12-03-2010, 01:46
Mes enfants, quelle soirée !
Je vous le dis tout-de-go : le couvent a sué tout un chapelet de gouttes, avant qu'Hatem sauve les Olympiens du traquenard dans un Estadio qui sentait la lose à plein nez...
Le film du match
Après dix premières minutes passées à tâter l'eau du bénitier, les canaillous se mettent dans le match. Lucho commence à voir la lumière : louche pour Niang, puis demi-volée qui souffle sur le cadre. L'OM s'est paré de bonnes intentions. Voilà qui me chatouille le cerval et me rappelle sournoisement le scénario contre Lorient.
L'OM joue à une touche de balle. Brandão rate une occasion sur une remise de Lucho. Deux énormes occasions marseillaises et autant de regrets. L'OM tient la baraque mais commence à laisser passer des ballons. On sent que le match peut très bien basculer dans l'autre sens et je me méfie de cette solidité défensive trompeuse. J'ai même frôlé le blasphème quand Lucho a raté sa deuxième Lucho en 45 minutes, sur un centre rasant de Brandao côté gauche.
Ce manque de réussite me désappointe. Je retire ma main du genou de frère Marcolino.
Un peu échaudée, j'ai regardé la seconde période d'un oeil distant.
Je les sens mous du prépuce. Seule une tête piquée de Niang m'a piquée d'une éphémère euphorie à l'heure de jeu. Je reposais donc une main baladeuse sur le velours à larges côtes de frère Marcolino, en tentant d'oublier les quelques contrôles approximatifs aperçus ça et là. Soeur Edmonde fut ébahie par la force de Ramires, persuadée qu'il n'avait rien mangé depuis plusieurs années. Pendant ce temps, l'OM plie sévère, mais ne casse pas. Dédé décide de faire rentrer Valbuena puis HBA pour enflammer le dernier quart d'heure. Résulat : Mandanda fait une faute de main qui permet à Maxi Pereira de marquer un but affreux.
1-0
L'OM commence à se déliter défensivement sous les attaques portugaises. Je réprimanderai personnellement ce chenapan d'arbitre qui aura laissé un avantage coupable aux Lisboètes. Di Maria est à deux crampons de l'estocade. C'est curieusement à ce moment-là qu'Hatem propulse une tête dans la lucarne, sur un centre de Bonnart. 86e : 1-1. L'OM s'est délivré. But importantissime de HBA, comme contre Copenhague au tour suivant.
Au final, ce nul nous sauve d'une énorme frustration car l'OM aurait pu mener 2 à 0 à la pause. Mais aussi encaisser plus qu'un but.
BarOMètre
Beau-fixe : Mbia, Ben Arfa
Eclaircie : Cheyrou, Lucho, Cissé, Bonnart, Mandanda
Variable : Brandão, Niang, Diawara, Valbuena
Pluvieux : Taïwo, Abriel
LES NOTES
Mandanda : 5
A part sa boulette qui l'a vu relâcher un ballon pour l'offrir à Pereira, il a réalisé un match correct. Je ne lui mets pas 6 car je suis moins catégorique que Marc Ferreri, qui affirme que Dieu a touché le ballon sur la mine de Ramirez.
Taïwo : 3
Il avait pris du LSD, ce soir. Et ça s'est vu. Dès la 25e minute, quand il a affiché une convulsion suspecte en dribblant dans les 35m adverses un opposant à plus de 5 mètres de lui. Touche pour le Benfica, dans nos 30 mètres. Pereira s'est régalé. Je précise que Pereira est bien latéral droit et non ailier.
Mbia : 6
Un match plein. On ne comprend plus pourquoi il déteste ce poste tant il y brille. Le chef de la défense, ce soir, c'était lui. Pas 7 car trop de ballons aériens sont arrivés dans la surface à mon goût.
Diawara : 5
Je ne me suis pas fait que des amis, ce soir. Non, je n'ai pas trouvé Diawara si tranchant que cela. Je le sentais à deux doigts de la boulette. Il nous sort un ballon chaud en fin de match mais commet une faute qui entraîne un coup-franc plein axe, aux 20m... Et sa tendance à ignorer certains attaquants m'a agacée.
