26-03-2020, 15:59
(26-03-2020, 13:36)aqwarium a écrit : Je me posais une question.
Un labo peut "s'amuser" a légèrement modifier la chloroquine, déposer un brevet et se faire les coroñes en or là où le médoc d'origine ne coute que dalle ?
Normalement, non.
1/ la chloroquine a été breveté en 1941. Elle est tombée depuis dans le domaine public.
Un nouveau brevet peut concerner une de ses utilisations si on découvre la chloroquine efficace dans une application / un domaine qui n'a jamais été testé(e) (au pif, je dis nawak, carbutant pour fusées).
Mais dans le cas de la chloroquine, Raoult et son équipe (et surement d'autres) l'utilisent déjà apparemment depuis de nombreuses années pour soigner d'autres maladies / infections que le paludisme. Donc, a priori non pour le covid-19.
2/ Si le brevet était encore valide :
un brevet sur une molécule est couramment rédigé pour protéger la dite molécule exacte ainsi que ses dérivés proches (même s'ils n'ont pas été synthétisés et testés par les inventeurs), qui peuvent être très nombreux suivant la complexité de la molécule et ses différentes fonctionnalisations possibles (dérives acides, alcooliques....),
et éventuellement, suivant la volonté des inventeues, son / ses utilisation(s) première(s) ainsi que son / ses utilisation(s) potentielle(s) (même si elles n'ont pas été testées par les inventeurs).
Bref, les inventeurs revendiquent leurs droits pour leur invention et son but premier et revendiquent aussi leurs droits pour les dérivés potentiels et les autres utilisations potentielles, histoire de couvrir très très large.