26-09-2010, 14:29
[SIZE=2]Edito is a dirty job but somebody got to do it. NDLR[/SIZE]
[SIZE=4]Prise de chou. Pour ma rentrée éditoriale, je me propose pour le Match contre Chelsea. Le gros bousin Champions League et tout. Cynik me fait jurer de ne pas commettre un pavé et que cette escapade en terre britannique nentraîne pas in extenso un effet de Manche. Être ou ne pas être Shakespeare nest pas la question. Le grand Cétacé me rappelle quil ne serait pas superflu de muscler mon jeu de mots en termes plus footballistiques cette fois. Le bon parrain Espi me dit de faire au mieux, il me sait déjà perdu pour le foot. Birdy sen fout, pourvu que je mette le bar très haut et aussi des bas qui vont de soie. Caveman me suggère un édito dédaléen en mode escalier de Penrose Tentant, mais je ne me sens pas les ailes dun héros. Jai plutôt la plume cireuse et je crains de mener le slalom à la faute dIcare. Anté me dit un truc très intelligent, mais non moins labyrinthique et je perds le fil. [/SIZE]
Cest là, quon frappe à ma porte.
Tous mes comparses virtuels sévanouissent sur lhorizon émeraude dun Océan tourmenté. Limage de mon fond décran. Une photo de votre serviteur prise par Pénélope lors de notre dernier voyage en amoureux à Cape Town. Le passage obligé de tout visiteur du Sud de lAfrique. Je prends appui sur une pancarte en rondins façon ranch et sous moi, gravé dans le bois verni, linscription mythique:
CAPE OF GOOD HOPE - THE MOST SOUTH-WESTEN POINT OF THE AFRICAN CONTINENT.
En y regardant de plus près, je touche le fond de mon fond décran.
Jai lair constipé, au trou du cul du monde, entouré de jaunes amis rieurs, tels des smileys benêts. Je me vois à lOuest et au bout du rouleau terrestre.
Ça y est, je digresse.
Je tente vivement de fermer les vannes pas drôles au courant dair de nostalgie qui claque les joues aux souvenirs et pique un peu les yeux. Lil du baleineau sort de la vague pour me rappeler que lécume des jours a aussi la blancheur dune ligne de but. Je culpabilise et me remets au travail.
Chelsea VS OM Revenons à nos biquettes. Où en étais-je ? Au beau milieu de nulle part, cest bien ça le drame. Pourquoi ai-je accepté de me coller à cet édito ?
On frappe à ma porte.
Comment écrire un topo footballistiquement pertinent, senti et plein dhumour ? Que dirait Espi sur le sujet ? Et les autres ? Au secours les copains, je suis sec. Par quoi commencer bon sang de bois?
Je me retrouve disqualifié telle la poule devant un couteau, le pied de Brandao devant le but, Le chameau devant la mer à boire, un prépubaire devant les lolos blancs de Scarlett Johansson. Je me tâte. En vain.
Je fais un plan sur un post-it en losange puis je le plie en 4 et en 3, deux fois. Après forcément il est trop petit pour que je puisse écrire quoique ce soit dessus. Jen fais une boulette. Ça ne doit pas être la bonne tactique et me voilà pas plus avancé. Tout en balançant le post-it dune chiquenaude dans le pot à crayons, je me demande comment se pencher sans concession sur le niveau de jeu réel de notre OM 2010-2011 qui ne semble pas plus prêt que moi à affronter le lion bleu ?
On frappe toujours à ma porte.
Je songe à fouiller les archives dOpiom, la période de lavant Liverpool OM de janvier 2008 par exemple, on devait en être au même stade du doute. Je choisis un vieux post de Frana. Oui cest bon ça, du Frana. Je réalise un copier- coller en loucedé, je change les noms, Gerets par Deschamps et pti vélo de Libourne par linternational Mathieu Valbuéna Ni vu, ni connu je tembrouille.
On frappe à ma porte donc.