Bonnart : 6
Surpris par quelques balles, il s'est toujours bien rattrapé. Un centre décisif pour Hatem, à la 90e. Il a souffert quand la défense a souffert, je l'ai trouvé vraiment pas aidé par Diawara.
Cissé : 5
Noter Cissé, c'est un peu comme évaluer le talent d'un batteur de jazz. Les meilleurs sont ceux que l'on entend pas. Cissé est discret mais a encore fait son match. Avec encore quelques contrôles approximatifs, dont un en début de seconde période qui aurait dû offrir un but si c'avait été un autre attaquant que Saviola.
Cheyrou : 6
Pas encore le Chey que l'on a connu, mais un sérieux précieux. A bien organisé le jeu, je l'ai trouvé sur la bonne voie.
Lucho : 7
Aurait dû marquer deux buts ce soir. Il a pas mal bougé, ses passes sont toujours aussi lumineuses et il a largement contribué à l'attitude offensive de l'OM.
Abriel : 4
Peu à l'aise au poste d'attaquant droit, il a eu le mérite de reposer un peu HBA. Quelques choix curieux et trop de ballons perdus. Abriel est bien plus utile quand il redescend au milieu.
Brandão : 5
Obligé de jouer sur le côté gauche car Niang voulait absolument jouer en pointe, choix cautionné par son énorme raté en première période. Mais c'est lui qui centre à ras-de-terre pour la tête ratée de Niang. Je ne le blâme pas.
Mamadou : 4
Pas grand chose à part une tête mal piquée. A apporté de la profondeur en pointe mais n'a pas été aussi dangereux que je l'espérais. Dédé a bien fait de le sortir à la 74e... pour Hatem. Un soir sans.
Valbuena : 4
A remplacé un Abriel en plein naufrage à la 70e mais n'a rien apporté de significatif.
Hatem : 7
Quand il est entré à la place de Mamadou, l'OM souffrait en défendant plus qu'il n'a attaqué. Et à la 90e minute, Ben Arfa délivre les siens en marquant... de la tête sur un centre de... Bonnart. Alors si en plus il nous catapulte des testons en pleine lucarne, non mais où va-t-on ?
Peu importe, tant qu'on y va avec lui.
Il nous facilite le match-retour.
Je vous le dis tout-de-go : le couvent a sué tout un chapelet de gouttes, avant qu'Hatem sauve les Olympiens du traquenard dans un Estadio qui sentait la lose à plein nez...
Le film du match
Après dix premières minutes passées à tâter l'eau du bénitier, les canaillous se mettent dans le match. Lucho commence à voir la lumière : louche pour Niang, puis demi-volée qui souffle sur le cadre. L'OM s'est paré de bonnes intentions. Voilà qui me chatouille le cerval et me rappelle sournoisement le scénario contre Lorient.
L'OM joue à une touche de balle. Brandão rate une occasion sur une remise de Lucho. Deux énormes occasions marseillaises et autant de regrets. L'OM tient la baraque mais commence à laisser passer des ballons. On sent que le match peut très bien basculer dans l'autre sens et je me méfie de cette solidité défensive trompeuse. J'ai même frôlé le blasphème quand Lucho a raté sa deuxième Lucho en 45 minutes, sur un centre rasant de Brandao côté gauche.
Ce manque de réussite me désappointe. Je retire ma main du genou de frère Marcolino.
Un peu échaudée, j'ai regardé la seconde période d'un oeil distant.
Je les sens mous du prépuce. Seule une tête piquée de Niang m'a piquée d'une éphémère euphorie à l'heure de jeu. Je reposais donc une main baladeuse sur le velours à larges côtes de frère Marcolino, en tentant d'oublier les quelques contrôles approximatifs aperçus ça et là. Soeur Edmonde fut ébahie par la force de Ramires, persuadée qu'il n'avait rien mangé depuis plusieurs années. Pendant ce temps, l'OM plie sévère, mais ne casse pas. Dédé décide de faire rentrer Valbuena puis HBA pour enflammer le dernier quart d'heure. Résulat : Mandanda fait une faute de main qui permet à Maxi Pereira de marquer un but affreux.
