02-12-2009, 17:42
Nous savons depuis bientôt 2010 ans, quà cette période de lannée, lattente du Père Noël nous amène à croire que les 3600 secondes qui forment une heure, passent un peu moins vite que les autres, cest comme cela, il faut prendre son mal en patience.
Est-ce une explication, à défaut de raison, pour que les décisionnaires parisiens de la Ligue de Football Professionnel, surcharge le calendrier des hommes de Didier Deschamps. En effet, à moins davoir pu engager lors des mercatos antérieurs un banc conséquent pour construire un groupe de qualité pour pouvoir surmonter la tension des joutes footballistique de plus en plus prenantes physiquement et psychologiquement, lOM va devoir senquiller 6 matchs dici Noël sans prendre le temps de souffler et avec les armes dont elle dispose.
6 matchs qui auraient pu en devenir 7 si la réception de Sochaux comptant pour la 14è journée de championnat, initialement déplacée pour permettre de jouer la 10è journée entre la 13è et la 15è, et qui de ce fait se voyait du coup entrecalée entre la 15è et la 16è, navait pas été reportée à une date ultérieure, tout en espérant que cette 14è journée soit jouée avant la 11è journée qui, elle, sera située entre la 17è et la 18è.
Pourquoi dailleurs reporter OM-Sochaux qui a lieu une semaine avant la réception décisive des madrilènes et pas Nice-OM qui a lieu 3 jours avant la venue du Réal?
Ah ! Mais messieurs des hautes instances qui croyaient survivre au temps qui passe, on ne rigole pas avec le temps qui passe. Seuls les Dieux et lhémisphère sud ont le pouvoir de faire fleurir les fleurs au mois de Novembre. Oui ! Qui sommes nous pour décider quil faille mettre les Mardi après les Jeudi ? Jouer avec le temps, cela nous interdit donc le droit de nous perdre en palabres stériles sur la météo et le temps qui se détraquent. Les salons de coiffure vont se muer dans un silence à faire blondir les mèches des bombes quon allume .
Ce nest pas un hasard du calendrier, mais même les mayas se sont perdus dans leur calendrier Il situait la fin du monde au XVIe siècle, et lapparition des conquistadors à cette époque jeta la plus grande confusion dans leurs esprits car ces derniers furent accueillis comme les dieux annoncés. Les Mayas nopposèrent que très peu de résistance à ce quils considéraient comme des êtres surhumains et un destin immuable. Voyant quils avaient survécu au XVIè siècle, et sachant dorénavant que les espagnols sont plus bretons que divins quand ils te jappent au nez, les mayas ont décidé que la fin du monde arriverait à la fin de leur calendrier, quand le cinquième monde sera détruit car la Terre se mettra en mouvement. Cette fin du cinquième soleil est prévue daprès les ordinateurs mayas pour le 21 décembre 2012, juste avant le coucher du soleil à lheure de lAmérique centrale car Vénus disparaîtra sous lhorizon occidental tandis quà lest, les Pléiades sélèveront au-dessus de lhorizon.
Mais là encore survient un problème de calendrier car les mayas en avaient moults : un calendrier sacré, le plus important de 260 jours, appelé calendrier Tzolk'in; un calendrier de 365 jours basé sur l'année solaire (le calendrier haab); un calendrier lunaire et un calendrier basé sur Vénus. Le calendrier solaire, se composait de 18 mois de 20 jours auxquels s'ajoutaient 5 jours néfastes (OM-Lorient, OM-PSG, PSG-OM, lanniversaire de Raymond Domenech et la finale de Koh-Lanta), soit un total de 365. Ce calendrier servait à compter les années. Pour les Aztèques, les années portaient un chiffre de 1 à 13 combiné à 4 des 20 signes des jours (c'est à dire Maison, Lapin, Roseau et Silex). Aucune date ne se répétait jusqu'à ce que 52 années (13 x 4) se soient écoulées.
Nous ne pouvons que nous réjouir que les mayas naient pas joué au football. Les problèmes de décalage des matchs auraient fait la joie des rubriques faits divers du Yucatan Libéré. Quoique nous nayons aucune trace des archives de la Ligue de Pok-ta-pok Professionnel pour nous prouver le contraire .
Quant à lOM, il ferait bien dengranger 3 points si ils ne veulent pas se faire sonner les cloches avant Pâques (et là ça ne sera pas de la faute des mayas).