Je veux bien ne pas digresser, mais je ne peux décemment me concentrer avec un potin pareil. Je sursois à mes envies dimposture présidentielle et me dirige vers la porte de mon logis qui risque de péter un gond sous les coups de boutoir répétés de limportun.
Jouvre.
Au risque de vous décevoir, cest un homme.
Bouli, un voisin.
Un type ventripotent engoncé dans un polo H&M rayé, où pendouille une croix de baptême offerte par sa mémé. Aujourdhui, il porte un Bermuda de type militaire, une toile aux motifs camouflage orange et vert fluo (espérance de vie au front ainsi accoutré : 30 secondes). Une vraie tête de vainqueur ce Bouli: teint de sacristain, lèvres minces et nez enluminé, regard transparent de veau hilare, le sourcil fourni et le golfe clairsemé, néanmoins il arbore sur sa nuque charnue une queue-de-rat décolorée en blond Waddle, vestige de son adolescence 90. Sinon, le gars est chanteur hors classe de Karaoké, doté dune voix de baryton basse tombée don ne sait où.
Dieu ne pouvait pas tout rater non plus.
Voilà vous connaissez Bouli, mon voisin du dessous donc. Depuis peu il monte voir tous les Matchs de lOM avec moi. Ce nest pas à proprement parler un grand amateur de foot à la télé ni un supporter phocéen acharné. Lamour du club et tout il sen contre carre un poil, il na pas vraiment la passion du maillot, ou bien cest du beach-volley féminin, si vous voyez bien où il place lamour-passion le Bouli.
Non, son intérêt pour les matchs de lOM est ailleurs. Il sagit dans un premier temps déviter le bruit assourdissant de mes sauts intempestifs sur le plancher qui font dangereusement osciller le lustre de son salon à chaque occase, chaque but marqué, manqué, encaissé sans parler des décisions arbitrales et du coaching. Le tout cumulé cela revient le temps du match à habiter au-dessous du pré carré dun kangourou en rut. Lautre raison et non la moindre est de vider méthodiquement mon frigo de sa réserve de bière. Bouli aime beaucoup mes seaux de Knaki Ball aussi. Le parasite dans toute sa splendeur.
Comment dire, cest le genre de type à taper lincruste avec la facilité dun pou déboulant dans un cours préparatoire.
Un vrai pique-assiette de la ligue des champions du monde. Remarquez quil noublie jamais dapporter sa contribution au plateau télé, cest-à-dire un décapsuleur et douze prospectus de vendeurs de pizzas qui livrent dans la demi-heure.
Mais il est plutôt sympa le Bouli. Toujours dhumeur égale et Fidèle au poste.
Ce qui me change de lautre Pénélope saleté .
Qui plus est il mest devenu impossible de le rembarrer depuis quil ma ramassé tout amoché, quasi mort sur le trottoir et conduit aux urgences, les lèvres en foie de veau après un bal masqué qui avait salement tourné à la danse (cest bon certains ici connaissent déjà lhistoire, me rappelle gentiment Cynik).
Je lui dois une fière chandelle et la plus belle fellation dinfirmière quun fracturé des côtes nait pu rêver sans rire.
-Salut Poulet, cest Bouli, dit-il avec la voix de Barry White.
Sans blague. Il a bien fait de préciser pour peu, je lui claquais la porte au pif.
-Tes en avance. Jai pas encore acheté les bières ! lançai-je terrorisé à lidée quil se rabatte sur mon stock de vins de garde.
-Rien à voir., me dit-il en forçant la porte et en se dirigeant direct sur le canapé qui nen demandait pas tant.
-Bouli, jai du travail, un édito pour Opiom.
Ah oui je ne vous ai pas dit, il connaît Opiom, il sest inscrit sur lui aussi, mais par charité chrétienne je ne vous dévoilerai pas son identité dopiomane. Au début il croyait que cétait un site de rencontre. Cest son dada à Bouli, lamour en ligne.