1-0
L'OM commence à se déliter défensivement sous les attaques portugaises. Je réprimanderai personnellement ce chenapan d'arbitre qui aura laissé un avantage coupable aux Lisboètes. Di Maria est à deux crampons de l'estocade. C'est curieusement à ce moment-là qu'Hatem propulse une tête dans la lucarne, sur un centre de Bonnart. 86e : 1-1. L'OM s'est délivré. But importantissime de HBA, comme contre Copenhague au tour suivant.
Au final, ce nul nous sauve d'une énorme frustration car l'OM aurait pu mener 2 à 0 à la pause. Mais aussi encaisser plus qu'un but.
BarOMètre
Beau-fixe : Mbia, Ben Arfa
Eclaircie : Cheyrou, Lucho, Cissé, Bonnart, Mandanda
Variable : Brandão, Niang, Diawara, Valbuena
Pluvieux : Taïwo, Abriel
LES NOTES
Mandanda : 5
A part sa boulette qui l'a vu relâcher un ballon pour l'offrir à Pereira, il a réalisé un match correct. Je ne lui mets pas 6 car je suis moins catégorique que Marc Ferreri, qui affirme que Dieu a touché le ballon sur la mine de Ramirez.
Taïwo : 3
Il avait pris du LSD, ce soir. Et ça s'est vu. Dès la 25e minute, quand il a affiché une convulsion suspecte en dribblant dans les 35m adverses un opposant à plus de 5 mètres de lui. Touche pour le Benfica, dans nos 30 mètres. Pereira s'est régalé. Je précise que Pereira est bien latéral droit et non ailier.
Mbia : 6
Un match plein. On ne comprend plus pourquoi il déteste ce poste tant il y brille. Le chef de la défense, ce soir, c'était lui. Pas 7 car trop de ballons aériens sont arrivés dans la surface à mon goût.
Diawara : 5
Je ne me suis pas fait que des amis, ce soir. Non, je n'ai pas trouvé Diawara si tranchant que cela. Je le sentais à deux doigts de la boulette. Il nous sort un ballon chaud en fin de match mais commet une faute qui entraîne un coup-franc plein axe, aux 20m... Et sa tendance à ignorer certains attaquants m'a agacée.
Bonnart : 6
Surpris par quelques balles, il s'est toujours bien rattrapé. Un centre décisif pour Hatem, à la 90e. Il a souffert quand la défense a souffert, je l'ai trouvé vraiment pas aidé par Diawara.
Cissé : 5
Noter Cissé, c'est un peu comme évaluer le talent d'un batteur de jazz. Les meilleurs sont ceux que l'on entend pas. Cissé est discret mais a encore fait son match. Avec encore quelques contrôles approximatifs, dont un en début de seconde période qui aurait dû offrir un but si c'avait été un autre attaquant que Saviola.
Cheyrou : 6
Pas encore le Chey que l'on a connu, mais un sérieux précieux. A bien organisé le jeu, je l'ai trouvé sur la bonne voie.
Lucho : 7
Aurait dû marquer deux buts ce soir. Il a pas mal bougé, ses passes sont toujours aussi lumineuses et il a largement contribué à l'attitude offensive de l'OM.
Abriel : 4
Peu à l'aise au poste d'attaquant droit, il a eu le mérite de reposer un peu HBA. Quelques choix curieux et trop de ballons perdus. Abriel est bien plus utile quand il redescend au milieu.
Brandão : 5
Obligé de jouer sur le côté gauche car Niang voulait absolument jouer en pointe, choix cautionné par son énorme raté en première période. Mais c'est lui qui centre à ras-de-terre pour la tête ratée de Niang. Je ne le blâme pas.
Mamadou : 4
Pas grand chose à part une tête mal piquée. A apporté de la profondeur en pointe mais n'a pas été aussi dangereux que je l'espérais. Dédé a bien fait de le sortir à la 74e... pour Hatem. Un soir sans.
Valbuena : 4
A remplacé un Abriel en plein naufrage à la 70e mais n'a rien apporté de significatif.
Hatem : 7
Quand il est entré à la place de Mamadou, l'OM souffrait en défendant plus qu'il n'a attaqué. Et à la 90e minute, Ben Arfa délivre les siens en marquant... de la tête sur un centre de... Bonnart. Alors si en plus il nous catapulte des testons en pleine lucarne, non mais où va-t-on ?
Peu importe, tant qu'on y va avec lui.
Il nous facilite le match-retour.