18-10-2010, 11:34
Tous les amateurs de football international vous le confirmeront, lintérêt pour ce sport affute leurs connaissances géographiques. On connait grâce à la rubrique spécifique de France Football le nom des principales villes des moindres contrées européennes.
Le morcellement récent des blocs de lEst ayant redistribué les cartes, si je puis dire, notre curiosité de nouveau aiguisée, enregistre à chaque tour de nouvelles données culturelles.
Ainsi Zilina, (qui se prononce Jilina, ce qui nous rend envieux envers les petits veinards qui pénètreront bientôt en Jilina jolie) était jusquà présent une parfaite inconnue aux yeux des amateurs éclairés.
Seuls quelques historiens pointilleux (jutilise le pluriel mais je ne suis pas certain dêtre dans le vrai) connaissaient lexistence de ce club.
LArturo Brachetti Football Club ou le Sporting Club transformiste
Il faut dire que ce club a tout fait pour brouiller les pistes
Songez quil a changé dix fois de nom depuis sa création !
Fondé en 1908 sous le nom de Zsolnai Testgyakorlók Köre, il sappellera un an plus tard ZsTS Zsolna, puis en 1919 SK ilina.
Après une petite pause de presque trente années en 1948, le club est renommé Sokol Slovena ilina, puis en 1953 Jiskra Slovena ilina, rebaptisé Dynamo ilina en 1956, en 1963 il se transforme en Jednota ilina, puis en 1967 TJ ZVL ilina, en 1990 il opte pour un K ilina de bonne facture, en 1995 il acquière son titre actuel de MK ilina !
Ce nest pas un club de foot, plutôt un club échangiste.
Mets connus et méconnu
Cest ce que nous propose la carte des entrées de cette Ligue des Champions, un Chelsea qui nous fait tous saliver et un Zilina qui néveille guère nos papilles.
La mise en appétence a bien du mal à seffectuer pour un plat qui noffre que peu dattraits.
De surcroit, ces derniers temps, notre langue a un peu perdu de ses capacités gustatives.
On avait pourtant anticipé un plaisir des sens en détaillant le menu proposé mais comme lors de funestes réveillons du jour de lan, une vaniteuse désignation ne débouche souvent que sur dinconfortables crises de foies.
Légout et les couleurs
A propos de crise de foi, les supporters olympiens nagent en plein doute, touchés par la grâce dun titre tant attendu et comblés par un groupe alléchant, les premiers résultats européens les ont plongés dans le fond de la cuvette. Entrainés par une inexorable force centrifuge, on saccroche à lemail en espérant ne pas finir comme les années précédentes victime du tirage.
En panne des sens
A lheure où les français battent en retraite et où les queues à la pompe (et non pas le contraire) se multiplient, il est bon de se souvenir que football et Slovaquie, dans certains cas, peuvent engendrer une belle effervescence.
Si la venue à Marseille de lincognito slovaque ne réveille que peu de passion, on peut imaginer sans peine quune visite de la plus célèbre de ces représentantes, la belle Adriana Karembeu suscitera un rassemblement plus nourri.
Alors soufflons à Dédé Fournels de se faire accompagner par une digne représentante de notre adversaire du jour, une ambassadrice de charme pour donner le coup denvoi.
Juste histoire de faire rêver Antecris, ému devant les longues enjambées se dirigeant vers le rond central, où là ce lot vaque.
Manifestation et comptage
Selon le point de vue emprunté, les regards divergent quant à la participation populaire, du simple au double, voire au triple, les avis sont hétérogènes.
Le début de saison de nos petits olympiens suscite moins de contradictions. Lunanimité constate avec dépit un manque latent defficacité, une méforme persistante de certaines individualités et une absence dhomogénéité collective de leffectif marseillais.
Le constat est manifeste et les comptes unanimes
La différence de traitement se situe plutôt dans la vision du futur, daucuns pessimistes invétérés, jugent quil nous sera impossible de renouveler notre bail au sommet de laffiche française, dautres insouciants incorrigibles, persistent dans la réussite dune fin heureuse.
En ce qui concerne nos chances européennes lécart entre les deux camps est cependant bien ténu.
Faute dun départ catastrophique, notre salut ninterviendra quen cas dune accumulation de circonstances favorables.
Doit-on pour autant renoncer malgré notre souffreteux espoir de réussite ?