Il a un peu déchanté jusquà ce quil découvre le topic « cest mieux quon reste ami ». Il adore. Il est devenu un inconditionnel des posts de lEléphanteau. Faut dire que pour Bouli un éléphant, ça trompe énormément.
-Je dois écrire un truc Bouli et franchement
-Ça tombe bien !, me coupa-t-il.
Bouli mexplique en finissant un vieux paquet de chips au bacon qui traînait depuis huit jours sur la table basse.
Je vous passe les détails (Cynik approuve).
En gros, le gros Bouli avait levé une petite sur un site de rencontre. La description corporelle de Eve2(chezEve) semblait en accord avec ses canons de beauté féminine et son desiderata pressant dhorizontale. Le hic est que la pseudo susnommée navait pas mis de photo et quil était bien placé pour savoir quon peut tricher sur les contours chiffrés de sa sangle abdominale, lui qui arborait sous le pseudo Piqueniqueur2010 les mensurations alléchantes de Souleymane Diawara.
En fait, la photo de Eve2(chezEve) était disponible sur demande.
-Où est le problème donc ?, menquis-je
-Le problème cest quelle na pas répondu à ma demande., ajouta-t-il
-Ah ?, métonnais-je tout en masseyant à mon bureau.
-Cest pas bon ça !, dit-il avec lair contrarié dun Dédé sans défense.
-Mais tu lui as écrit quoi au juste à comment tu lappelles ?, demandai-je évasivement tout en rassemblant des notes éparses.
-Eve2(chez Eve).
Je ris sous cape de ce pseudo à coucher dehors et avec la terre entière. Sauf Bouli.
-Jai dit que jaimerais faire des enfants avec elle. Plein denfants , poursuivit Bouli tout en ramassant les miettes de Chips tombées entre les poils du tapis avec son pouce.
-Tu plaisantes ?, me gaussai-je derechef.
- Ben Non
- Faire Des enfants Comment ça ?, métonnai-je.
-Avec ma quéquette!
Je pivote dun quart de tour vers lui.
-Tu nas pas écrit ça Bouli?
-Ben si ! Jai préféré préciser. Jvoulais pas quelle croive que je veux adopter des petits chinetoques ou dautres nains malheureux venus de la terre que je sais même pas où cest. Mon truc cest lamour à plat et tonique, tu vois ou pas ?
-Je vois , dis-je en joignant stoïquement mes mains contre la pointe de mon nez et en refaisant le quart de tour inverse qui me ramenait à mon ordi.
-Tu crois que tu peux rattraper le coup ?
-Hein quoi ?, répondis-je mollement. Pour tout avouer, jécoutai plus trop Bouli, javais trouvé une formule marrante pour lédito de Chelsea et je me proposais de la noter sur un post-it.
-Tu pourrais lui écrire à ma place.
-Hein quoi ?, sursautais-je, perdant du même coup tout stoïcisme, mon post-it et le fil de ma pensée éditoriale.
Bouli ne lâchait pas laffaire :
-Oui, Un joli truc bien torché avec des fleurs et des anges comme sur le papier peint de Mémé. Ça doit être une meuf du genre délicat, tu vois ou pas ? Une meuf, en mode romantique, qui aime les jolies phrases écrites à la plume rose avec des mots qui chatouillent.
-Tes dingo ou bien Je nécrierai pas de phrase rose, pas de mot bleu.
-Bonne idée le bleu aussi. Des jolis mots de pigeons bleus qui roucoulent sinon comment veux-tu que je len
-Non je te dis. Et en plus je ne sais pas faire ça.
-Tu plaisantes et les textes que técris sur Opiom, les éditos et tout cest pareil.
Je les ai tous lus et jai bien kiffé ton style pour parler damour pour toujours.
-Bouli, la vérité est que tu nas lu aucun de mes éditos. Tu serais du genre à poster :
« Il a lair trop super lédital, je le lirai en rentrant du boulot »
-Et alors ?
