tapis, on pouvait repartir sur des bases saines. Floqué du logo Parmalat, mélange subtil dune enseigne Picard Surgelé et dun sapin magique arome fruit des bois qui serait trop longtemps resté accroché au rétroviseur, lOM allait accueillir beaucoup de nouvelles têtes pour cette année de reconstruction : le gardien Kopke, tout frais gardien titulaire de léquipe allemande championne dEurope, les défenseurs italiens,Malusci et Franceschini venu avec les packs de lait, Reynald ( héros qualors ? Non, ya eu Nantes avant, et rien après) Pedros, Xavier Gravelaine qui fut un plutôt bon joueur de balle, avant de devenir un plutôt pas bon consultant télé, le bulgare Yordan Letchkov devenu depuis maire de Sliven, et sous le coup de 7 chefs dinculpation (abus de pouvoir, dépenses budgétaires infondées, rédaction de faux documents, etc,) et au milieu de tout ça : Eric Roy. Le King était de retour. Oh, pas celui qui appelle les mouettes à retirer leurs noisettes de la Caisse dEpargne, le vrai, le sage, le Franck Sauzée qua la tête presque pied nu. La bandaison papa, ça ne se contrôle pas, et votre serviteur il laimait lEric.
Pendant 3 saisons, il a porté le maillot de lOM. Travailleur infatigable, qui arrive toujours râleur donc jamais en retard dans son marquage. Besogneux ! Un Roy proche de la France den bas qui se lève tôt. Comme je vous lexpliquais plus haut, il y a des gens quon associe à des évènements particuliers, et surtout quand ces évènements font partie de lhistoire de lOM. Waddle cest une reprise de vollée, Boli cest un coup de tête, Olembé cest .un risque de se sentir atteint de la maladie dAlzeihmer. Eric Roy, lui, ça sera un 10 Janvier 1999 pour un seizième de finale de Coupe de la Ligue. LOM devait recevoir le RC Lens, mais sous le coup dun huis-clos, lordre du match a été inversé. Le rigolo entraîneur de lépoque Rolland Courbis est ourbi : « Quand je vois les températures sur le Nord de la France actuellement, cela veut dire que la Ligue veut nous faire jouer en pleine banquise. Je ne serai pas surpris de voir des pingouins sur la pelouse de Bollaert. ». La Ligue pouffe à peine mais fait jouer le match à Caen. Le match en lui-même, on la tous oublié (même si google me dit que coté lensois Pascal Nouma égalisa, la honte !), mais pas la série des tirs aux buts . Et surtout celui dEric Roy : le ballon frappe la barre avant de rebondir derrière la ligne de Guillaume Warmuz. Mais larbitre ne la pas vu. Rhhhhaaaaa linjustice qui frappe lOM.
Au fait, de quoi on cause-t-on ? Ah oui, ce week-end, lOM va à Nice.
En ce temps là, au moment où le papillon nest encore quune chrysallide qui saccroche avec peine aux rameaux naissants dun olivier, remplie despoir infini de découvrir une vie ailée, lOM aussi faisait sa mue, fêtant avec joie larrivée dun hélvète cigarillé.
La saison 1996-1997 marque la remontée de lOM en Ligue1, le temps du purgatoire était mis au tapis, on pouvait repartir sur des bases saines. Floqué du logo Parmalat, mélange subtil dune enseigne Picard Surgelé et dun sapin magique arome fruit des bois qui serait trop longtemps resté accroché au rétroviseur, lOM allait accueillir beaucoup de nouvelles têtes pour cette année de reconstruction : le gardien Kopke, tout frais gardien titulaire de léquipe allemande championne dEurope, les défenseurs italiens,Malusci et Franceschini venu avec les packs de lait, Reynald ( héros qualors ? Non, ya eu Nantes avant, et rien après) Pedros, Xavier Gravelaine qui fut un plutôt bon joueur de balle, avant de devenir un plutôt pas bon consultant télé, le bulgare Yordan Letchkov devenu depuis maire de Sliven, et sous le coup de 7 chefs dinculpation (abus de pouvoir, dépenses budgétaires infondées, rédaction de faux documents, etc,) et au milieu de tout ça : Eric Roy. Le King était de retour. Oh, pas celui qui appelle les mouettes à retirer leurs noisettes de la Caisse dEpargne, le vrai, le sage, le Franck Sauzée qua la tête presque pied nu. La bandaison papa, ça ne se contrôle pas, et votre serviteur il laimait lEric.
Pendant 3 saisons, il a porté le maillot de lOM. Travailleur infatigable, qui arrive toujours râleur donc jamais en retard dans son marquage. Besogneux ! Un Roy proche de la France den bas qui se lève tôt. Comme je vous lexpliquais plus haut, il y a des gens quon associe à des évènements particuliers, et surtout quand ces évènements font partie de lhistoire de lOM. Waddle cest une reprise de vollée, Boli cest un coup de tête, Olembé cest .un risque de se sentir atteint de la maladie dAlzeihmer. Eric Roy, lui, ça sera un 10 Janvier 1999 pour un seizième de finale de Coupe de la Ligue. LOM devait recevoir le RC Lens, mais sous le coup dun huis-clos, lordre du match a été inversé. Le rigolo entraîneur de lépoque Rolland Courbis est ourbi : « Quand je vois les températures sur le Nord de la France actuellement, cela veut dire que la Ligue veut nous faire jouer en pleine banquise. Je ne serai pas surpris de voir des pingouins sur la pelouse de Bollaert. ». La Ligue pouffe à peine mais fait jouer le match à Caen. Le match en lui-même, on la tous oublié (même si google me dit que coté lensois Pascal Nouma égalisa, la honte !), mais pas la série des tirs aux buts . Et surtout celui dEric Roy : le ballon frappe la barre avant de rebondir derrière la ligne de Guillaume Warmuz. Mais larbitre ne la pas vu. Rhhhhaaaaa linjustice qui frappe lOM.
Au fait, de quoi on cause-t-on ? Ah oui, ce week-end, lOM va à Nice.