Redonnons des forces à lanémié par une victoire sans appel fonçons droit devant, avec panache et envie, nous ne voulons pas entendre parler de retraite !
Cétacé
Le morcellement récent des blocs de lEst ayant redistribué les cartes, si je puis dire, notre curiosité de nouveau aiguisée, enregistre à chaque tour de nouvelles données culturelles.
Ainsi Zilina, (qui se prononce Jilina, ce qui nous rend envieux envers les petits veinards qui pénètreront bientôt en Jilina jolie) était jusquà présent une parfaite inconnue aux yeux des amateurs éclairés.
Seuls quelques historiens pointilleux (jutilise le pluriel mais je ne suis pas certain dêtre dans le vrai) connaissaient lexistence de ce club.
LArturo Brachetti Football Club ou le Sporting Club transformiste
Il faut dire que ce club a tout fait pour brouiller les pistes
Songez quil a changé dix fois de nom depuis sa création !
Fondé en 1908 sous le nom de Zsolnai Testgyakorlók Köre, il sappellera un an plus tard ZsTS Zsolna, puis en 1919 SK ilina.
Après une petite pause de presque trente années en 1948, le club est renommé Sokol Slovena ilina, puis en 1953 Jiskra Slovena ilina, rebaptisé Dynamo ilina en 1956, en 1963 il se transforme en Jednota ilina, puis en 1967 TJ ZVL ilina, en 1990 il opte pour un K ilina de bonne facture, en 1995 il acquière son titre actuel de MK ilina !
Ce nest pas un club de foot, plutôt un club échangiste.
Mets connus et méconnu
Cest ce que nous propose la carte des entrées de cette Ligue des Champions, un Chelsea qui nous fait tous saliver et un Zilina qui néveille guère nos papilles.
La mise en appétence a bien du mal à seffectuer pour un plat qui noffre que peu dattraits.
De surcroit, ces derniers temps, notre langue a un peu perdu de ses capacités gustatives.
On avait pourtant anticipé un plaisir des sens en détaillant le menu proposé mais comme lors de funestes réveillons du jour de lan, une vaniteuse désignation ne débouche souvent que sur dinconfortables crises de foies.
Légout et les couleurs
A propos de crise de foi, les supporters olympiens nagent en plein doute, touchés par la grâce dun titre tant attendu et comblés par un groupe alléchant, les premiers résultats européens les ont plongés dans le fond de la cuvette. Entrainés par une inexorable force centrifuge, on saccroche à lemail en espérant ne pas finir comme les années précédentes victime du tirage.
En panne des sens
A lheure où les français battent en retraite et où les queues à la pompe (et non pas le contraire) se multiplient, il est bon de se souvenir que football et Slovaquie, dans certains cas, peuvent engendrer une belle effervescence.
Si la venue à Marseille de lincognito slovaque ne réveille que peu de passion, on peut imaginer sans peine quune visite de la plus célèbre de ces représentantes, la belle Adriana Karembeu suscitera un rassemblement plus nourri.
Alors soufflons à Dédé Fournels de se faire accompagner par une digne représentante de notre adversaire du jour, une ambassadrice de charme pour donner le coup denvoi.
Juste histoire de faire rêver Antecris, ému devant les longues enjambées se dirigeant vers le rond central, où là ce lot vaque.
Manifestation et comptage
Selon le point de vue emprunté, les regards divergent quant à la participation populaire, du simple au double, voire au triple, les avis sont hétérogènes.
Le début de saison de nos petits olympiens suscite moins de contradictions. Lunanimité constate avec dépit un manque latent defficacité, une méforme persistante de certaines individualités et une absence dhomogénéité collective de leffectif marseillais.
Le constat est manifeste et les comptes unanimes
La différence de traitement se situe plutôt dans la vision du futur, daucuns pessimistes invétérés, jugent quil nous sera impossible de renouveler notre bail au sommet de laffiche française, dautres insouciants incorrigibles, persistent dans la réussite dune fin heureuse.
En ce qui concerne nos chances européennes lécart entre les deux camps est cependant bien ténu.
Faute dun départ catastrophique, notre salut ninterviendra quen cas dune accumulation de circonstances favorables.
Doit-on pour autant renoncer malgré notre souffreteux espoir de réussite ?
Redonnons des forces à lanémié par une victoire sans appel fonçons droit devant, avec panache et envie, nous ne voulons pas entendre parler de retraite !
Cétacé