-Alors Alors tas pas de boulot.
-Je les ai tous commencés au moins une fois. Je jure sur la tête de Mémé.
-Justement si tu avais continué, tu saurais que tout ce que jai écrit à propos damour a mal fini.
Et dans le style bien torché, on est plus dans le ton des graffitis déprimants dun mur de chiotte que dans le rose
amarante des chérubins du papier peint de mémé Tu vois ou pas ?
Sur ce, jai un Edito à finir (simpatiente Cétacé).
-Non pas du rose marrant, du rose qui fait mouiller les filles Enfin les yeux. Enfin tu vois quoi.
-A plus Bouli !, mimpatientai-je
-Mais punaise tes Fly ou pas, celui avec des plumes dans les doigts Superfly, flagorna-t- il en entonnant le morceau de légende de Curtis Mayfield.
Il a une belle voix ce con de Bouli. Je ten foutrai de la plume aux doigts Commençait à me courir. La brosse à reluire mes ailes, ça ne marche pas.
-Je tai sauvé la vie. Tu peux me sauver un coup non ?
Quel crevard ce Bouli.
-Tas même pas la reconnaissante du ventre!, ajouta-t-il sans ciller.
La flatterie, ça ne marche pas. La culpabilité, si. Je restai coi. Je levais le nez au plafond implorant un Dieu de circonstance. Un qui me débarrasserait du boulet Bouli.
-Ok marché conclu, reprit-il, je vais chercher les bières pendant que técris mon petit mail damoureux.
Fait court steuplé!, masséna-t-il en guise de coup de grâce. (Cynik te remercie)
Jai un édito de la mort à écrire et comme si ça ne suffisait pas une lettre dAmour pour Eve2ChezEve que je ne connais ni dAdam. Je me retourne vers mon ordi, lil las et la tête dans les mains. Je retombe face à lhorizon de mon fond décran du bout du monde, au confluent des deux océans et je crus voir, à travers les flots agités, lécume de rage que creva une dorsale de mammifère marin. Le plus gros de la création.
Bouli navait pas franchi le seuil de chez moi quil me tapait 20 euros pour les bières, puis 20 autres pour les Knakis Balls. La reconnaissance de son ventre était au moins assurée.
Message pour EVE2CHEZEVE / Le soleil fondit dans la mer dhuile comme un jaune duf dans une poêle à frire, grésillant de mille gouttes dor qui tressautaient sur lécume amarante. Lhomme se décida à saisir la main de la belle auréolée de lumière, vu que le blanc doeuf avait pris et donnait à lhorizon gluant une clarté aveuglante. Cette main de femme délicate, il la souleva lentement, infiniment et alors quil la portait à ses lèvres, avec la même précaution que lon extirpe un oisillon dun nid tombé, la belle senvola dentre ses doigts, laissant une plume dange dans lencre de la nuit.
La plaisanterie ne fut plus très amarante et lui resta méchamment en travers. Pas loin de la côte flottante. Lhomme sentit une boule de solitude tel un uf durci faire lascenseur dans sa gorge nouée et comprit pourquoi cet organe sappelait pomme dAdam.
Après ils se marièrent et ils eurent plein denfants.
Je lavais le mail damour de Bouli pour lautre grognasse. Et en plus, je lavais bien niqué le PiqueNiqueur.
Je lui avais refourgué un mail envoyé à Pénélope et resté à jamais sans réponse. Pénélope saleté
Un Copier-Coller des familles. Pour le contexte je me suis juste fendu dun rajout sur le thème des enfants et un Post-Scriptum à la sauce mord-moi le nud rose. Le tour était joué. 5 minutes montre en main.
Pour lavoir déjà testé, je doutais grandement de lefficacité aphrodisiaque de cet écrit et de la suite positive quil pouvait induire. Mais bon, Bouli était reparti ravi avec son mail sous le bras, un saut de saucisses et un pack de bière de lautre .
