(19-01-2022, 14:54)dune a écrit : https://presse.inserm.fr/les-vaccins-a-a...ent/41781/
Un article de l'inserm qui explique le principe.
Et tu l'as lu jusqu'au bout ? Parce que ça répond exactement à ton point précédent :
Pas de risque pour notre matériel génétique
Il est néanmoins légitime que cette technologie vaccinale, du fait de sa relative nouveauté pour le grand public, suscite des questions. Il faut cependant déjà souligner que les vaccins à acides nucléiques sont étudiés depuis trente ans dans les laboratoires de recherche et que la technologie est bien connue et bien maîtrisée par les scientifiques. Si aucun vaccin de ce type n’était encore arrivé sur le marché jusqu’ici, des études précliniques et des essais cliniques de phases précoces avaient déjà été menés pour d’autres maladies, comme Zika, avec des résultats prometteurs. La plateforme vaccinale était donc déjà développée, et prête à être adaptée au SARS-CoV-2 et déployée dans le cadre d’un essai clinique.
Des inquiétudes ont été soulevées concernant les effets secondaires à long terme encore mal documentés de ces vaccins. Il faut dans un premier temps souligner que les personnes qui ont été vaccinées dès le début des campagnes vaccinales ont été suivies de près par les médecins pour répertorier tout effet indésirable qui pouvait se produire.
Aujourd’hui la plupart des effets indésirables graves documentés concernent des allergies et des cas de myocardites qui peuvent être bien pris en charge par les médecins. Si pour le moment il n’y a pas de recul au-delà d’un an et demi, il faut aussi savoir que les effets secondaires des vaccins apparaissent généralement dans les semaines qui suivent l’injection, et qu’il n’y a pas à craindre le développement d’effets secondaires à plus long terme.
Par ailleurs, il est important de préciser que l’ARN injecté via le vaccin contre la Covid n’a aucun risque de transformer notre génome ou d’être transmis à notre descendance, dans la mesure où il pénètre dans le cytoplasme des cellules, mais pas dans le noyau. Cette donnée est confirmée par 30 ans de recherche plus générale en laboratoire sur les vaccins à acides nucléiques, qui confirment que les molécules d’ARN du vaccin ne se retrouvent jamais dans le noyau. Or, c’est dans ce noyau cellulaire que se situe notre matériel génétique. Même après l’injection du vaccin, lors de la division cellulaire, les noyaux continuent à ne contenir que notre ADN humain naturel.
Par ailleurs, l’injection est locale et les cellules qui reçoivent l’ARN codant la protéine Spike sont principalement des cellules immunitaires: en aucun cas l’ARN ne va jusqu’aux cellules des organes reproducteurs (les gonades). Il ne peut donc pas être transmis d’une génération à l’autre.
Enfin, l’ARN étranger injecté est instable et ne reste donc pas longtemps dans l’organisme : il produit juste ce qu’il faut de protéine Spike pour entraîner le système immunitaire à réagir en cas d’infection « naturelle » par le virus, avant d’être éliminé.