Je pouvais enfin me remettre à ce satané édito.
Chelsea Pour ainsi dire le bout du monde de la planète Football, pense-je en fixant mon fond décran Et pour atteindre le bout du monde, se hisser en pôle, les enfants de Phocéa doivent se rappeler les temps anciens lorsque, cabotant de ports en ports, ils colonisaient lEurope à coup de poutre, déchaussaient les Rangers et trépanaient de la Milanaise à lenvi. Il leur faut à nouveau larguer les amarres et prendre lamère décision de franchir un cap. Que dis-je un cap On frappe à ma porte.
Minute.
Je retrouve mon post-it et relis tant bien que mal.
Quand je pense quon a vendu notre flambant neuf pour des Drogbas de laine. Mouais Poubelle.
Drogba ! Comment toublier ? Tu hantes nos souvenirs. Tu es léternel regret. Tu es léternel retour. LOlympie à lunisson vibrait encore de tes envolées que tu tes envolé vers le nouveau monde où tu fais beaucoup deuros. Pourtant, tu nous as laissé des trémolos sur ta voie. Dur les trémolos, te voilà devenu lenchanteur des Blues
On frappe toujours à ma porte, et mon chambranle.
-Oui jarrive., criai-je en direction de lentrée
Fais caguer Bouli bouse, jétais lancé. Malgré lil du Cétacé réprobateur qui regardait vers Caen (me signifiant un label de déchéance éditoriale si je continue à faire landouille qui vire à la Knaki), il faut que jaille ouvrir.
Jouvre et je prends une claque dentrée. Une bonne, vous pouvez me croire. Une qui marque la joue et les esprits. Une de ces gifles en allez retour que seul les femmes en pétard peuvent donner.
- Tu me reconnais ?
Tu parles. Pénélope se tient devant moi, la main encore levée.
-Eve2chezEve cest moi, me lança-t-elle.
Ah bouse !, pensais-je en massant ma joue endolorie. En plus de la tarte, jai droit au regard qui tue. Le double effet pas cool. Ses yeux sont pareils à un canon à glace qui me transperce de part en part. Je me figure telle une cible de foire, je sens mon cur en plâtre exploser sous les balles.
Cest pas bon ça.
Je vais pour articuler un mot. Lui expliquer. Le copier-coller du mail, Bouli, PiqueNiqueur, lédito Et en fond décran, le bout du monde perdu. Je peux tout expliquer.
- Tu veux toujours me faire plein denfants ?
-
Bien sûr que je pourrais tout expliquer.
Tout.
Sauf linexplicable. Je nessaie même pas. Pénélope alias Eve2chez Eve nest pas la première venue.
Ses yeux canons aux reflets docéan tourmenté finissent par cracher leurs dernières douilles de rage, et au moment où sa colère expurgée allait se transformer en tristesse Elle détourne son regard soudain teinté damarante.
Pénélope alias Eve2chezEve fait volte-face. Je suis incapable du moindre geste pour la retenir. Mon cerveau passe en mode stroboscopique. Jimprime chaque image delle comme on profite des derniers instants de soleil couchant au bout du monde... Volte-face de la belle et sa tignasse flambe sous lampoule du plafonnier. Ses boucles se soulèvent et pareilles aux spires dun ressort cassé, rebondissent sur ses épaules au fur et à mesure quelle dévale lescalier. Ce colimaçon qui avale mon amour, mon ange.
Mon ange pas marrant avec des doigts au bout des plumes.
Épilogue
Bouli est installé de tout son large sur le canapé. Je suis recroquevillé et meurtri à lautre bout, cerné de fatigue, de bières et de saucisses en seaux. Nous attendons le début du match.
Serons-nous cap ? Jai bonne espérance mais à linstar de lescalope posée sur ma mâchoire rougie, la rumeur montant de Stamford Bridge me glace le sang.
En cas de morsure de vipère, sucez-vous le genou, ça fait marrer les écureuils